Son Combat

Chapitre 10. Un Monde Qui S'écroule

J'arriva dans le bureau de monsieur Willem le cœur battant à tout rompre, j'avais des difficultés à respirer et me demandais ce que le principal allait me dire, je redoutais vraiment ce moment et avait peur de l'éventuel chose que monsieur Willem allait me partager. Plus les minutes passaient, plus son visage se décomposait et plus j'avais peur, il se décomposait et devenait de plus en plus pâle ce qui ne me présumait rien de bon, j'avais une boule au ventre et voulais savoir ce que le proviseur avait à me dire mais en même temps je redoutais ce moment.

Monsieur Willem- assied toi kio je t'en prie...

Je fis ce qu'il me dit après avoir posé mon sac à côté de moi et replaça mes cheveux avec énervement en regardant le proviseur qui était devant moi le teint pâle et les yeux humides. Mon niveau de stress et d'anxiété était vraiment élevé et je craignais de faire une crise d'angoisse avant que le proviseur me dise qu'est ce qui se passait. Je repris malgré tous mes esprits ainsi que ma respiration et avala ma salive avec difficultés avant que le proviseur ne prenne la parole lentement me laissant l'écouter avec attention pour ne louper aucune information.

Monsieur Willem- kio je suis désolé de t'apprendre ça...

-qu'est ce qui se passe monsieur Willem ?

Monsieur Willem- c'est à propos de votre mère kio...

A ce moment précis, je ne savais pas si je devais pleurer ou juste attendre ce qu'il avait à me dire, son expression était tellement étrange que je n'arrivais pas à distinguer si c'était une bonne ou une mauvaise nouvelle, je voulais juste apprendre ce que le principal devait me dire à propos de ma mère qui était la personne la plus importante pour moi.

-quoi ? Que se passe-t-il !? Elle va bien !?

Monsieur Willem- je suis désolé kio...

Il n'avait même pas fini sa phrase que je sentis mon cœur se déchirer en plusieurs morceau, je savais très bien ce qu'il allait me dire et je ne voulais pas y croire, ma mère... nan ce n'était pas possible. Hier soir elle allait mieux et me semblait être apaisé tout ça ne pouvait être réel. Je sentais mon cœur battre à tout rompre et mes larmes commençaient à tomber le long de mes joues laissant le principal venir près de moi chose qu'il ne faisait pas habituellement.

Monsieur Willem- la maladie à emporté votre mère... je suis désolé le Samu n'a pas réussit à la réanimer...

Face à cette phrase déchirante, mes larmes se mirent à couler le long de mes joues à vif allure, je venais de perdre ma mère... ma mère était partie... je ne voulais pas y croire, c'était tout simplement impossible, je ne pouvais pas imaginer ma vie sans ma mère et j'avais énormément de mal à prendre ma respiration correctement. Comment la maladie avait-elle pu emporter ma mère !? Je ne voulais pas y croire, je voulais juste crier du plus profond de mon âme et courir le plus vite chez moi pour aller voir si tout ça était vraiment la réalité. Je ne pouvais pas croire à tout ça, c'était faux c'était évident. Je replaça mes cheveux et me mordit les lèvres toujours en regardant le principal qui me regardait avec une sorte de pitié.

-nan... ce n’est pas possible... monsieur Willem dite moi que ce n'est pas vrai...

Monsieur Willem- hélas j'en ai peur kio... je suis réellement désolé mais il faut que vous soyez fort... pour votre mère... je sais que vous aviez un lien très fort tous les deux et je sais que ce n'est pas facile mais vous n'êtes pas seul kio... je suis là pour vous et mêmes vos amis le seront... dite leur et vous serez bien entouré...

La réalité venait de me frapper en plein visage, ma mère était décédée, je voulais que tout ça soit qu'un cauchemar, que je me réveillerai dans le lit de ma mère et que je puisse la serrer dans mes bras mais c'était bel et bien là vrai vie et j'étais complètement anéanti, la femme qui m'a élevé... mis au monde... appris la vie... elle m'avait quitté et pour toute la vie. Comment j'étais sensé vivre sans ma mère !? C'était mon rayon de soleil... ma raison de vivre... la femme qui me redonnait le sourire quand tout allait mal... je n'arrivais pas à y croire et je voulais juste crier le plus longtemps possible pour faire sortir la douleur. Je lança un regard au principal en ayant les yeux rempli de larme et ma lèvre se mit à trembler juste avant que je ne commence à parler en laissant couler quelques larmes le long de mes joues. Je ne voulais pas craquer devant le principal mais j'attendais juste d'être sorti pour m'effondrer et m'anéantir sur mon malheur.