Son Combat

Chapitre 1. Nouveau Départ.

Je venais d'arriver devant mon campus après de long mois de galère et d'attente, j'étais vraiment fier d'avoir réussi à avoir une bouse pour pouvoir étudier dans l'école que je voulais et j'allais toit faire pour ressortit diplômé de cet endroit... pour faire plaisir à ma mère et pour la rendre fière. Depuis qu'elle était malade, je faisais tout mon possible pour la rendre heureuse même si avec mon père tout devenait compliqué, il ne cessait de me battre et ceux depuis déjà bien longtemps mais pour pouvoir aider ma mère le plus possible je ne disais rien et attendais que tout se terminait même si plus d'une fois j'avais voulu dire les 4 vérités à mon père. Depuis mon enfance je recevais des coups de mon père et malgré tout ce que je faisais pour eux, ça ne l'empêchait pas d'être de plus en plus méchant avec moi.

J'avais longuement hésité concernant les résidences universitaires mais malheureusement je n'avais pas assez d'argent pour pouvoir m'en payer une alors je devais rentrer tous les jours chez moi pour pouvoir dormir. Heureusement pour moi la maison se trouvait à 30 minutes du campus et les moyens de transport étaient bien pratique même si j'aurai préféré être obligé de prendre un logement pour ne plus avoir à subir les coups de mon père qui étaient de plus en plus fort. On était le mercredi 1 septembre et par conséquent le jour de la rentrée des classes. Je n'aimais pas spécialement la rentrée à cause de mon enfance qui était pitoyable comme mon adolescence d'ailleurs et j'avais la fâcheuse tendance à me sentir mal lorsqu'il y avait trop de monde autour de moi, tout était horrible et je faisais d'énorme crise d'angoisse qui une fois m'avait déjà envoyé à l'hôpital. Je chassai toutes ses idées noires de mes pensées et reprit mes esprits avant de déglutir et de partit vers l'entrée du campus afin de trouver le casier qui m'avait été attribué quelques jours avant la rentrée.

J'essaya tant bien que de mal de me faufiler à travers la foule mais au plus je croisais des personnes, au plus j'avais du mal a respirer et tout devenait flou. J'étais sûr et certain que je commençais à faire une crise d'angoisse et je savais pertinemment que je ne me calmerais pas si je restais entouré de tous ses jeunes adultes qui étaient tous en train de se prendre dans leur bras pour se faire des accolades montrant ainsi leur contentement de revoir leur amis. Je repris mes esprits et me laissa glisser contre un casier avant de mettre ma tête dans mes bras afin d'essayer de me calmer. Quand ça n'allait pas je faisais tout le temps ça et la plupart du temps cela fonctionnait sauf en cas d'extrême ou j'étais obligé de prendre une bouffée de ce toluène pour revenir à moi. Je fermai les yeux et essaya de respirer le plus lentement possible avant de sentir une présence à coter de moi. J'étais sûr que c'était une fille à cause de son parfum enivrant mais je ne voulais pas lever ma tête par peur de me faire ridiculiser, ça ne faisait même pas une heure que j'étais arrivé avais déjà réussi à me taper la honte en faisant une crise d'angoisse.

??- hey... tout va bien ?

-nan... pas trop... je... je n’arrive pas à respirer...

??- regarde moi je vais t'aider... ça va aller ok ?

Ça s'entendait à sa voix quenelle était douce et avait l'air sympathique mais je ne voulais pas la regarder par peur quenelle de moquerai de moi après. De toute mon enfances les gens avaient toujours été comme ça, ils me regardaient, trouvaient que j'étais bizarre et après ils me laissaient tomber comme une merde de toute manière à forte d'entendre mon père dire que j'en étais une j'en ai fini par le croire et même si je sais que j'ai des capacités, tant que mon père me dira ça et tant que je n'étais pas heureux je n'arrêterais pas de le croire. Je repris mes esprits et respirer lentement ainsi que longuement avant de relever ma tête et de voir une fille qui se tenait devant moi. Elle était debout et affichait un beau sourire en voyant mon visage avant qu'elle ne replace ses cheveux en souriant me laissant reprendre peu à peu ma respiration. Elle avait l'air tellement douce et inoffensif que mes problèmes s'envolèrent en quelques instant, j'avais peut être trouvé quelqu'un de gentille dans ce monde et peut être pourrait-elle m'aider pour me monter ou est ce qu'il se trouvait mon casier. Elle était vêtue d'un jean blanc troué sur les genoux avec un t-shirt gris qu'elle avait rentré juste le devant dans son pantalon avec un perfecto court noir ainsi qu'une paire de Nike air force une en blanc.