Chapitre 5. Père Méchant De Retour

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Je respira pendant de longues minutes devant la porte d'entrée, il faisait légèrement frais à cause de la petite brise et j'avais plus qu'envie d'aller raconter ma journée à ma mère mais ne sachant pas si mon père était là, j'avais une peur bleue de rentrer. J'étais tétanisé à l'idée que mon père ne me batte encore et comme ce soir c'était mon anniversaire, je voulais juste passer une journée normale et être tout seul ou avec ma mère pour pouvoir lui raconter la journée fabuleuse que je venais de passer, Coralie et les autres avaient été incroyablement gentil et je ne les remercierai sûrement jamais assez mais une chose était sûr, je voulais me débrouiller pour trouver un beau cadeau à Coralie et même si je me ruinait, je voulais lui rendre la pareil et la faire sourire le jour de son anniversaire. Je repris mes esprits et replaça mes cheveux doucement en respirant profondément, j'espérais que mon père ne serait pas là mais je ne pouvais pas le savoir tant que je n'étais pas rentré.

Je posa donc ma main sur la poignée avec inquiétude et ouvrit la porte dans la seconde qui suivit avant de rentrer dans la maison en regardant autour de moi, mon père n'était pas dans la maison à première vue mais aussitôt que je ferma la porte, j'entendis des bruits de pas arriver de l'étage, mon père était bien évidemment la et j'étais quasiment sur que j'allais encore me prendre un pipo à cause de mon absence de la journée, il était vraiment horrible comme homme et je me demandais ce que ma mère avait pu lui trouver mais après tout, l'homme dont elle était tombé amoureuse avait changé et elle devenu un vrai con qui insulte tout le monde et qui fait du mal à son fils. Je ferma mes yeux en désespérant et les rouvrit lorsque ma joue entra en contact avec la main de mon père qui venait de se poser violemment sur ma joue, j'étais habitué à avoir des claques mais celle-ci me faisait plus mal qu'habituellement tellement mon père avait mis sa rage à l'intérieur.

Papa- bon sang mais c'est à cette heure-là que tu rentres imbécile !

-papa je... je...

Papa- apprend à parler abruti !

Je passa ma langue sur mes lèvres en respirant profondément et retint le plus possible mes larmes pour éviter de recevoir toute sorte de moquerie de la part de mon père qui devenait de plus en plus méchant avec moi, j'étais vraiment choqué que mon père réagisse ainsi avec moi alors que c'était mon anniversaire mais je devais me rendre à l'évidence, il me détestait et ce depuis la naissance donc tout cela ne devait rien me faire seulement recevoir toutes ces insultes et être interdit de voir ma mère alors que c'était la personne qui comptait le plus pour moi c'était vraiment quelque chose de douloureux.

-j'étais avec mes amis...

Papa- ils ont sûrement pitié de toi ! Tu ne sers à rien kio ! Tu n'es qu'un moins que rien !

-tu pourrais... faire... un effort... c'est mon anniversaire...

Papa- tu te fou de moi !?

Il se mit à ricaner en me regardant me laissant regretter ce que je venais de dire, rien n'était important pour lui à part sa petite personne et je savais que même si je lui disais que c'était mon anniversaire il allait me remballer et encore me dire que je n'étais pas voulu et que ma naissance était un simple accident. Je repris malgré tous mes esprits et continua de le regarder dans les yeux en voulant aller dans ma chambre et attendit sa réponse qui allait encore me faire sentit encore inférieur à tout le monde. Je savais que coraline et les autres ne me traitait pas comme inférieur et qu'eux étaient vraiment mes amis mais avec toutes les choses que mon père me disait, je me demandais s'il n'avait pas raison et que ma destinée était uniquement de mourir afin de laisser tout le monde en paix. Il se rapprocha dangereusement de moi et attrapa mon pull de son point avant de me regarder droit dans les yeux me laissant respirer de plus en plus rapidement, mon pouls était vraiment élevé et je voulais juste quitter cette maison pour aller me libérer l'esprit ou même aller pouvoir me confier à quelqu'un seulement je ne savais pas à qui en parlais et je craignais qu'on me juge ou qu'on me fasse quitter ma mère juste à cause de mon père.

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