L'aide inespérée

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    En chemin, le milliardaire interpelle la voix du portail et la somme de prévenir Steve Rogers de son arrivée. Tony Stark dépose la jeune femme devant l'entrée et, tandis que son armure se rétracte toute seule, il l'invite à la suivre dans les couloirs. Enfin, ils entrent dans une grande pièce qui semble être un logement. Une grande majorité de la pièce est vitrée. En son centre, des escaliers montent vers des demi-niveaux. Juste à gauche, devant les fenêtres, un immense salon avec de grands canapés qui ont l'air bien moelleux. Sur la droite, une cuisine tout en long devancée par un comptoir massif et précédant une sorte de salle à manger.

    Le philanthrope suggère à la jeune femme de prendre place sur une des chaises tandis qu'il verse une bonne dose d'alcool dans un verre et le pose devant Gabrielle.

    — C'est pour vous requinquer !

    Tout en grimaçant, la médecin accueille favorablement le liquide brûlant qui coule dans sa gorge. Le Captain arrive au même moment, un peu affolé.

    — Tout va bien docteur Ross ?

    — Oh ! Captain, vous auriez dû voir comment elle fait apparaître un casque de moto avec ses mains... explique le milliardaire en imitant le geste qu'elle a fait. Et j'ai rêvé où vous avez éteint le moteur en posant votre main sur la moto ?

    — Tony, laissez-la respirer un peu.

    — Vous avez donc la possibilité d'agir sur tous les éléments ?

    — Tony !

    — Comme dans tout pouvoir, il y a des exceptions monsieur Stark. fini par répondre la jeune femme après avoir terminé son verre. Est-ce que c'est possible d'en avoir un autre s'il vous plaît ?

    — Oh ? Vous entretenez le mystère. Je n'aime pas trop ça, mais je respecte. avoue l'homme en se levant pour resservir son invité.

    — Ça suffit Tony ! Racontez-nous ce qu'il vous arrive docteur ? Vous vous êtes blessé ?

    — On m'a frappé. explique-t-elle en touchant son front.

    — Qui ?

    — Je ne sais pas. Enfin, je ne les connais pas. Des hommes sont venus à l'hôpital et m'ont poursuivi. Ils voulaient m'attraper. Au début, j'ai cru que c'était vous qui les aviez envoyés. dit Gabrielle en montrant le milliardaire.

    — Ne me regardez pas, je n'y suis pour rien.

    — Puis j'ai pensé au S.H.I.E.L.D..

    — Pour quelle raison ? demande Steve en fronçant les sourcils.

    — À cause du mec qui est mort il y a quelques jours dans mon service ! En plus, il m'a parlé de mes parents et comme par hasard je les vois réapparaître ce matin. Alors qu'ils sont morts depuis des années. Je n'ai rien compris de tout ce qu'il s'est passé aujourd'hui. explique-t-elle en reprenant une gorgée du breuvage que le milliardaire a déposé devant elle.

    — J'avoue que je ne comprends pas tout non plus.

    — Oui. Désolée... Je m'emmêle un peu les pinceaux. Je vais reprendre depuis le début. J'ai perdu mes parents il y a de nombreuses années. Mes souvenirs sont ce qu'on a bien voulu me raconter à ces époques. Que ma mère est morte d'un cancer et mon père dans un accident de voiture. Je n'ai jamais remis en cause ce qu'on m'a expliqué à l'époque. Mais vous voyez, je suis la petite dernière d'une fratrie de quatre. Mes frères et sœurs m'ont rarement impliqué dans ce genre de sujet. Bref ! Il y a deux jours, un homme blessé par balles est arrivé à l'hôpital. Je ne l'avais jamais vu de ma vie. Et pourtant, juste avant de mourir, il m'a dit clairement « Gabrielle, vos parents sont vivants ! ». Il a utilisé mon prénom !

Les Barrières de la Mémoire 1Where stories live. Discover now