𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟾

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          La respiration légère, Kaéla ouvrir les yeux en sentant une douce pression sur sa tête

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La respiration légère, Kaéla ouvrir les yeux en sentant une douce pression sur sa tête. Elle était allongé sur son flanc gauche pour ne pas que la blessure a sa tête ne se retrouve sur l'oreiller.
Lorsque sa vue s'ajusta à la pénombre, elle remarqua enfin Minho qui, en la voyant enfin réveillée, avait cessé tout mouvement. Ils s'observèrent dans les yeux pendant de longues secondes, immobiles, silencieux.
Mais rassurés et soulagés.
La coureuse se redressa et, sous la surprise générale, vint enlacer le maton. Elle n'avait pas remarqué Newt, Thomas et Alby qui se tenait dans le coin de la pièce, mais elle s'en fichait.
Minho répondit immédiatement à son étreinte, la serrant contre lui aussi fort que possible sans lui faire mal. Il nicha sa tête dans son cou.
Le coureur ne voudrait pas l'admettre, mais en la voyant aussi mal en point... jamais il n'avait eu aussi peur.
— Comment tu te sens ? Demanda t-il après de longues, confortables secondes.
— J'ai l'impression qu'un troupeau de bison m'a marché sur la tête. Chuchota t-elle comme réponse.
Ses yeux s'étaient entre temps fermés pour profiter de ce contact rassurant. Elle se sentait bien, apaisée, et n'avais pas l'intention de le laisser aller de si tôt.
— Restons comme ça encore un peu... s'il te plaît.
— Autant que tu le voudras, miss coureuse.
Elle hocha la tête, chuchotant un bref merci. Kaéla avait complètement ignorée les trois autres personnes dans la pièce et, après de longues minutes, elle finit par se détacher, essuyant les larmes qui perlaient discrètement aux coins de ses yeux.
— Qu'elle heure est-il et combien de temps ai-je dormi ? Avait-elle alors demandé, faisant sourire ses amis.
— Même après une situation aussi traumatisante tu ne perds pas le nord ! S'exclama Newt en ricanant avant de poursuivre. Il est huit heure du matin et tu n'as dormir qu'une poignée d'heure.
— Pourquoi le nouveau est là ?
          — Parce qu'il est trop curieux et fourre son nez partout depuis qu'il est arrivé.
          Thomas fit la grimace, ce qui fit sourire les zonards. Mais ils reprirent leur sérieux assez rapidement, l'air grave.
          — Mais il semble y avoir autre chose. Parlez. Clama la jeune fille, elle aussi devenue sérieuse.
          Minho soupira.
          — Ka'. Depuis que tu es revenue, la porte ne s'est pas ouverte.
Un silence s'installa. Lourd. Elle n'arrivait pas à dire si ce qu'elle avait entendu était la réalité.
— Hé ! Tu dois rester ici !
Sans prendre en compte l'avis de ses amis, Kaéla s'enfuit à l'extérieur. Ses pieds nus frissonnèrent face à l'herbe fraîche et elle dit placer une main devant ses yeux pour cacher les rayons hardants du soleil. Au loin, l'interminable porte était effectivement complètement fermée.
— Merde... Mais qu'est-ce qui se passe..?
— Si seulement on pouvait te répondre.
Le groupe se tenait en ligne, l'un à côté de l'autre, à observer l'horizon. Kaéla, entre Minho et Newt, ne put s'empêcher de soupirer.
— Les choses changent... tout ça devient de plus en plus incohérent.
Newt tourna la tête vers son amie.
— Ben... est encore dans le labyrinthe. Il n'a pas réussi à revenir à temps. Lança t-il.
Kaéla ne put s'empêcher de frissonner.
— Il s'est fait piqué...
L'annonce jette un froid. Thomas, qui ne comprenait rien, lance un regard perdu à ses compagnons qui ne lui lancent même pas un regard, trop occupés à observer la jeune fille d'un regard ahuris.
— Tu te fous de moi. Clame Minho. Mais elle secoua la tête, confirmant ses craintes.
— Et c'est lui qui y'a fait ça..? Demanda t-il en pointant sa tête. Cette fois-ci elle hocha la tête, toujours les yeux vissés sur la grande porte.
Minho Serra les poings.
— Racontes moi ce qui s'est passé. En détail.
Avec un soupire, Kaéla planta ses yeux dans ceux du maton.
— La section deux s'est ouverte, Minho. Elle s'est ouverte devant nos yeux. Mais... bon sang Minho, tu aurais dut voir ça. C'était... totalement différent. La section deux qui est normalement constituée de vide, avec comme seuls moyens d'exploration de petits chemin... était maintenant pleine de murs extremely hauts, so bien que le soleil ne se rendait pas au bout. C'est comme si... comme si le sol en entier s'était élevé. Comme si les chemins s'étaient transformés en murs et que le fond du gouffre était devenu le plancher. C'est à n'y rien comprendre...
Minho l'observait sans vraiment l'observer. Il réfléchissait.
— Et ensuite ? Pressa Newt.
Kaéla lança un regard vers Thomas, qui observait et écoutait en silence. Elle attrapa un bac et lui lança dans les bras.
— Tiens, le bleu. Vas chercher du terreau. On doit parler entre membres du conseil.
Newt ne put s'empêcher de ricaner mais Thomas lui lança un regard noir.
— Je peux savoir pourquoi tu ne m'aimes pas ?
— Je n'ai jamais dit que je ne t'aimais pas. Mais je ne te fais pas encore confiance. Après tout, tu n'es ici que depuis... deux jours à tout casser.
Newt intervint, posa sa main sur l'épaule du bleu.
— Ne lui en veut pas, Thomas. Elle a toujours eu du mal à faire confiance aux autres. Mais ça viendra. Pour le moment, vas chercher le terreau et amène le aux champs qui sont là bas. Dit-il en pointant une partie de la zone assez éloignée d'eux mais proche de la forêt. Il continua ensuite : ils en auront grand besoin.
Déçu, Thomas finit par obéir avant de se diriger vers le bois pour chercher le fameux terreau. Les deux garçons se tournèrent vers elle lorsqu'il fit assez loin, l'incitant à continuer.
— Nous avons commencé à explorer. Je pensais qu'il resterait derrière moi, entrant dans un des chemins... mais ce n'était pas le cas. Lorsque je me suis retournée, il n'y avait aucune trace de lui. J'ai cherché un bon moment avant de le trouver dans un autre chemin adjacent au mien. Il était dos à moi. Je n'ai rien remarqué sur le coup, mais lorsqu'il s'est tourné, j'ai pu réellement l'observer. Des yeux injectés de sang, de longue, épaisses veines valsant du bleu ou violet sur ses joues, une respiration douloureuse et sifflante...
Elle frissonna.
— Il n'avait plus rien... d'humain. C'était une bête, un monstre tout aussi terrifiant qu'un cerbère. Voir même plus, je dirais... parce que c'était mon ami.
Kaéla soupira.
— Et puis j'ai couru. Il a tenté de se jeter sur moi mais j'étais plus rapide. Je me suis arrêtée lorsque je n'entendais plus ses pas derrière moi. La seconde suivante, j'étais projetée sur le mur le plus proche, cognant ma tête sur le coin de la pierre. Il a balancé son pied dans mes côtes... et a disparu. Après ça c'est flou, le souvenir d'avancer lentement, de tomber un nombre incalculable de fois... et le noir.
— C'est la que je t'ai trouvé. Lance Minho, ce qui la fit sourire.
— Merci d'être venu à mon secours, preux chevalier.
L'asiatique sourit.
— Il était de mon devoir de sauver une princesse en difficulté.
Newt ricane à côté d'eux, levant les yeux au ciel.
— Ok, les tourtereaux, vous vous ferez les yeux doux plus tard.
Les trois amis rigolèrent ensemble, et le blond fut surpris de voir qu'aucun d'eux n'avait nié ce genre de sentiment.
Et il fut heureux.
Terriblement heureux.
Heureux pour son meilleur ami Minho, mais aussi heureux pour sa sœur de cœur Kaéla. Ils étaient tous les deux des êtres solitaires... mais même les solitaires avaient besoin de quelqu'un sur qui compter.
Et ils s'étaient enfin trouvés.
Peut-être n'avaient-ils pas encore entièrement réaliser ce qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre, mais ça ne tarderait pas à exploser.
Au loin, un cri. Perçant.
De la forêt sortait Thomas en hurlant, agitant les bras en l'air et criant à l'aide.
Derrière lui... se trouvait Ben. Il pourchassait le nouveau, furieux.
Les trois amis observèrent la scène pendant une seconde, ahuris. Ils se posaient tous la même question.
Comment ben a t-il fait pour venir dans la zone si la seule porte est fermée ?

Coureuse (Maze Runner)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant