41 - Enjeu de la connaissance

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Pdv Alexandra

Los Angeles , Lycée polis - 16:35 , 13/12

Moi : Leïla je t'en supplie lâche moi.

Elle me lâche à ma demande, comme si j'étais une bombe prête à exploser. J'ai une respiration irrégulière et toujours les mêmes images qui me viennent. Tous le monde paniquent autour de moi mais je ne contrôle plus. Je met mes mains sur mes genoux pour essayer de me résonner. Tous ce qui est autour de moi sonnent comme un sifflement dérangeant. J'essaye de me concentrer sur une seule chose, l'image de ma famille complète au noël dernier. Un des meilleurs moments de ma vie, il y avait une ambiance chaleureuse et agréable. Je sens mon coeur se réchauffer à cette image. Deux mains sur mes épaules me font revenir à la réalité. C'est pas un contact douloureux mais plutôt apaisant, et je sais que c'est Sarah. Car seule Sarah me fait cette effet. Je me redresse et petit à petit le bruit autour de moi réapparaît. La première chose que je vois c'est le visage d'une Sarah inquiète, la deuxième c'est tous les autres qui sont debout derrière elle.

Léo : Nan Sarah ! La touche pas.

Leila : attend de voir.

Je réfléchis pas et me jette dans les bras de la blonde. Elle me sert fort de ses bras qui viennent m'entourer au niveau du dos. Aucune douleur juste le silence, le silence apaisant, celui quand on rentre d'une journée compliqué et qu'on se jette dans le canapé.
Je continue de penser à mes parents pour ne pas repartir dans une crise pendant que Sarah me chuchote de doux mots pour m'apaiser. Quand je commence à me calmer, je m'éloigne en gardant quand même une main sur son bras pour la sentir proche. Je touche mes joues pour vérifier si j'ai pleuré ou non. Mes joues sont sèches, aucune traces de tristesse dessus.

Léo : Ok, c'est nouveau ça. Est ce que ça va Alex ?

Leïla : Sarah est un bon calmant dis donc.

Je ne prête pas attention à leurs messes basses et commence à revêtir le masque neutre que j'arbore d'habitude sur mon visage.

Moi : faut que je rentre.

J'attend pas leurs réponses et pars seulement en secouant la tête. N'oubliant par de prendre mon sac avant, il m'attendait sur la table de pique, celle sur laquelle on était tranquillement installé avant que Leïla arrive. Je marche rapidement vers ma moto et saute presque pour m'installer dessus. Mais quand j'essaie de mettre mon premier gant, mes mains qui tremblent m'en empêche. Je perd patience au bout de 5 secondes et jette le gant par terre, énervée. Je ferme les yeux en basculant en arrière pour m'allonger sur ma moto. J'utilise les exercices de respiration que mon paternel m'avait enseigné quand j'avais du mal à gérer ma colère.

Sarah : Eh beh, pauvre gant...

Je bouge pas de ma position quand je l'entends mais un léger sursaut traverse mon corps. Elle ramasse mon gant par terre. Je suis partagé entre le fait d'être énervée contre elle car elle vient vers moi quand je suis énervée et mal, et le fait qu'elle vienne au bon moment pour m'aider.

Moi frustré de cette mauvaise journée : j'ai pas dormi correctement depuis trois jours, j'ai plus de boxe et j'ai eu un 11 en Géopolitique.

Sarah : Hum hum, je sais.

Elle met le gant sur le réservoir de ma moto. Je bouge toujours pas, j'ai même les yeux fermés.

Sarah : Leïla nous dit de venir demain soir chez elle.

Moi : On y sera alors.

Je sens sa main glisser sur mon genou droit, celui le plus proche d'elle. En silence elle commence de léger va et viens de son pouce contre le tissu de mon jeans.

Bust Where stories live. Discover now