𝐞́𝐩𝐢𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞│𝐨𝐧 𝐬'𝐞𝐧𝐥𝐚𝐜𝐞

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❛ 𝐦𝐞𝐬𝐬𝐢𝐫𝐞 𝐛𝐞𝐥𝐳𝐞́𝐛𝐮𝐭𝐡 𝐭𝐢𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐚𝐯𝐚𝐭𝐞,

𝐬𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐬 𝐩𝐚𝐧𝐭𝐢𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐢𝐫𝐬 𝐠𝐫𝐢𝐦𝐚𝐜̧𝐚𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐢𝐞𝐥, ❜

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et la voilà devant tes yeux.

retrouvailles si longtemps imaginées, jamais vraiment envisagées.

rêve touché du bout des doigts, et la voilà devant toi.

une toile entre les jambes, un pinceau en main.

elle n'a pas changé, l'étincelle brille toujours au fond de son regard qui reflète l'abîme.

si c'est comme ça arlo, passe moi une dose de ton bonheur, j'arrive au terme de mon stock. j'ai besoin d'une overdose de toi arlo, j'ai besoin de retrouver ma jeunesse ébranlée.

vos deux cigarettes jumelles laissent tomber leurs cendre au même moment.

vos deux âmes jumelles se retrouvent.

le rideau est levé et les masques abattus.

a r l o

quatre lettres en un mot. quatre mille souvenirs qui tanguent, tourbillonnent.

⧼ - es-tu un songe tony ?

ses mots sont si lointains. ils t'extirpent de la spirale de souvenirs. et sitôt que tu vitupères quelques unes des sonates de ta voix, de tes mots, perdu tu ne l'es plus. la colère, la colère dévorante s'empare de tes traits. elle te consumme en entier.

brasier ardent qui se propage encore, encore, encore. faisant battre ton coeur plus fort. ou alors c'était elle l'origine de sa folie. et franchement, tu t'en tapes. car il n'y a déjà plus de pansement.

la blessure saigne, suinte d'un sang écaillé, noir comme ton regard.

tes mots s'en vont à la vitesse d'un éclair, d'une lame dans l'air.

- cruel de me demander ça, quand t'es le mirage qu'est parti.

dans ta bouche c'est de l'écume, un gargouillis infâme de phrases avortées qui se transforme en mots-bateaux, d'une voix trop sèche.

du sable dans la gorge que t'expulses au sol avec violence. tes genoux faiblissent. le prénom écorche le palais tant il est amer. l'effervescence explose.

les ondulations vaporeuses qui ont le droit de repartir, quand toi tu ne fais que rêver de t'en aller. le regard est cassé. fragilité familière.

le ton se hausse, traversant tes lippes asséchées. elle est là tony, juste en face de toi. dans les sombres lueurs d'un jour éternel, dans ton esprit, tu t'écroules au sol.

et enfin tu réalises, que le ciel continue de te punir. que le cadeau que la nature t'offre aujourd'hui est sûrement éphémère.

parce que tes pétales faneront encore sous l'écume à l'agonie, quand elle sera repartie.

un mirage n'est jamais fait pour être éternel.

tu clignes des yeux et il disparaît éventuellement.

personnification de la beauté.

rayons solaires qui s'égouttent et coulent le long des mèches de cheveux, aussi étendus dans son dos que son âme dans ton coeur.

grandeur de son corps, courbes identiques, égales à celle de votre amour désuet.

la fin de l'acte, ton unique larme qui coule.

t'es la main de fer sur mon existence,

et l'animal s'en délecte,

un peu plus chaque jour,

l'animal reconnait là sa muse, la mienne,

et les mirettes délavées se refroidissent

car elles souffrent de ne pas avoir plus.

noyés dans des torrents de larmes, baissant les armes.


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❛ 𝐞𝐭, 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐜𝐥𝐚𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭 𝐚𝐮 𝐟𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐮𝐧 𝐫𝐞𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐯𝐚𝐭𝐞,

𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬𝐞𝐫, 𝐝𝐚𝐧𝐬𝐞𝐫 𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐝'𝐮𝐧 𝐯𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐧𝐨𝐞̈𝐥 !

𝒓 𝒊 𝒎 𝒃 𝒂 𝒖 𝒅 .

𝐍𝐎𝐘𝐄́𝐒 ─ 𝐭𝐨𝐧𝐲.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant