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lundi- 08h00

je ne suis pas terifiée par l'amour mais par les gens. car des gens mauvais, j'en ai rencontré. depuis la primaire je me faisais harceler, martyriser et ridiculiser par les autres enfants. et il y avait ce garcon, qui m'attirait. je pensais que c'etait de l'amour, mais en realité non. je le trouvais juste vraiment beau, mais mon cerveau d'enfant me disais que j'etais amoureuse. alors mon reve etait de sortir avec lui. et un jour, avec le peu de courage qu'il me restait, je me suis approchée de lui. je lui ai demandé si il voulait bien etre mon petit copain. et quelle fut ma surprise quand il me repondit "oui ! ". j'etais la petite fille la plus heureuse du monde. mais je ne conaissais pas la suite de l'histoire.. et elle etait desastreuse.

je ne veux pas vraiment revenir sur ce fait. pas maintenant. donc oui, j'etais terifiée d'aimer un parfait inconnu. ma motivation pour aller au travail, c'etait l'espoir de le revoir. j'allais de plus en plus mal. plus les jours passaient et plus je me renfermais. et j'avais peur. ce matin quand j'arrivais au café, jisung revint encore me parler.

- peut etre que tu veux pas me parler sana, mais il faut etre dupe pour ne pas voir que tu vas mal.

je le regardais, et sourit, comme pour le rassurer.

- ne t'inquiete pas jisung, je m'en sors tres bien toute seule alors arrette de t'inquieter.

il marmona quelque chose avant de se diriger vers le comptoir. les matinées etaient longues, j'attendais desesperement 10h00 pour voir si il allait venir. mais ce matin non plus il n'était pas venu. j'etais desesperée de devoir attendre sans rien pouvoir faire. a la pause je decida de partir seule, jisung lui discutant avec yuna.

je n'ai pas eté prendre mon café. j'ai juste marché, sans destination précise. les gens me regardaient bizarrement, comme si j'etais folle. je finis par m'asseoir sur un banc. je ne pensais plus a mon travail. je ne pensais pas que j'allais arriver en retard. je ne pensais a rien de tout ca. juste a lui. sans m'en rendre compte, les larmes coulerent d'elles meme. tout ce que j'avais gardé au fond de moi etait en train de sortir.

alors que je pleurais encore et encore, une personne s'approcha de moi.

- est ce que tout va bien ?

j'avais reconnu cette voix, je la reconnaitrais parmis mille.

-Soulmate.Where stories live. Discover now