── 𝒃𝒖𝒕 𝒊𝒇 𝒊 𝒉𝒖𝒓𝒕 𝒚𝒐𝒖,
𝒊'𝒅 𝒎𝒂𝒌𝒆 𝒘𝒊𝒏𝒆 𝒇𝒓𝒐𝒎 𝒚𝒐𝒖𝒓 𝒕𝒆𝒂𝒓𝒔. ❞
❝ my angel, my darling,
i beg you to come back.
save me from this agony that you caused.
My angel, come back.
Come back to me. ❞
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
𝐢 𝐡𝐚𝐭𝐞 𝐮 𝐢 𝐥𝐨𝐯𝐞 𝐮 - 𝐎𝐥𝐢𝐯𝐢𝐚 𝐎'𝐛𝐫𝐢𝐞𝐧, 𝐆𝐚𝐫𝐫𝐞𝐭𝐭 𝐍𝐚𝐬𝐡
━━━
DURANT TOUTE LA DANSE ENTRE LES deux verts et argents, aucun ne lâcha du regard l'autre. C'était impossible, surtout lorsqu'une tension et une attraction aussi forte les liaient. Chacun refusait de perdre cette bataille.
Leurs mouvements étaient synchronisés, bougeaient au rythme ralenti de la musique, et appréciait la mélodie des battements de cœurs de chacun.
Leurs cœurs qui battaient pour l'un et l'autre.
Evidemment qu'ils ne se l'avoueraient jamais.
Theodore rapprocha Charlotte encore plus près de lui de sorte qu'il sente son souffle brûlant sur son visage et il glissa ses mains autour de sa taille fermement, refusant de la lâcher pour l'instant.
Il plongea son regard chocolat noir dans celui de l'émeraude, et ne vit que le reflet de ses propres émotions. Le miroir de ce qu'il ressentait.
La peine.
Le manque.
La colère.
Et l'euphorie.
Ce genre de mélange émotionnelle n'annonçait généralement rien de bon, pourtant Theodore se sentit parfaitement bien, meilleur que d'habitude. Était-ce la faute de l'alcool ?
Ressentirait-il tout cela le lendemain en étant sobre à nouveau ?
Leurs lèvres étaient dangereusement proches, tout autant que le désir qui ne fit qu'augmenter avec la proximité des deux verts et argents. Et soudainement Theodore sentit une fissure en lui, une fissure dans son cœur en pierre.
Son organe vital se brisa pour brûler avec feu et passion.
Pour elle et seulement pour elle.
Il prolongea le baiser, ne voulant absolument pas lâcher le fruit de son addiction. Il y avait enfin goûté et s'accrochait à elle comme un nourrisson avec sa mère.
Impossible à séparer.
Malheureusement pour lui, Charlotte Rosier rompu le baiser.
- Nous...nous ne devrions pas faire ça. C'est interdit, dit-elle en se détachant de lui.
- Tu en avais envie pourtant, répond Theodore avec défi.
- Non, c'est pour ça que je t'ai repoussé.
- Tu ne m'as pas repoussé tout de suite pourtant. Tu aurais dû si tu prétends ne pas vouloir de ce baiser, déclara Theodore.
La jeune Rosier demeura silence face aux paroles du jeune Nott, qui avait raison. La manière dont ces paroles étaient si véridiques surprirent Charlotte.
- Peut-être que j'en avais envie, peut-être pas. Qui sait ? taquina-t-elle.
- Ne te mens pas à toi-même la désespérée, on sait tous les deux que tu en avais envie tout autant que moi, dit-il en la fixant droit dans les yeux.
Un silence tendu s'installa entre les deux verts et argents durant lequel une bataille de regard s'était lancée. Qui lâcherait l'un en premier ? Chacun refusait de perdre à ce jeu qui c'était installé entre eux depuis leur première rencontre.
Un jeu qui finirait par les ramener au point de départ.
Aux côtés de l'un et l'autre.
- Theo' il faut que tu viennes, arriva Blaise en riant vers son ami.
Blaise réalisa qu'il venait d'interrompre quelque chose entre les deux protagonistes, il lança un regard vers son ami et comprit.
- Oh...je vois que je viens d'interrompre quelque chose, haussa-t-il ses sourcils Blaise.
- Absolument pas Blaise, tu n'as rien interrompu, répond Nott froidement avec un petit rictus.
Le jeune Nott lança un dernier regard vers Rosier qui elle, le fixait déjà avec insistance. Les deux amis allèrent au bar et Blaise bombarda son ami de question.
- Je ne s'avait que tu avais un faible pour tes ennemis Timmy, ria Zabini.
- Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça et je ne ressens rien du tout envers la désespérée si ce n'est de la haine, dit Nott en haussant les épaules tout de même quelque peu tendues.
- Tu sais ce qu'on dit : la haine n'est souvent que de l'amour dissimulé par un chagrin, déclara Zabini en tapotant l'épaule de son ami.
- Je ne s'avait pas que tu étais devenu Blaise le philosophe, ironisa Theodore.
- A toi de voir comment tu prends mes paroles. Je n'ai pas toujours raison mais cette fois-ci je suis sûre de ne pas avoir tort, affirma le jeune Zabini en souriant.
- On verra bien Blaisey le sage, ria Theodore tandis que son ami le suivi dans son rire.
La soirée c'était plutôt bien passé, les deux jeunes hommes Serpentard avait passé le reste de la soirée à boire, danser et flirter de temps à autre avec la longue file de filles qui les désiraient.
Cela n'avait pas vraiment plus à la jeune Rosier qui avait observé le jeune Nott tout le reste de la soirée depuis qu'il l'avait quitté. Il se défoulait comme si de rien n'était, comme s'il ne ce n'était rien passé entre eux.
Si seulement elle savait ce qui se passait dans l'esprit de Theodore Nott. La manière dont les pensées de Nott tournèrent toujours et encore autour d'elle. La manière dont il imaginait le contact de sa peau avec elle, le goût de ses lèvres.
Ses yeux qui était l'objet de tous ses désirs.
Ses désirs qui tournèrent petit à petit en une obsession malsaine avec le temps. Une obsession qui l'empêchait de dormir, il n'arrivait pas à fermer les yeux sans qu'une image d'elle ne refasse surface.
Seulement...
Il était loin de se douter qu'elle sera la raison pour laquelle il va perdre la sainteté de son esprit.
