Track 9-Mad tea party (feat swervy)

55 3 0
                                    

J'espère que les vacances ont été bonne. Ici la chanson qui m'a inspiré des millions de trucs et qui pourtant, a rendu un OS assez médiocre de mon humble point de vue. Je crois qu'il faut que je me calme avec le sous texte.... Mais c'est pas grave parce que les deux autres devraient mieux se passer, promis! 

A aussi vite que possible.

Krisus 

                TaeHyung avait été éduqué dans le seul but de respecter et honorer le nom des Kim. Très jeune, il avait appris que la compassion, ou bien n'importe quel sentiment qui ne soit pas l'orgueil et la suffisance, n'était réservé qu'au personne qui n'avait pas assez d'argent pour être heureux. Effectivement, d'après son grand-père, ces gens, ceux qui se « faisait du souci » pour les autres, cherchaient simplement un moyen de tromper leur solitude. Les riches, eux, le faisaient avec de l'argent et finalement, c'était presque plus honnête.

Parce que leur égoïsme était assumé, et non pas caché derrière un miroir de fumée généreuse.

Jusqu'ici, TaeHyung n'avait jamais vraiment remis en question ce qu'on lui avait appris. Ça l'arrangeait bien de voir le monde à travers une lorgnette fissuré. C'était bien plus simple comme ça :il pouvait profiter des petits plaisirs simples, comme ceux qui ne sont accessible qu'à ceux qui peuvent faire plier les plus grands avec quelques liasses de billet.

En grandissant, il avait toujours cru que tout pourrait se régler en composant le numéro de ses parents, ou bien celui de son banquier et parfois celui de son avocat. Rien ne pouvait lui résister et la loi serait toujours de son côté. C'était qu'il pensait.

Et puis un jour, la réalité l'a rattrapé, avec une pointe de cruauté, pour bien lui faire comprendre le coté presque irrémédiable de sa situation à présent.

En vingt-cinq ans de vie, Kim TaeHyung n'avait jamais dormi ailleurs que dans son propre lit ; que ce soit celui qui se trouvait entre les hauts murs de sa chambre au troisième étage de la résidence des Kim, celui de son dortoir de l'université privé que ses parents payaient une fortune ou bien encore celui de son appartement qu'il occupait peut-être une fois par semaine. Ça n'avait pas d'importance, parce que Kim TaeHyung ne s'était jamais allongé ailleurs qu'entre ses draps et c'était sans doute pour ça que la première nuit à l'institut avait été aussi dur.

Les draps étaient rêches et froids. Ils avaient aussi cette drôle d'odeur : un mélange de lessive bon marché et de javel expirée. Aucun doute qu'ils avaient été lavés dans une de ces machines immenses, noyés dans une demie-tonne de lessive, sans le moindre regard pour le tissage, le grammage ou bien même la matière. Pas d'adossant non plus, c'était une certitude. Et puis il avait le coussin : plat et bouloché par endroit. Lorsque la taie d'oreiller était au fond du panier, attendant de subir le même sort atroce que les draps, on pouvait voir des auréolé de sueur jaunâtres. Quant à la couverture, elle était à peine suffisamment épaisse et sa housse de couette était dans un état au moins aussi catastrophique que les draps.

C'était à croire que leur literie avait été étudiée pour qu'ils passent le moins de temps au fond des draps. Ceci étant, TaeHyung avait apprit il y a peu de temps qu'il ne devrait pas se plaindre. Son matelas était neuf, comme presque tout le mobilier de sa chambre d'ailleurs, et il n'avait jamais de troue dans ses couettes ou bien draps. De toute façon, avoir un set de lit complet était un privilège.

Inutile de dire que pour beaucoup, il n'était rien de plus qu'un petit snobinard de rupin et qu'il ne s'était pas tout de suite fait des amis que ce soit avec ses « camarades de jeux » ou bien avec le personnel encadrant. Il lui aura fallut un peu de temps pour trouver sa place, mais après quelques semaines, il avait fini par s'intégrer et on commença à lui donner plus de responsabilité.

FragileWhere stories live. Discover now