MHA | Dans une société où rien ne change, des liens familiaux qui sont loin de son idéologie, elle avait pendant trop longtemps éteint sa voix. Or, les choses changent, le temps t'apprend et il suffit d'une seule goutte pour que tout explose.
La fle...
à partir de ce chapitre, la longueur sera aléatoire et pour la plupart court.
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PASSANT PAR-DESSUS LA BARRIÈRE, elle s'éclipsa dans la pénombre avec grâce. Utilisant Venom, elle se surélva grâce à la matière noire. Avec une chance incongrue, la fenêtre de sa chambre était ouverte et la cible était dos à la fenêtre, assis sur son bureau, toujours avec un air un peu énervé naturel alors qu'il faisait tourner son stylo entre ses mains.
Silencieusement, elle passa les jambes de l'autre côté de la fenêtre avant de s'asseoir sur celle-ci gracieusement. Sa couette habituelle bougeait légèrement par la brise de cette nuit tandis que sa combinaison de héros était toujours sur elle. D'ailleurs, devait-elle envisager une nouvelle tenue à présent ?
Bien son entrée silencieuse, il sentit comme quelqu'un était présent. Il se retourna violemment avant d'apercevoir cette silhouette féminine dans sa chambre. Il se leva d'un bond, ses mains faisaient ses explosions habituelles.
— QU'EST-CE TU FOUS LÀ ?
— Pas très sympa ton accueil envers une camarade de classe.
— Ancienne camarade de classe.
— C'est pareil, elle haussa les épaules avec désinvolture.
Il la regarda longuement, la jugeant du regard. Elle avait l'impression qu'il pouvait transperçait son âme, elle ravala sa salive. Elle ne se sentait pas spécialement à l'aise, bien qu'elle sût parfaitement le cacher, c'est comme pecho son crush pour qu'il soit avec elle, sauf que là, être avec elle signifie rejoindre les vilains, encore moins une tâche facile. Quoique, lequel serait réellement le plus difficile à faire ?
— Tu sais que si on se bat, les héros vont rappliquer. Tu n'es absolument pas gagnante, il sourit d'un air fier tandis que ses explosions résonnaient entre ses mains.
— Mais tu le feras pas, elle sourit bien que déçue qu'il est encore son sang-froid et aucune compassion pour elle. Et tu sais pourquoi ? Parce que sinon, tu perds un être cher.
— T'AS DIT QUOI LÀ ?!
— Me regarde pas comme ça, ce n'est pas moi qui décide. Je suis surveillée, on doute de ma sincérité et blablablabla, elle parlait tout en se baladant dans sa chambre, elle le cachait mais son cœur tambourinait. Donc, malheurement pour nous deux, je suis surveillée. Je dois être dans ta chambre entre vingt heures et minuit. Si je quitte plutôt ta chambre, ton être cher meurt. Et je meurs possiblement. Menace de prévention.
— TU TE FOUS DE MA GUEULE ?!
— Absolument pas. Ça s'implique à partir de demain, cela ne touche que les week-ends. Évidemment, si tu en parles à quelqu'un, et je le serais, crois-moi, elle recula vers la fenêtre avant de s'accroupir dessus. Boum ! en même temps, un orage éclate derrière elle.
Elle finit par se laisser tomber dans le vide alors que l'explosif restait abasourdi face à ses propos. Il ne savait pas comment réagir, bien que sa première émotion soit la colère ; quelle peste ! Était-ce du bluff ou pas ? Il rageait intérieurement avant d'exploser un truc en bois de sa chambre ne se préoccupant pas de ce que c'était – bien que sa mère finit par lui gueuler dessus, comme à son habitude.
