Chapitre 4 : Why ?

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Je m'enfonce dans le lit en tentant d'évacuer mon énervement.

 Pour une frôleuse de la mort, j'ai quand un sacré sauveur ? Il ne m'a même pas laissé lui donner mon aval. L'infirmière entre dans la pièce après avoir toqué. Elle repart sans un mot avant de revenir en trainant avec elle un plateau de comprimés et de liquide en tout genre. Elle effectue les soins sur ma personne, jette un œil aux machines et prend des notes dans un silence mortuaire. Quand elle finit son manège, elle me tend le bol de nourriture qu'elle avait précédemment posé sur la table à mon chevet.

 Je la regarde faire, retire le bol de ses mains en la remerciant et avale les comprimés qu'elle me tend avec de l'eau.

- Vous avez de la chance. Mr Mcgraw est un jeune homme si charmant. Vous vous rendez compte, il vous a sauvé. Vous auriez pu y laisser votre peau. Elle aurait mieux fait de la garder fermée. 

- Ouais, ouais, je sais tout ça répondis-je sur la défensive.

- Reposez-vousMe revoilà seule. Je finis le bol de nourriture et prends une pichenette d'eau. L'idée de fuir d'ici me trotte dans la tête, mais impossible de bouger sans que mes os ne se brisent. Je m'allonge donc et fais le bilan de ma vie. Je me surprends même à souhaiter revoir Jhames. Je souris à cette pensée avant de m'en étonner. Je crois que les comprimés que j'ai pris me sont montés à la tête. Je ferais mieux de m'endormir.

Pdv d'un Mcgraw 

Je viens d'arriver devant les grilles de la maison. Après quelque cours de klaxon me voilà à présent à l'intérieur. Je me dirige d'un pas presser vers le bureau de mon père, bien décider à lui raconter ma soirée riche en évènements. Après mon récit ce dernier fini d'un ton lasse : 

- C'est bien fiston, je te fais confiance. Tu sais, je pas en Russie dans deux semaines. 

- Ne t'en fait pas je saurai me débrouiller.

- Comme toujoursUn rictus passe rapidement sur son visage, signe qu'il est rassuré et fier j'ai toujours admiré mon père pour cet illustre grand homme qu'il est devenu au fil des années. Dans son costard cravate bleu roi, il donne l'impression d'être intouchable. Je le salue brièvement d'une accolade affectueuse pour enfin me diriger dans ma chambre. Comme d'habitude, elle est clean. 

Je me jette sur le lit me prélassant avant de me rappeler que j'ai oublié un détail : l'accidentée.

Pdv de Lysbye

Le médecin vient de me libérer et votre pote n'ai toujours pas venu. Comme quoi, il ne faut jamais compter sur autrui. L'insultant de tous les noms, je m'assois sur la chaise de l'entrée principale de l'hôpital, l'attendant de pied ferme. Peut-être a-t-il mieux à faire ou m'a-t-il juste oublié ? C'est sur ses pensées sombres que je m'assoupis. Le bruit d'une automobile en marche me réveille en sursauts.

 Je me rends compte que je suis dans une voiture. Ce dernier est très luxueux en passant. Je remarque aussi que ma tête est posée sur les genoux de... Jhames. Il retire brusquement sa main de ma touffe de cheveux qu'il triturait

.- On est bientôt arrivé chez moi dit-il Je me redresse péniblement et quelque instant plus tard j'ai cru apercevoir in manoir. Ah ! C'est bel et bien un manoir. 

Minute si c'est lui, il doit être foutrement friqué. Je ne dirai pas que j'ai vécu dans la misère, mais comparer à ce palace ma maison semble être un taudis. Sérieusement, je n'avais rien vu de si beau. Face à l'entrée se trouvait une fontaine. Le domaine court toute la superficie il est bordé d'arbre entrecoupé ici et là de chemin rocailleux. Nous empruntons l'allée principale. La voiture s'immobilisa et jamais ne m'aida à descendre de celle-ci. Malgré que mes caché m'avait qu'elle que peut rétablir monsieur mon sauveur ne comptait pas me laisser me débrouiller toute seul.

 Me conduit jusque dans son entre faisait désormais partie de ses attributions. L'intérieur de la demeure était tout aussi somptueux que son extérieur. Il ni a rien à dire cette maison pue le fric à des kilomètres. Le personnel courait à droite et à gauche, nous saluant furtivement au passage. Soudain la voie d'un homme d'âge mure se fait entendre :

- Fiston c'est toi ?

- Oui, fit le concerné.

Des pas se rapprochent de nous. Le nouveau venu c'est le père de Jhames, monsieur mon sauveur. Attrayant, charmant et courtois, il respire la chaleur. Les présentations faites je remercie cet homme au charme caractériel de m'offrir son hospitalité. Jhames me conduit dans la chambre que j'occuperai le long de mon séjour. Construis dans un style victorien, la pièce spacieuse. Elle est occupée d'un lit king seize, d'une commode et d'un dressing de couleur pêche. Cette pièce est idéale pour moi. Je la trouve dans un décor soft, chic et modèle.

 Je crois que mes yeux parlent pour moi puisque Jhames me regarde amusé. Je le remercie pour la chambre et il me laisse en me souhaitant bonne nuit après avoir précisé qu'un employé du manoir viendra m'apporter le déjeuner. Je me déshabille pour me glisser dans un bain chaud et relaxant.

 L'eau en contacte de mon cops me faire faire soupirer de bonheur. Si tout le monde manifestait le même état d'esprit envers les nécessiteux. Je me demande, si j'aurais aimé être sauvé dans d'autres circonstances par cet homme. 

Pourqoui pas ! L'idée ne me révulse pas.

Un troublant sauveurDonde viven las historias. Descúbrelo ahora