71. Ne pas lui tourner le dos

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Quelque chose n'allait pas, mais il ne savait pas quoi. Et j'allais faire en sorte qu'il ne le sache jamais.

Je voulais à la fois le rassurer et détourner son attention. Mais il paraissait déterminé à se rendormir. Je restai éveillée dans le noir un moment, mais la fatigue finit par me rattraper.


J'ouvris les yeux dans une luminosité inhabituelle, nous n'avions pas fermé complètement les rideaux. Un rayon de lumière tombait juste sur ma joue. J'étais encore engourdie de sommeil, mais mon esprit retrouva vite la mémoire des derniers événements.

J'étais sur le coté gauche. Hassan dormait derrière moi, mais je le sentis bouger, lui aussi était sur le point de se réveiller.

J'étais encore somnolente, mais sa chaleur, sa proximité, je voulais en profiter un peu plus. Je tentai ma main derrière et trouvai son bras, que je ramenai sur moi.
Il émit un grognement, mais il se laissa faire.

Je sentais son corps derrière moi, le long du mien. Son bras sur mon corps ne pesait pas. Il me réchauffait. Je fermai les yeux, consciente que je devais profiter de ce moment trop rare.

La maison était encore silencieuse, il devait être tôt...


Sa main était posée sur mon ventre.

Je la fis glisser sous mon tee-shirt, sur mon sein, et je la pressai. Pour toute réponse, il resserra ses doigts sur mon sein, et je sentis aussitôt mon entrejambe s'humidifier.

Il se réveillait petit à petit, mais n'était pas encore complètement conscient. Sa main me caressait, et je poussai un léger soupir, en me cambrant.
Mes fesses vinrent s'encastrer dans le creux de son corps, et il poussa un grognement guttural à peine perceptible. Sa main pressa mon sein, et il enfouit sa tête dans mon cou.

A présent beaucoup plus réveillé, il poussa le bas de son corps contre le mien avec un autre grognement. Pour toute réponse, je baissai mon pantalon de pyjama jusqu'à la moitié de mes cuisses. Je le sentis remuer derrière moi, et la peau de ses cuisses toucha les miennes. Presque aussitôt, son sexe vint au contact de mes fesses. C'était chaud et mouillé. Et très doux.

Il avait enlevé complètement son caleçon et sa main avait quitté mon sein, à mon grand regret.

Nous nous sommes immobilisés comme cela, sous la couette. Au chaud. Le bas de nos corps dénudés, le haut toujours habillé. Et toujours sans parler.

Sa main revint sur moi, mais elle caressait mon flanc, mes côtes, mon ventre. Je sentais dans mon oreille son souffle s'accélérer.

Entre mes fesses, son pénis durcissait aussi et mon entrejambe commença à avoir très très chaud. Sa main plongea alors sous mon ventre. Et il me toucha enfin.

J'aspirai une grande goulée d'air en me cambrant encore plus en arrière, il me retint. Il passa son autre bras sous ma tête, pour mieux me positionner.

Ma main chercha son corps derrière et je lui fis comprendre que je l'attendais. Il se positionna et donna un coup de rein pour me pénétrer, après avoir constaté que j'étais plus que prête. Nous étions un peu plus réveillés, mais pas non plus complètement conscients. Il y avait quelque chose de très primitif dans cette façon de faire l'amour au réveil. Pardon, non, de baiser, pour être vraiment juste.

J'avais les yeux fermés, et j'ai absolument sûre que lui aussi, nous n'avions pas besoin de nous regarder.


Il me remplissait. C'était tellement satisfaisant que je contractai mon périnée pour le retenir un peu plus longtemps. Un gémissement lui échappa. Ses doigts caressaient mon clitoris. Je lui avais montré exactement où le stimuler et il avait bien retenu la leçon. J'aimais aussi beaucoup quand il y mettait la langue, mais en attendant, ses doigts faisaient tout à fait l'affaire. Il pensait à son plaisir mais aussi au mien. L'un répondait à l'autre.

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