Qui suis-je ?

Chapitre 36

Bucky se jeta sur Chase et commença à s'acharner sur lui. Je regardai les autres Avengers, ne savant pas trop quoi faire. Steve s'approcha d'eux pour les calmer, mais je vis l'agent d'Hydra sortir un taser de sa poche. Il le plaça ensuite dans le cou du sergent, et celui-ci tomba très vite à terre inconscient. La tension devait être très élevée pour qu'il finisse évanouit ainsi. Je m'approchai de mon homme, et posai deux doigts sur son pouls, son coeur battait encore normalement mais Bucky virait au bleu. Prise de colère, je m'avançai très rapidement vers Chase. Je plaçai mes mains sur son cou et le plaquai contre le mur. Il me donna plusieurs coups dans le ventre. Je me pliai en deux à chaque douleur. Je pointai ensuite mon poing dans sa figure. Il m'attrapa les cheveux et me balança sur le lit. J'entendais les autres au loin arriver et demander d'arrêter. Je me relevai, et le poussa jusqu'à la fenêtre. Celle-ci était grande ouverte. Je le penchai dans le vide, puis le lâchai pour qu'il tombe mais il réussit à attraper mon vêtement au passage. Il m'entraîna donc dans sa chute. J'entendis la voix lointaine des Avengers crier mon nom. J'atterris brutalement sur le sol aux côtés de ce petit con. J'ouvris mes yeux, je vis Steve penché à la fenêtre, un visage de panique dessiné sur sa tête. J'avais énormément de mal à bouger, mes muscles se ramollissaient, mes articulations se raidissaient. Je continuai de fixai Steve, tout en essayant de faire chauffer mon corps pour le remettre en marche, mais une main se posa sur ma bouche. J'essayai de l'enlevai mais une autre vain se joindre à elle. La pression devenait de plus en plus forte. Je pouvais voir le visage de Chase au-dessus de moi. Je brûlai ses mains grâce à mes pouvoirs. Un cri de douleur sortit de sa bouche. J'eus le temps de retrouver tout mon corps, de placer mes mains sur son cou et de me retrouver au-dessus de lui. Je le voyais agoniser, et cela me plaisait grandement. Il arrivait bientôt à la fin. Il s'affolait. Et c'est comme ça qu'il perdrait encore plus d'air. Continu, continu tu vas finir raide mort. J'entendis des pas derrière moi.

Steve- Lila ! Arrête ! Ce n'est pas toi !

Lila- Il mérite de souffrir et de mourir. Tout ce que j'ai enduré à cause de lui.

Steve- Peut-être ! Mais on est pas comme ça. Et toi tu ne l'ais surtout pas.

Lila- Je le suis. Je suis une psychopathe ! C'est ce qu'on m'a reproché toute ma vie. Pourquoi faut-il toujours qu'on respecte les règles, quand personne ne les respecte ?

Steve- Parce qu'on est des héros Lila.

Lila- Oui, bah moi je n'en suis pas un. Je suis moi, en méchante ou gentille, vous faites comme vous voulez. Mais moi je suis moi. Et pour moi ce qui ai juste c'est de le faire mourir.

Steve- Lila...s'il te plaît ! Fait le pour Bucky !

Lila- Tu sais très bien que Bucky veut la même chose que moi.

Steve- Fait le pour moi alors.

Je soufflai et hésitai un instant. Je lâchai le cou de l'ex de ma meilleure amie. On pouvait voir des marques rouges apparaître. Chase reprenait son souffle. Toujours au-dessus de lui, je sentis sa main passer dans sa poche. Lorsque je me retournai pour voir ce qu'il trafiquait, une aiguille se planta dans mon bras. Et je sombrai dans un noir profond.

J'ouvris mes yeux lentement. Il faisait noir dans la pièce. Je vis assis sur le fauteuil à côté du lit, Bucky. Si il se trouvait ici cela voulait dire qu'il allait beaucoup mieux. Il était toujours là, à chaque fois. Je le trouvais et j'espérais le retrouvais toujours au pied de mon lit quand il m'arriverait quelque chose. Car depuis que j'ai habité dans cette endroit, j'avais l'impression de dormir beaucoup plus dans un lit d'hôpital que dans mon propre lit. Je pris mon téléphone pour le laisser un peu dormir, il devait être épuisé après toute cette agitation. D'ailleurs qu'était-il arrivé à Chase ? Je trainai sur les réseaux sociaux quand une information me retint l'attention. "Une explosion s'est produite plus tard dans la matinée à la prison de New-York. Un homme masqué a été vu en train de faire évader plusieurs prisonniers. Nous ne savons pas encore les identités des évadés." Je réfléchis un instant puis parlai très légèrement.