Abandonne moi...

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Le média ça n'a rien à voir, de base c'était pour un petit projet sur greed island, donc... Bref, bonne lecture ^^

Killua: GON, ATTENDS!

La voix déformée par son cri de supplice, courant après son petit ami qui quittait la maison avec un sac sur le dos, Killua le suppliait depuis qu'il s'était levé de ne pas partir à la recherche de sa soi-disant mère.
De son réveil à 8h30 pour tenter de le stopper et maintenant le voyant s'en aller, Killua avait essayé de le résonner 17 fois.
À 10h30, un samedi, alors que généralement ils seraient encore au lit à se câliner, Killua se battait psychologiquement pour ne pas céder aux larmes face à son petit ami, qui semblait plus que sérieux et un poil agacé de se faire poursuivre par celui qui voulait l'empêcher de retrouver sa mère.

Gon: Killua, je ne te le répéterai pas encore une fois! Je n'ai pas l'intention de céder à ton caprice!

Killua: Un caprice? Mais bordel de merde, Gon, j'essaie de te protéger, là! Tu te rends compte que je suis mort d'inquiétude depuis que tu m'as dis que tu partais il y a 3 jours?

Gon: Et je t'ai dis que tu n'avais pas besoin de t'inquiéter! Je sais ce que je fais et j'ai bien l'intention d'y aller! Avec ou sans toi, Killua!

Killua: Tu... Tu plaisantes?

Le beau Zoldyck n'en revenait.
Gon était devenu si peu compatissant envers lui en à peine 3 jours.
Il n'écoutait même plus ses inquiétudes et se fichait de ce qu'il pensait.
Il le savait têtu au point de ne jamais changer d'avis sur ses décisions, mais pas au point de le traiter comme s'il n'était personne pour lui.
La veille, alors que c'était leur 9 mois, Gon était parti toute la journée sans donner de nouvelle, sans dire où il allait, ayant entraîné une nouvelle dispute, qui s'est fini avec un Gon sur le canapé et Killua incapable de s'endormir rapidement dans le lit, bien trop triste pour se reposer.

Killua: Alors ça y est? Tu t'en va sans même écouter ton propre petit ami? Tu me mets encore à l'écart, comme au NGL?

Gon: Pourquoi parles-tu de ça maintenant?

Killua: Pourquoi me traites-tu comme un inconnu?

Gon: Tu me connais pas cœur, Killua, tu sais très bien comment je suis!

Killua: Oui, je te connais! Je te connais si bien que je savais que tu ne changerais pas d'avis il y a 3 jours! Mais là, tout de suite, je ne te reconnais pas! Alors oui, je sais que tu es têtu, je sais que tu as des principes et que tu aimes les respecter, mais il y a un minimum de savoir-vivre quand on est avec quelqu'un!

Gon: Quel est le rapport avec mon départ?

Killua: Le respect, Gon! Tu ne penses qu'à toi, avec ton histoire à dormir debout! Tu sais quoi, je vais être honnête avec toi! Ton père, je ne peux pas me le voir et il a beau m'avoir aidé après mon agression, je sais très bien ce qu'il pense de notre relation! Comment il nous appelle, sa façon incomparable de débarquer quand on a un moment d'intimité tous les deux... J'en ai plein le cul, de devoir supporter cette situation, Gon!

Gon: Alors viens avec moi! Viens avec moi et si tu as raison, je te laisserais te venger autant que tu veux!

Killua: Me venger? Tu plaisantes, ou quoi? Je ne suis pas rancunier au point de me venger! Et puis tu crois vraiment que je vais te suivre? Tu n'en a strictement rien à faire de ce que je ressent, alors pourquoi je devrais écouter tes désirs?

Gon: Tu as raison... Je ne vais pas te le demander encore une fois... Je vais y aller seul...

Le vert tourna les talons sans dire quoi que ce soit de plus, ajustant l'une des lanières de son sac à dos en avançant vers sa nouvelle destination.
Killua l'observa sans bouger, pétrifié par la scène qui se déroulait sous ses yeux alors qu'il n'attendait qu'une seule chose, que son corps se mette à bouger et qu'il l'empêche de partir.
Mais il n'en fit rien.
Il le laissa continuer, encore et encore.
Il le laissa partir.

KillugonWhere stories live. Discover now