Âme Sœur : L'Alpha Et La Légende.

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Mercredi, le 24 Décembre.

PDV ÉNORA

     Je me lève en m'étirant, et me tourne vers Lorenzo qui est encore endormi.

     Je devrais peut-être le laisser...

     Je sors des draps et descends du lit, puis vais dans la salle de bains. Je prends une douche bien chaude, puis vais dans le dressing m'habiller.

     Je vais ensuite dans la cuisine pour faire le petit déjeuner, quand la sonnerie de mon téléphone m'arrête. Je retourne dans la chambre, et le prends. En voyant le prénom de Sylvie, je décroche tout de suite.

Moi : bonjour Sylvie. Comment vas-tu?

Sylvie : bien, et toi? Et mon garçon?

Moi : nous allons tous les deux bien. Et Harris?

Sylvie : comme une fleur. Il dort encore. Il a travaillé jusque tard dans la nuit.

Moi : oh je comprends. Lorenzo aussi est encore ensommeillé. Il a été assez éprouvé par les derniers évènements.

Sylvie : comment ça?

Moi : o-on vous l'expliquera. Nous avions prévu de venir vous voir, donc...

Sylvie : Harris et moi avions prévu de venir vous rendre visite aussi...

     Un silence s'installe deux secondes avant que je ne commence à rire avec ma future belle-mère tout en m'asseyant sur le lit.

Moi : on avait prévu les mêmes choses alors.

Sylvie : quelle coïncidence.

Moi : quand même... Alors? Que fait-on?

Sylvie : laissez nous venir.

Moi : je ne sais pas. La nouvelle que nous allons vous apprendre risque d'être assez choquante. Je ne voudrais pas que vous conduisiez en étant en état de choc.

Sylvie : autant que ça?

Moi : si vous saviez...

     Je soupire, alors que je sens mon âme sœur se réveiller.

Sylvie : dans ce cas, venez.

Moi : merci Sylvie.

Sylvie : j'espère juste que ce n'est pas extrême.

Moi : je... Je suis désolée.

Sylvie : tu n'as rien fait, pas la peine de t'excuser.

Moi : je sais... Mais je ne peux pas m'en empêcher. J'ai l'impression que tout est de ma faute.

Sylvie : arrête de penser à ça.

Moi : je ne peux pas.

Sylvie : alors essaie.

     J'acquiesce silencieusement, puis dit :

Moi : à plus tard, alors?

Sylvie : à plus tard, Énora.

     Je raccroche, et me tourne vers Lorenzo.

Moi : quelle heure?

Lorenzo : 14h.

     Il est encore perturbé par cela. Ça se sent à des kilomètres.

     Je me lève, et vais de l'autre côté. Je me penche vers l'avant et lui embrasse la joue.

Moi : allez, fais vite si tu ne veux pas que je finisse le petit déjeuner que je ferai.