── 𝒃𝒖𝒕 𝒊𝒇 𝒊 𝒉𝒖𝒓𝒕 𝒚𝒐𝒖,
𝒊'𝒅 𝒎𝒂𝒌𝒆 𝒘𝒊𝒏𝒆 𝒇𝒓𝒐𝒎 𝒚𝒐𝒖𝒓 𝒕𝒆𝒂𝒓𝒔. ❞
❝ my angel, my darling,
i beg you to come back.
save me from this agony that you caused.
My angel, come back.
Come back to me. ❞
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LE BRUIT DE LA FOULE NE SEMBLAIT PAS aider à faire taire les pensées qui hurlaient sans cesse dans la douloureuse tête de Theodore Nott. Il y a quelque heures, Theodore était venu se refugier dans ce bar en espérant oublier son cauchemar de la veille qui ne faisait que de le hanter, toute la journée, ce mauvais rêve le suivait sans cesse.
Il mangeait le cauchemar faisait surface. Il buvait il recracha l'eau. Il se douchait, il coupait l'eau immédiatement par peur qu'elle ne se transforme en sang comme dans son rêve angoissant.
Le jeune Nott avait arrêté de faire le compte du nombre de verres qu'il avait bu. Le serveur eut pitié de lui, vu son état, et ne le mit pas dehors tant qu'il ne dérangeait personne. Theodore était beaucoup trop absorbé par ses pensées pour porter une quelque conque attention aux inconnus qui l'entourait.
Il n'arrêtait pas de voir du sang partout.
Sur ses mains, sur son visage et par terre.
Il entendait des cris surtout, des cris à elle.
Ça le rendait encore plus fou que ce qui ne l'était déjà, il avait l'impression qu'il en était la cause de cette douleur, de sa douleur à elle, il ne supportait plus de porter le poids de la culpabilité depuis cette fameuse nuit.
Il n'en pouvait plus.
Ça faisait deux ans pourtant, il ressentait chaque émotion si fortement qu'il avait l'impression que tout cela c'était passé seulement hier.
Il en était convaincu que ce n'était pas sa faute, mais les cauchemars qui n'était qu'un reflet de la réalité, lui prouvèrent de plus en plus qu'il en était l'unique responsable.
La démence le rattrapait facilement aussi, du moins c'était ce que les autres lui répétait.
Son père, ses amis et elle aussi.
Il l'apercevait de temps à autre, ce n'était qu'une ombre mais il était convaincu que c'était elle. Il reconnaissait son odeur, sa démarche et son rire.
Ce n'était que des hallucinations, mais il s'y raccrochait quand même. Il préférait s'attacher à une illusion plutôt à la dure vérité qui lui faisait perdre la raison avec le temps.
