CHAPITRE X

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Durant le mois qui suit, Louis se retrouve à côtoyer Zayn Malik et compagnie tous les jours. Ses journées sont pleines de vins et cigarettes, plaines verdoyantes, couleurs pastelles, et déjeuners. 

Ses nuits sont fumée et martinis et parfums hors de prix et danse et sièges en cuire pressés contre ses fesses tandis qu'ils parcourent la ville en limousine, allant de destination en destination, et célébrant la vie avec les meilleurs boissons que l'argent puisse acheter.

Il s'est beaucoup attaché à Zayn Malik.

Avec son comportement calme, son regard sans prétentions et ses mouvements languides, il lit en ce garçon une étrange gentillesse. Il est poétique sans être prétentieux et gentil sans être faux-cul. Il peint pendant son temps libre —Louis découvrant que le tas de belles peintures dans ses appartements sont en réalité les siennes­— et dessine tout et n'importe quoi sur des morceaux de papier qu'il trouve, avant de les glisser discrètement dans les poches des garçons. Il est drôle et simple et créatif et généreux et loyal, et chaque jour Louis trouve de nouvelles choses desquelles rire avec lui, une nouvelle bêtise à exploiter.

Son autre complice, Liam, est également devenu un élément essentiel de la vie de Louis, notamment pour le simple fait que Liam semble l'idolâtrer. Il est carré et professionnel, il dit les bonnes choses tout le temps, et a sorti les garçons de beaucoup de situations délicates. 

Particulièrement cette fois où Niall à été découvert dans la fontaine de l'école ne portant aucun vêtement, inconscient et agrippant une mijoteuse remplie de confettis. Il fait tout cela avec joie, arrondir les angles avec cordialité et plaisanteries. Et ensuite, lorsqu'ils sont tirés d'affaire et à l'abri des regards indiscrets de leurs supérieurs, il se lâche complétement et saisi toutes les opportunités que lui offre la vie, dansant et s'amusant comme un fou. Il est plein de vie et peut tourner une situation à son avantage —comme le bon homme d'affaire en devenir qu'il est— et 

Louis admire la joie et la gentillesse qui semble émaner si naturellement de lui. Même si en de rare occasions il lui arrive de se comporter en sale gamin gâté.

Etonnamment, Louis est parvenu malgré tout cela à garder le cap dans ses études aussi bien que dans sa vie sociale, parvenant de temps en temps à convaincre le groupe de se rassembler dans la bibliothèque ou dans l'appartement de Liam (qui se trouve dans un coin éloigné de l'école, grand et très peu distrayant). Louis pourrait presque même dire qu'il excelle dans ses études, à part qu'il y a ce cours particulièrement chiant, « L'étude de la prose chez les dramaturges de l'ère Victorienne » qui lui fait perdre confiance et patience.

Mais il est quasi certain qu'il aura au moins la moyenne dans ce cours, alors il ne s'inquiète pas. Trop.

Il est également parvenu à contrecarrer sa mère (qui semble aller bien si on en croit les messages Facebook de ses soeurs) et il a même réussi à faire un peu d'exercice étant donné que Liam et Niall aiment jouer au foot à toute heure de la journée, particulièrement après avoir fumé et bu leur cognac du soir.

En somme, la vie de Louis est un succès.

Il n'y a qu'un petit accroc.

Et il se présente sous la forme d'un dandy aux cheveux frisés, aux yeux verts et à la bouche pompeuse, qui se pavane comme si tout lui était du et enchaine les passions débiles comme il enchaine les compagnes. Parce que oui, a chaque putain de fois que Louis voit Harry, il a de nouvelles conquêtes à son bras, de nouveaux coeurs à charcuter et à faire chavirer.

Et oh, tous les « nouveaux trucs » qui le passionnent... C'est suffisant à rendre quelqu'un fou.A chaque rassemblement, Harry parvient à se montrer encore plus ridicule. Que ça soit avec son obsession de trois jours pour les roses jaunes (tout le monde à du s'habiller en jaune, et alors qu'ils assistait à un concert symphonique, Harry les à fait tous lancer les roses sur la putain de scène). Ou son engouement pour le mot « paon » qui l'a amené à relâcher des putains de paons sur la pelouse de la maison de campagne de Zayn tandis qu'ils jouaient au croquet (« C'est mon animal spirituel, »avait-il dit d'une voix trainante). Ou ses passades particulièrement énervantes ou il tombe amoureux de poignées de portes antiques et refuse d'ouvrir les portes qui n'en possèdent pas, obligeant de ce fait les autres à ouvrir les porte pour lui à longueur de journée, tous les jours. Louis tirait avantage de celle là en lui claquant les portes au nez à chaque occasion. C'était plutôt merveilleux en réalité. C'était un bon 'truc'.

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