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PDV ÉNORA

     Pendant la soirée, plusieurs personnes sont venues nous féliciter pour nos fiançailles. Je suis tellement heureuse que je souris encore, même après deux heures.

Sylvie : Énora, tu veux bien te retourner?

Moi : euh... D'accord...

     Je m'exécute, et sens plus tard quelque chose de froid sur mon cou. Je baisse le regard vers le collier qui a un pendentif en forme de croissant de lune.

Moi : trop joli...

     La beauté de ce simple collier m'éblouit.

Sylvie : de la part de ton père.

Moi : merci de me l'avoir transmis, Sylvie.

Sylvie : je te donnerai ton cadeau quand on reviendra de notre voyage. Tu vas aimer, j'en suis sûre.

Moi : merci d'avance, alors.

     Nous nous sourions, et je dis :

Moi : il faudrait que je prévienne mon père et que je le remercie.

Lorenzo : vas-y.

Moi : tu ne viens pas?

Lorenzo : non, mais je t'ai à l'œil.

Moi : d'accord!

     Je vais à l'extérieur par les grandes portes vitrée de la salle, et sors mon téléphone de ma poche. Je cherche dans mon répertoire Papa, et le trouve facilement. Je lance l'appel, et comme s'il m'attendait, il décroche :

Papa : joyeux Noël, ma chérie!

Moi : joyeux Noël, papa! Et merci pour le cadeau. Je t'offrirai le tien une fois de retour, promis.

Papa : de rien, ça me fait plaisir. Et j'attendrai dans ce cas. Alors ma princesse, comment tu vas? Et ton âme sœur?

Moi : super bien. Et toi?

Papa : également. Mais tu me manques... Si seulement je pouvais me débarrasser de tous ces documents.

     Je rigole tout en disant :

Moi : dommage que tu ne puisses pas alors.

Papa : vraiment dommage. Sinon, je sens que tu es très heureuse. Je peux savoir pourquoi ?

Moi : Lorenzo m'a demandée en mariage!

Papa : mais c'est une bonne nouvelle, ça! Félicitations!

     Je l'entends soupirer ensuite.

Moi : qu'est-ce qu'il y a?

Papa : si seulement j'avais été là pour te prendre dans mes bras. Je sais que je n'ai pas été présent dans ta vie, mais j'ai l'impression que...

Moi : que?

Papa : que tu grandis trop vite.

     Je souris, et dis :

Moi : tu sais, peu importe que tu aies été là où non, je te voyais toujours dans mes songes. Alors, c'est un peu comme si je t'avais toujours eu près de moi.

Papa : ma chérie...

Moi : je t'aime papa. Et ne pleure pas surtout!

Papa : comme si j'allais le faire.

Moi : mais oui, c'est ça.

Papa : mais je dis la vérité.

Moi : je n'ai pas dit que tu mentais. Au fait, demain nous irons sur l'île sur laquelle j'ai été amenée lors de mon enlèvement.

Âme Sœur : L'Alpha Et La Légende. Where stories live. Discover now