━ TROIS.

736 73 422
                                    

¡Ay! Esta imagen no sigue nuestras pautas de contenido. Para continuar la publicación, intente quitarla o subir otra.





À TABLE AVEC SES PARENTS,
c'était le dernier week-end avant que le bal n'est lieu. Elle faisait déjà une overdose du lycée, bien que, depuis longtemps, on l'avait enfin laissé à peu plus d'air. Cependant, voilà qu'elle devait se coltiner ses parents.




— Au fait, tu es bientôt prête pour le mariage, non ?




Question rhétorique, elle le savait. Elle avait appris depuis bien longtemps qu'elle ne devait plus répondre, car elle partirait sur un sujet où elle ne saurait pas écouter, elle s'énervera encore, elle lâchera même des larmes de colère et elle sera rancunière. La dernière fois qu'elle s'était disputée, c'était il y a deux ans déjà, c'était un propos des poils. Sa mère voulait absolument qu'elle soit un bébé sans poil, rien sur le ventre, rien sur les jambes, rien sur les bras, rien dans le dos, rien sur le maillot, rien sous les aisselles ; comment vous expliquez la colère de sa mère en voyant UN poil sur son bras ? Et ne parlons pas du père qui n'a absolument rien foutu alors que c'est monsieur barbu. En bref, elle avait arrêté la cire pendant quatre mois, bien qu'elle ait eu sa vengeance, elle s'en était prise plein la gueule après.




— Tu as un cavalier ? J'espère que ce n'est pas le sale voyou avec sa couleur ridicule ! souffla son père cette fois-ci.




Ah. Le paternel critiquait Denki là. Il trouvait que son apparence était tel un voyou donc qu'il était forcément dangereux, mal éduqué alors que le mec est hyper gentil, il ferait pas mal à une mouche ! Même Bakugo est plus agressif, Denki est un chiot à côté, mais non, il fallait que le père, dont sa mère acquiesçait les dires, trouve que parce qu'il a le look d'un ᳓ dégénéré ᳓, il est dangereux.




— De toute façon, quand elle sera mariée, elle qu'elle aura un enfant, elle arrêtera l'héroïsme et deviendra une bonne mère au foyer comme ma femme, déclare le père.




C'était de trop.


Elle n'en pouvait plus. Elle quitta rapidement la table, sous les cris de ses parents avant de rejoindre sa chambre, claquant la porte. Elle s'assoit nochalement sur sa chaise de bureau avant de prendre la console — qu'elle avait acheté en cachette car sa mère n'accepterai jamais — et de commencer à jouer en réfléchissant.


La vérité était qu'elle pensait ne pas être dans le bon monde. La société était tellement pourrie pour formater encore des parents aussi inflexibles et fermer d'esprit ; et les nouvelles mentalités ?! On est en 2034 merde ! L'argentée rageait, imaginant le pire si elle pensait comme eux. Le jugement des autres sur leur apparence ou leur alter, ça la répugnait. Elle-même avait été traitée de monstre lorsqu'elle avait montré Venom à un ami d'enfance — mort, aujourd'hui. Absolument, et directement après, il l'avait traité de futur-vilaine, qu'elle était répugnante.


LES TEMPS CHANGENT | bakugoDonde viven las historias. Descúbrelo ahora