━ DIX.

298 40 45
                                    

𝘴𝘦𝘷𝘦𝘯 𝘸𝘦𝘦𝘬

UN MOIS S'ÉTAIT DÉJÀ ÉCOULÉ,ainsi que quelques semaines et elle n'avait pas spécialement avancée dans sa tâche, faut dire qu'il est pas bavard

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.







UN MOIS S'ÉTAIT DÉJÀ ÉCOULÉ,
ainsi que quelques semaines et elle n'avait pas spécialement avancée dans sa tâche, faut dire qu'il est pas bavard. Or, vaut mieux ça que se faire crier dessus vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Parfois le silence était suffisant.



Ce week-end là, il était rentré en furie et la première chose qu'il fît, c'était de lui donner une gifle. Elle sentait les picotements parcourir ses joues alors que son visage avait viré sur le côté. Elle ne fut pas spécialement surprise de la soudaine sauvagerie de Bakugo, mais faut dire qu'il en a dans le bras.



Il finit par l'analyser de la tête et son air colérique augmenta.



— T'es une putain de merde.

— Merci ça me touche, elle leva les yeux au ciel tandis qu'elle massait vite fait sa joue.

— DÉGAGE.

— Tu sais qu'on ne peut pas.



Il souffla grommelant d'insulte. Il avait la rage, à cause d'elle. Cette meuf qui avait décidé de changer de camps avait envoyé Kirishima à l'hôpital alors qu'ils avaient une nouvelle fois vécue une de leur attaque. Elle n'avait eu aucun remord, et aucunement ne s'était retenu. Elle avait juste décidé de ne pas le tuer seulement à cause du temps qui lui en empêchait. Il se rendait pleinement compte qu'elle aurait pu en être capable, qu'elle aurait versé son sang si elle aurait pu. Il avait vu son regard. Ça le dégoûtait encore plus, qu'il voulait en vomir, lui qui avait pu éprouver un semblant « d'égalité » avec elle.




Les heures passèrent, son regard se plongea sur le mur. Il avait quitté la chambre ne supportant pas sa présence. Les picotements de son cœur prouvait encore les quelques sentiments qu'elle avait envers lui, et merde que ça la saoulait. « 𝘑𝘦 𝘭𝘦 𝘥𝘦́𝘷𝘰𝘳𝘦 𝘲𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘵𝘶 𝘷𝘦𝘶𝘹, 𝘤𝘢 𝘮𝘢𝘯𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘦𝘳𝘷𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘪𝘤𝘪. ». « 𝘊𝘦 𝘯'𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘭𝘢 𝘴𝘰𝘭𝘶𝘵𝘪𝘰𝘯, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘫𝘦 𝘭𝘢 𝘨𝘢𝘳𝘥𝘦 𝘦𝘯 𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪𝘦𝘳 𝘳𝘦𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘝𝘦𝘯𝘰𝘮. »



Au moment où elle devait partir, il revient dans la chambre sûrement pour se coucher en espérant qu'elle était sûrement déjà partie. Finalement, elle se retourna pour lui faire face.



— Sache que même en ayant pris pour la première fois une décision qui ne vient que de moi, ma liberté, je ne l'ai pas. Et par égoïsme, je continuerai à la chercher. Tu ne pourras jamais comprendre l'oppression d'une expérience d'une vie entière, et je te demande pas de comprendre mes actes. Je t'avertis juste que ma liberté, c'est la seule chose qui me reste de mon objectif et que je ferais tout pour l'atteindre, tout en niquant ce système héroïque des plus bancals.

LES TEMPS CHANGENT | bakugoWhere stories live. Discover now