Track 5 - Night Goes By

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Not me qui pitch une idée qui traine dans ma tête depuis un bail... Par contre c'était pas l'idée de base... Pas grave, j'aime bien cet univers et l'idée d'éventuellement l'explorer de cette façon et peut-être d'y revenir plus tard me plait bien... Il me reste encore six petits bébés à pondre, je vous promets de faire au plus vite. 

Krisus

22h06.

Namjoon jeta de nouveau un coup d'œil sur son téléphone. Toujours rien. Aucun message, ni appel manqué, ni quoique ce soit de ce genre. Il commençait à s'inquiéter. Jusqu'ici, il avait essayé de faire comme si de rien n'était, après tout, ce n'était pas la première fois que Jimin et lui se disputaient, et encore moins que Jimin parte en claquant la porte. Ça devait bien leur arriver une fois, voir deux ou trois fois par mois.

Il faut dire qu'ils étaient tous les deux « passionnés », comme dirait sa mère. Son père préférait l'expression « deux imbéciles plus têtus que deux mules. » et Namjoon avait tendance à plutôt pencher de se côté, s'il était honnête.

Il ne se souvenait même pas pourquoi ils avaient commencé à crier. C'était juste arrivé. C'est tout. Comme d'habitude. Namjoon avait sûrement dû dire ou faire quelque chose, Jimin lui avait sûrement demander de corriger ça, sans aucun doute gentiment – parce que Jimin commençait toujours par demander gentiment – et Namjoon avait dû refuser, surenchérir avec quelque chose d'idiot et les choses avaient dégringolé à partir de là.

Ou bien peut-être que c'était Jimin. Peut-être que le plus jeune avait eut une réflexion idiote comme il sait si bien faire. Namjoon lui avait sûrement répondu sur le même ton, parce qu'il ne supportait pas quand Jimin faisait ce genre de chose. Jimin avait rapidement haussé le ton et après ça, l'échange aurait prit en vitesse et en puissance jusqu'à ce que le petit jeune homme au cheveux bleu claque la porte d'entrée.

C'était toujours la même chose.

Après ce genre de dispute, Jimin sortait pour « se vider la tête » et revenait peut-être une heure plus tard. Ça voulait dire qu'il allait faire un tour dans le quartier, peut-être s'assoir dans un parc, prendre un café et perdre un peu de temps sur son téléphone. Parfois, il passait chez TaeHyung et ils discutaient. Enfin, disons qu'ils se plaignaient de leur vie de couple respective. Puis finalement, il rentrait et ils se présentaient mutuellement des excuses, ce qui conduisait toujours à une séance d'embrassade qui finirait dans les draps.

A une époque, SeokJin trouvait leur façon de se réconcilier un peu étrange, presque malsaine. Il avait parfait l'impression qu'ils faisaient exprès de se disputer simplement pour pouvoir coucher ensemble. Namjoon s'était posé la même question, mais il avait fini par laisser tomber et simplement accepté les choses tels qu'elles étaient.

Ils marchaient bien comme ça, alors où est le problème ? Peut-être que sur le long therme, ce n'était pas la solution. C'était même sûr. Un jour, tout leur « petits problèmes » de communication reviendraient leur causer des ennuis et ils finiraient sûrement par se séparer de la plus brutal des façons, mais Namjoon s'en fichait. Il avait le temps. Il saurait comment gérer à ce moment-là, il en était sûr.

Il ne comptait pas perdre Jimin. Ni maintenant, ni plus tard, ni jamais. C'était une promesse qu'il s'était faite, il y a trois ans, lorsqu'il avait découvert la vérité. Il avait décidé de protéger Jimin, qu'importe leur relation. Ils pourraient toujours être en couple, simplement amis, ou bien Jimin pourrait le détester, Namjoon serait là pour lui, en toute circonstances.

C'était sans doute la chose la plus cliché qui soit et n'importe qui pourrait cataloguer Namjoon avec un « complexe du héros » - et peut-être bien qu'il en eût un au final – mais il s'en fichait. En grandissant, Namjoon avait toujours entendu que certaines personnes étaient nées avec moins de chance que d'autre, que la vie serait plus dure pour eux et parfois c'était parfaitement injuste. Sa mère lui avait dit qu'il arrivait qu'on soit punis parce qu'on était « différent » et que cette différence, c'était « être sois même ».

FragileWhere stories live. Discover now