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PDV ÉNORA

     Lorenzo s'est calmé après quelques minutes. Et moi aussi, puisque, prise d'émotions, je me suis mise à pleurer. Mais ça n'empêche toujours pas à la pluie de s'arrêter.

Moi : tu dois être fatigué. En plus, on a encore une deuxième douche à prendre et des kilomètres à parcourir avant de rentrer à la maison. Alors, nous ferions mieux de nous dépêcher.

     Je lui prends la main, et lui relève la tête. C'est bizarre de voir un homme pleurer, mais...

     C'est tout aussi attendrissant.

     Je lui embrasse le front en pensant à cela. Nous allons, main dans la main, en direction du yacht. Nous y montons, et William se charge de ranger les marches en fer.

William : votre cabine c'est la troisième porte à votre gauche à l'étage supérieur.

Moi : merci.

     Je nous mène, mon âme sœur et moi, dans notre cabine, et dès que nous y sommes, je pousse Lorenzo vers la cabine de douche, l'accompagnant.

Moi : ne t'imagine rien, d'accord?

     Il esquisse un petit sourire alors que je lui déboutonne sa chemise.

Moi : débrouille toi pour le reste.

     Je lui fais un clin d'œil et vais derrière lui, pour ensuite retirer mon pull-over et mon T-shirt, puis mon pantalon, restant ainsi en sous-vêtements.

     Alors que je relève la tête, je me fais plaquer contre le mur froid de la cabine de douche, le corps de mon âme sœur contre le mien, et ses lèvres ayant déjà capturé les miennes. En plus, il a osé ouvrir le robinet pour que l'eau nous tombe dessus. J'enroule mes jambes autour de sa taille après avoir laissé tomber ma petite culotte, et mes bras autour de son cou. Il dégrafe mon soutien-gorge tout en abandonnant mes lèvres pour attaquer mon cou. Il me mord la peau de cette partie assez fort pour me faire gémir, et l'aspire pour y laisser sa marque. Il m'a fait un suçon... Qui sera très visible si je ne le cache pas plus tard.

     Il fait doucement glisser sa main droite de ma côte gauche à ma hanche, l'autre toujours au mur, près de ma tête.

Moi : Lorenzo...

     J'essaie de le faire entrer en moi, voulant juste que la braise en moi soit éteinte, mais il n'est pas de cet avis. Il veut me faire languir et le supplier, et ça, je ne le supporte pas. J'ai besoin d'être satisfaite.

Moi : Loren'... S'il te plaît... Tu as commencer, alors termine.

     Je lui embrasse la mâchoire, et plus tard, lui mords le lobe de l'oreille droite, ce qui le fait grogner d'excitation. Pourtant, ce n'est rien. Si on avait été dans un lit...

Lorenzo : supplie moi.

Moi : je l'ai déjà fait!

     Il en veut plus, mais je refuse de le lui donner. Il me soulève encore un peu, assez pour embrasser ma poitrine.

Moi : Enzo... Si tu ne veux pas le faire, on ne sera jamais tranquilles tous les deux.

     C'est vrai quoi!

     J'ai mes parties en feu, ainsi que mon corps, n'attendant qu'une chose. Et c'est son cas aussi. Mais sa stupide fierté d'Alpha m'énerve! Surtout dans des situations comme celle-ci.

     Je sens doucement quelque chose glisser en moi, alors qu'il me fait glisser contre le mur. Une fois entièrement en moi, je soupire d'aise et sers encore plus Lorenzo contre moi. Il fait de lents va-et-vient au début, mais accélère à chaque seconde. Seconde durant lesquelles son membre en moi devient de plus en plus... Comment dire... Gros? Alors que moi, je deviens vraiment étroite.

     C'est tellement bon, comme ça...

Lorenzo : coquine...

Moi : a-arrête. Je...

     Mon cœur ressemble à une voiture de course tellement il bat vite. Je resserre mes jambes sur leur prise, et me presse un peu plus contre lui. Lorsque je m'y attends le moins, il jouit en moi, en un râle de plaisir, et moi aussi.

     Nous restons dans cette même position pendant encore une ou deux minutes, avant qu'il ne s'éloigne de moi, me faisant descendre puisque ma prise autour de sa taille s'est défaite. Mais mes bras restent quand même autour de son cou. Je relève le regard vers lui.

Moi : ne me fais plus attendre aussi longtemps.

Lorenzo : ça dépendra.

     Je prends une bouteille de shampoing et lui en mets un peu sur les cheveux. Je commence à les frotter avec mes doigts, alors qu'il soupire d'aise. J'en profite pour lui faire un massage car je suis sûre et certaine qu'il est épuisé et que dès que nous arriverons, il se noiera dans le travail.

     Je soupire, amusée, rien que d'y penser. Lui et le travail, c'est une grande histoire d'amour. Faudrait pas que je sois jalouse.

     Je souris inconsciemment en y pensant.

Lorenzo : qu'est-ce qu'il y a?

Moi : oh... Rien. Juste... Je t'aime mon Alpha.

     Il me sourit tendrement, les yeux remplis d'amour.

***

     Nous sommes sur le lit de la cabine, profitant de quelques heures à nous pour nous reposer.

     Michelle m'a dit avoir fouillé la maison avec William, mais ils n'ont rien trouvé.

     Ça m'étonne même pas, je m'en doutais. Il n'a pas mentionné le livre.

     Lorenzo est confortablement couché, la tête sur mes cuisses, et les bras autour de ma taille, alors que je suis assise, le dos contre la tête du lit, un livre dans la main droite alors que celle de gauche est dans la soyeuse chevelure de mon homme.

     C'est sûr que pour être épuisé, il était épuisé. Moi aussi, mais bon. Je pourrais rattraper mes heures une fois à la maison. Pour l'instant, je veux juste m'occuper correctement de celui que j'aime, comme je le fais depuis que nous nous sommes rencontrés.

Lorenzo : ça fait du bien de n'être que tous les deux.

Moi : tu as raison. Depuis quand es-tu réveillé ?

Lorenzo : maintenant.

     Je me souviens de la conversation que j'avais eu avec Sylvie au téléphone lorsque nous étions encore dans la maison, à la forêt.

Moi : Lorenzo?

Lorenzo : qu'est-ce qu'il y a?

     J'appréhende un peu sa réaction... Mais Sylvie m'a dit qu'il serait heureux si j'abordais le sujet donc...

Moi : ça te plairait de... De devenir papa un jour?

     Je rougis en détournant le regard pour ne pas croiser le sien.

Lorenzo : tu veux rire?

     Je porte mon regard sur lui.

Lorenzo : ça serait le plus beau cadeau que tu puisses me donner.

Moi : v-vraiment?

Lorenzo : oh que si. Honnêtement, je croyais que tu ne voudrais pas qu'on aborde le sujet. Déjà qu'avec les suppositions de mes parents tu es gênée...

Moi : c'est juste que... Je ne sais pas trop si je suis prête ou pas. C'est un peu confus.

Lorenzo : nous avons le temps. Ne nous précipitons pas.

     Je hoche la tête en souriant.

Âme Sœur : L'Alpha Et La Légende. Where stories live. Discover now