5. Poison

239 21 77
                                    


TW: mention de vi0l, de pédophilie, de drogues, de sang et de torture.


Ace

Il est minuit, ma cible va arriver. Je suis sur une sorte de balcon qui permet de voir le rez-de-chaussée de l'usine. Une odeur nauséabonde est présente dans cet endroit et je regrette de ne pas avoir mis mon masque. Il y a de la poussière partout à cause du fait que c'est un lieu abandonné.

La balle part dès que l'homme est dans ma ligne de mire. Il tombe sur le dos en plein milieu du bâtiment désaffecté dans lequel il pensait récupérer un enfant. Cet homme est un pédophile, c'est le père d'une de ses victimes qui m'a engagé. Je descends de l'endroit dans lequel j'étais caché, et m'avance vers le corps qui sera bientôt un cadavre. La balle a touché sa cage thoracique, il suffoque et un sourire sadique se dessine sur mes lèvres.

Je m'accroupis près de lui et plonge ma main dans la plaie, bougeant ensuite mes doigts dans son corps, le faisant hurler de douleur.

- On ne touche pas aux enfants...

- J-je-

Il s'étouffe dans son propre sang lorsque je prends ses organes pour les presser aussi fort que possible. Je sais qu'il va bientôt mourir donc j'attrape ma dague et son poignet. Je grave dans sa peau un croissant de lune similaire à celui dessiné sur mon front. Ses cris se sont atténués et transformés en gémissements de douleur. Je ne me repens pas, et la souffrance qui le traverse m'apporte une satisfaction certaine. Mes mains sont de la même couleur que les lentilles ornant mes yeux habituellement bleus.

- Est-ce que tu as mal ? Tu veux de l'aide ? Dis-je d'un ton joyeux.

- Ou-oui... Du liquide écarlate détale sur son menton.

- Quel dommage...Je n'ai pas envie, il fallait réfléchir avant de violer des gosses, connard* !

Mon sourire a complètement disparu, seule la haine est encore là. L'horreur de ses actes se fait punir aujourd'hui, et c'est un honneur d'être son bourreau. Mais il ne souffre pas assez d'après moi, il me reste une dernière chose à lui faire. La dague toujours dans ma main, je la plante à plusieurs reprises dans son sexe.

Ses larmes se mélangent à son sang et au rire qui m'échappe. Je m'allonge près de lui en attendant son dernier souffle. Je lève une main vers le ciel et la légère lumière de la nuit passant à travers le toit abimé m'aide à voir la couleur ressemblant à celle des cheveux de ma petite sœur. Quelques gouttes tombent sur mon visage et mon torse.

Plus de bruit. Je n'entends plus la respiration de la chose près de moi. Mort, ce n'est pas trop tôt. Je prends quelques photos pour mon employeur et réfléchis à ce que je vais faire du corps. Nous sommes dans une ancienne usine, et je sais qu'il y a dans une autre pièce des cuves d'acide, parfait. J'avais pris le soin de poser une bâche sur le sol avant qu'il n'arrive pour éviter de laisser des traces. Je porte son corps enroulé dans le plastique sans vraiment de difficulté et le balance dans l'une des cuves.

Je sors du bâtiment, un sourire aux lèvres, et me dirige vers ma moto. Je ne prends pas la peine de mettre mon casque et démarre immédiatement. Je dois aller voir mon employeur pour lui donner les preuves et me faire payer. Une fois devant l'adresse qu'il m'a indiquée, je mets mon masque noir, ma capuche et toque à la porte. L'homme m'ouvre.

- Bonsoir, vous l'avez fait ? Me demande-t-il immédiatement.

- Mh, preuves ? Proposé-je en essayant de ne pas trop montrer ma voix.

PromessesDove le storie prendono vita. Scoprilo ora