━ UN.

1.1K 85 401
                                    

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.




IL METTAIT SA MAIN SUR SON ÉPAULE,
bien qu'elle détestait le contact, fier de sa stagiaire en alternance. Le héros enflammé, toujours de son regard froid, se tenait à ses côtés, présentant son héroïne au journaliste. En effet, en ce moment même, il tenait une interview privée dans une salle de l'agence après, encore, un exploit de la part du duo.




— Alors, votre nom de héros est « Monev » si je me trompe pas ?




Elle hocha la tête, trouvant nullement le besoin de répondre à une question rhétorique de la sorte. De toute façon, il filmait l'entrevue.




— Après tant de temps sans en savoir plus sur vous, seulement une élève à Yuei, vous acceptez enfin une interview, pourquoi ?

— Parce qu'il a accepté, répondit-elle en pointant du doigt le héros à côté d'elle.

— Je vois, disait-il en notant quelques trucs. Nous ne savons pas quel est votre visage à cause du masque, pouvons nous le voir et savoir aussi votre vrai nom ?




Il était vrai que malgré un costume exposant énormément sa peau pour faciliter son alter, elle portait constamment une sorte de casque autour du visage. On ne pouvait seulement voir la queue-de-cheval argentée qui ressortait. Elle appuya sur le bouton alors que le casque se rétractait pour ne former qu'un simple serre-tête qu'elle enleva aussitôt. Elle dévoilait son regard vairons, d'un bleu mer et d'un gris ciel, ainsi qu'une frange en double-v retombant sur son front.




— Ah, voilà, rajouta-t-elle en passant une main sur son visage. Je suis Rotsuna Kiyami en terminal A au lycée Yuei.




Le regard du reporter en disant long et son silence beaucoup trop lent parlait pour lui. Il était subjugué par la beauté de cet élève, elle dégageait une aura d'élégance et de sensualité à en pêcher. Son corps était lui-même synonyme de luxure tandis que la proportionnalité de sa taille est telle qu'elle pourrait être mannequin. Son corps, son regard, ses gestes, qui paraissaient soudainement sensuelles, appelaient à la tentation du désir. L'adulte vieux d'une trentaine d'années, et même marié, ne pouvait empêcher son esprit de divaguer sur les seins enfermés dans la combinaison, ses courbes qui descendaient en cascade appelant à chuter avec elle dans l'enfer. Il pouvait imaginer les formes de ses fesses au creux de ses mains ainsi que la douceur de ses jambes. Ses lèvres pulpeuses qui appelaient au désir.


Il toussota rapidement pour reprendre contenance.




— Hm.. Entendez-vous vous bien avec vos camarades ?

— Je suppose, elle réfléchit. On est familier entre nous alors, on peut dire oui.

— Vous avez dix-sept ans alors peut-être avez-vous quelqu'un ?

— Dix-huit, reprit-elle. J'ai dix-huit ans et je n'ai personne.




Il gribouilla quelques phrases dans son carnet. À dire vrai, la question qu'il venait de poser n'était pas dans les pré-questions. Son instinct entier lui avait crié de poser la question en voyant son physique, et savoir sa majorité était encore plus beau.




— Bien. Nous pouvons voir que vous avez des cicatrices, cela a-t-il été dû lors de combat ? interrogea-t-il en fixant longuement les cicatrices sur son visage ainsi que sur celles visible sur son corps.

— Non.

— Alors quelqu'un vous a infligé ça en dehors de combat entre vilains ? ajouta-t-il en fronçant les sourcils.

— Non.

— ...Est-ce vous qui vous les êtes infligés ?

— Non, avait-elle répondu sans hésiter, sans être trop rapide pour ne pas laisser paraître son mensonge. C'est complexe et privé, pouvons-nous passer à la prochaine question ?




Il était vrai que physiquement, ses cicatrices avaient été causées par elle mais moralement, elle était loin de tout ça.




— Votre nom de héros que signifie-t-il ?

— Rien, mensonge. J'ai pris des lettres que j'aimais et j'ai formé une sorte de mot, ni plus, ni moins.




Il cligna quelque temps des yeux avant de reprendre contenance et d'écrire les quelques mots abrégés. Finalement, il continua de poser des questions sur son stage, comment se passait celui-ci avec le héros numéro un, son style de combat ainsi de suite. À dire vrai, entre le caméraman qui n'arrêtait pas de faire des zooms — plus qu'approprié — sur la demoiselle, le regard insistant du reporter sur elle, elle avait l'impression d'être sondée de partout. Encore, et par chance, ils étaient assez vieux et intelligents pour ne rien tenter avec la demoiselle à son grand bonheur.


L'interview dura encore quelques trentaines de minutes avant qu'Endeavor ne raccompagnât les messieurs jusqu'au couloir afin qu'ils soient raccompagnés par sa secrétaire. L'argenté ne pouvait s'empêcher de lâcher un souffle de soulagement. Elle n'appréciait ni le regard des hommes ni leur toucher ; à l'exception d'un, le seul qui ne la regarde pas vraiment ni ne la touche avec insistance.


Elle finit par quitter l'agence pour la semaine. Elle n'avait aucune envie de finir cette semaine parce qu'elle indiquait la semaine prochaine des cours au lycée pendant cinq jours. S'avançant dans les rues, se faisant bousculer volontairement, répondant poliment avant de partir, elle arrivait rapidement à l'internat saluant les quelques élèves qui se trouvait dans la salle de repos.




— Ah, attends Kiyami ! interpella familièrement Ochako.

— Oui ? elle tourna la tête intriguée sachant qu'elle était du genre à retourner rapidement dans son lit après une semaine de stage.

— Tu dois sûrement pas encore le savoir mais on aura plus de stage pendant trois semaines ! sourit grandement la brune.

— Pardon ?!




Elle avait levé la voix un peu trop rapidement et s'excusa rapidement envers la brune. Elle s'approcha alors un peu plus de la salle pour avoir des explications. Inconsciemment, son cerveau dirigea rapidement son regard vers le blond avant de reporter rapidement, les sourcils froncés, vers miss-je-vole.




— Oui ! En raison d'un bal d'hiver, pour préparer le tout avec le lycée rival, nous devons rester un mois au lycée, mettant en suspens nos stage. C'est pas génial ?!




Elle s'extasia avec d'autres filles présentes et quelques garçons alors que son visage se décomposa littéralement. La pire des nouvelles qu'on pouvait lui apporter à ce jour.

Oh non.

LES TEMPS CHANGENT | bakugoWhere stories live. Discover now