13.2- Dans l'obscurité

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Mon portable sonne, j'ai un message de M.M :

< Petite chipie, tu as payé le resto ! Merci mais tu n'aurais pas dû tu étais mon invitée.
J'ai besoin de quelques instants encore, je ne suis pas prêt. >

J'attends patiemment jusqu'au prochain message :

< C'est bon, tu peux me rejoindre, je t'attends. >

Je rentre dans sa chambre qui est à peine éclairée par une faible lumière qui émane des rideaux. Je vois à peine les contours de M.M debout et je devine une bouteille entre ses mains.

- C'était donc pour ça cette attente !
- Tout à fait, veux-tu du champagne ?
- Comment résister ! N'oublie pas de mettre le doigt, le taquiné-je.
- Le doigt, je vais le mettre mais soit patiente car j'ai une meilleure idée de l'endroit où l'introduire, dit-il d'une voix langoureuse

Cet homme sait comment me parler pour m'émoustiller avant même de me toucher. Il ouvre la bouteille et nous sert une coupe en rigolant :
- Je peux plus facilement gérer avec un minimum de luminosité, dit-il en me tendant une coupe.
- Merci M.M.
- Merci à toi Lollipop pour le resto et d'être là !

La faible lueur nous permet de nous suggérer légèrement. C'est plutôt agréable de se voir sans trop en découvrir. Il s'approche de moi et capture mes lèvres dans un tendre baiser. Nous portons nos verres à nos bouches assoiffées. Le doux breuvage du champagne me grise, c'est un excellent aphrodisiaque à ce qu'il paraît, même si la présence de ce bel étalon suffit à me rendre complètement humide. Je bois quelques gorgées pendant que M.M passe derrière moi, embrasse mon cou, descend sur mon trapèze et mordille l'arrondie de mon épaule. Il remonte lentement en faisant glisser sa langue sur ma peau fiévreuse. Il respire mes cheveux.

- J'aime ton odeur, tu sens le bonbon...attend non...la barbe à papa !
- Y a de la cerise, je crois !
- En tout cas, j'aime beaucoup. Ton parfum me rend complètement fou !

Ses mains rafraîchies par la bouteille de champagne viennent me caresser et me donner la chair de poule. Il dégrafe mon soutien gorge puis il baisse mon shorty.

- Allonge-toi sur le ventre.

Comme ordonné, je me place sur les draps soyeux du lit. Éloignée de la fenêtre, je ne vois rien mais je le sens se poser près de moi puis un liquide effervescent voir piquant... cela doit être le champagne... vient ruisseler le long de ma colonne vertébrale. Mon homme mystère vient lecher le breuvage du centre de mes omoplates jusqu'à la cambrure de mon dos, où il aspire littéralement le champagne en même temps que ma peau. Il continue de descendre au niveau de mon coccyx et me demande:

- Tu veux toujours que je joue avec tes fesses ?
- J'en ai très envie, oui.

Il fait glisser des bulles sur ma raie et la lèche comme s' il voulait tout récupérer mais il ne s'y attarde pas longtemps. Il remonte en me léchant jusqu'à ma nuque. Son membre vient se frotter contre mes fesses.

- J'espère que t'as prévu de passer ta nuit avec moi ? Parce que je veux baiser lentement ton cul et ta chatte jusqu'au petit matin.

Il me rend complètement folle. J'aime qu'il me parle cru, ça ne sonne absolument pas vulgaire dans sa bouche, bien au contraire, cela m'excite tellement. Des chatouillis viennent inonder mon ventre. C'est ça l'expression « avoir des papillons dans le ventre » ? Certainement !

- Occupe toi bien de moi et je resterai.
- À tes ordres Lollipop.

Mon entrejambe se réchauffe et se lubrifie encore plus. Il redescend à ma raie et il me fait relever les fesses pour me mettre à quatre pattes. Il fait couler du champagne sur mon anus et le lèche en même temps. Sa langue tournoie autour de mon cercle et le pénètre tout doucement. Sa main se glisse à mon bourgeon déjà gonflée de désir. Je ne sais plus où donner de la tête, je ne suis que gémissement. Il continue et alterne ses coups de langue avec ses doigts jusqu'à ce que je crie à l'orgasme. Il ne me laisse pas de répit et vient taquiner de son doigt mon anus rempli de ma moiteur. Il l'insère petit à petit et une fois au fond, il se met à faire ces cercles pour dilater les muscles de mon rectum. En même temps, il pénètre également mon vagin de sa langue. Quand il se retire de tous mes orifices, je ressens un vide immense. Je suis à bout de souffle, excitée et toute tremblante tellement le plaisir est intense. Il prend un des préservatifs posés sur la commode et je pose ma tête sur le matelas alors que mes fesses rebondies sont toujours relevées. Il prend du lubrifiant puis il frotte sa longueur contre mon petit trou. Il me titille un moment de son gland puis il rentre lentement de toute sa grosseur et reste immobile pour me laisser le temps de m'habituer. Il commence à créer de doux va-et-vient. Au début je ne peux pas dire que j'ai mal mais c'est comme si je ressentais une gêne qui petit à petit se dissipe en réel plaisir.

Lollipop, celle qui oseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant