Track 8- I wonder

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Je suis désolée pour l'attente... J'ai eut du mal à l'écrire. La chanson était celle qui m'inspirait le moins et j'ai beaucoup changé d'idée. Finalement, celle-ci est assez basique mais en même temps, j'aime bien ce qu'elle rend. 

Par contre, c'est chargé en sous-texte et il est possible que tout ne soit pas très clair. C'est beaucoup de sous entendu.... 

Bref, je vous laisse lire. 

Lyuushi qui m'a fait aimé le sukook et que ça aurai dû être un cadeau d'anniversaire, mais je me dis que c'est pas plus mal que ça ne soit pas le cas... Vu l'ambiance du délire. 

krisus

                La pluie tombait drue et froide. Le ciel était chargé de lourd nuage et l'orage roulé au loin, se rapprochant dangereusement, annonçant encore plus d'eau et chassant les étoiles et les passants. Tout le monde courait dans tous les sens pour trouver un abri au plus vite. Presque toujours par deux Il pouvait les entendre rire, surpris par l'averse violente qui s'était soudainement abattu, comme si les nuages ne s'amassaient pas au-dessus d'eux depuis plusieurs heures déjà. Ils avaient tous abandonné derrière eux, qu'importe ce que ça pouvait être : un pique-nique sur l'herbe, un livre sur un banc ou bien même leur vélo sur le chemin de terre.

Ça leur fera bientôt un joyeux souvenir. Ils verront sans doute ça comme le début de leur belle histoire : un nouveau départ avec l'autre, aussi frais que la pluie qui a su chasser leur doute, peur et leur passé. Ils raconteront comment ils ont dû chercher un abri, puis comment il lui aura passé sa veste parce qu'elle se sera mise à frissonner, un commentaire idiot sur la météo et cette averse qui ne passe pas et puis l'eau qui tombe.

Goute après goute.

Le silence.

Un regarde puis un sourire.

Leurs mains se trouve tandis que l'eau bat sur le toit de leur abri de fortune.

Un éclair traverse le ciel et leurs lèvres se trouvent tandis que l'orage éclate enfin.

Et il était là. Il était debout, immobile sous la pluie et il les regardait sans vraiment les voir. Il ne voyait pas leur visage, ni vraiment le corps.

D'ailleurs, il ne les connait pas.

Il ne connait personne ici.

Ils n'étaient que des formes abstraites et en mouvement permanent pendant qu'il était immobile, incapable de faire le moindre pas vers l'avant, attendant simplement que l'averse passe sans chercher à l'éviter.

Ce n'est pas qu'il ne voulait pas se mettre à l'abris, c'était juste qu'il ne voyait pas pourquoi. Quel était l'intérêt de se cacher. L'herbe sera toujours aussi humide, le chemin de terre sera toujours aussi boueux et leur pique-nique ou bien leur livre seront toujours ruinés.

Parfois, une vielle dame ou bien un autre couple bienpensant le croise et lui fait remarquer qu'il devrait se mettre à l'abris, parce qu'il pleut et qu'il allait finir par tomber malade. Il leur offrait toujours le même sourire : doux mais distant et les yeux éteints, fixant un point inexistant entre eux. Ils ne voyaient jamais rien, il pleuvait toujours trop pour qu'ils comprennent vraiment ce qui se déroulait juste sous leurs yeux. Après quelques secondes, il murmurait qu'il ferait ça très vite et qu'ils n'avaient pas besoin de s'inquiéter.

Il disait ça juste pour la forme.

Il n'était pas idiot.

Ils ne se faisaient pas le moindre souci. C'était juste une façon pour eux de se convaincre qu'il valait mieux que le reste parce qu'ils avaient l'air de se soucier d'autrui. Il suffisait de les voir courir pour sauver leur propre peau juste après.

FragileWhere stories live. Discover now