Chapitre 17 : Together

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Lysbye:


Deux semaines sont passées depuis ma demande en mariage. 14 longs jours, déjà et aucun signe de Jhim. Aux dernières nouvelles, il serait reparti à Marseille avec les doubles pour une certaine négociation. Avec Super potins, nous sommes certaines que c'est sa façon à lui de fuir la confrontation. De toute manière, je l'attends ici ce pied ferme. Bien que j'appréhende un peu notre future rencontre, j'espère de tout cœur avoir gain de cause. 

Comme chaque fin de week-end, Tam, Sarah et moi débarquions chez le glacier. Nous y avons dorénavant une table dans le fond de la salle. La semaine a été tellement chargée ! Avec la formation que j'ai reçue dernièrement, j'effectue plus de tâches dans l'entreprise. D'ailleurs mon emploi du temps overbooké me permet de me passer de la présence de miss Ella. Cette dernière ne manque pas de jeter des regards remplis de mépris que je lui renvoie bien. Ses attaques verbales me font tellement marrées. Comment lui dire en langage subliminal que je m'en balance de ses attaques !! BrefCes derniers jours je me rapproche de plus en plus de Tam. Malgré son compte en banque plus que garnie, la brune est d'une humilité et d'une bonté inimaginable. De plus le calme dont elle fait preuve pour gérer la pression des clients et les critiques de son public sur les réseaux forcent mon admiration pour elle. 

Yaku quant à lui nous tien rarement compagnie chez et pour cause : le métis ne tient pas à passer pour un gay à toujours être en compagnie des filles. Après englouties des kilos de glaces de différentes saveurs ainsi que des pâtisseries de ce cher Ruan-Sébastien, nous nous séparons les filles et moi. Je passe voir Esther et Rose puis me débarrasse de mes habits pour un bon bain revigorant. Ce n'est que quand l'eau se refroidit que j'en sors. Je manque manger le carrelage de la salle de bains en remarquant que ma chambre n'est pas vide.

 Jhim est assis, confortablement dans mon lit attendant visiblement ma venue. Bonté divine, il m'a foutu une peur bleue. Heureusement que ses bras forts me sauvent de ma chute imminente. Je me retrouve alors, accroché à son torse musclé avec pour seul appui, ses grandes mains serrant possessivement ma taille. Ah non, contrôle-toi jeune fill6e me gronde ma conscience. Fais-moi taire ses hormones, pitié...Agrippant ma serviette avec toute la force dont je dispose, je risque mon regard vers le brun et me perds instantanément dans le gris de ses iris. La perverse en moi applaudit pendant que ma raison courbe l'échine. Au lieu de lui reprocher son intrusion dans mon espace personnel sans invitation, je reste figée, happée par ses magnifiques prunelles qui me fascinent et me trouble même dans mes songes. Je profite de la chaleur émanant de ses bras puissants tout en savourant son étreinte et la bulle protectrice que cette dernière crée autour de nous. Bien vite, trop vite, cette dernière s'éclate lorsque le brun prend ses distances, moi papillonnant des yeux et lui, s'ébouriffant les cheveux. Un blanc s'installe. Jhames finit par parler le premier.

- Désolé de t'avoir faire peur, je ne voulais pas t'effrayer. J'ai frappé, je t'assure, mais faute de réponse je me suis permis d'entrer me dit-il avec une mou désolé.

Je ne t'en veux pas Jhimmy. Je ne peux t'en vouloir, quand tu affiches cet air désolé. On dirait presque un enfant en quête de câlins.

- Hum ! Je ne savais pas que tu étais déjà de retour. Quand es-tu rentré ?

- Il y a quelques heures répond-il.

- Ah d'accord. Alors, tu as pensé à ma demande demandais-je de but en blanc. Il arpente la pièce, s'ébouriffe les cheveux et glisse la main dans ses poches avant de me répondre. 

- Oui, Lysbye, je n'ai fait que ça. Pensez à ta demande

.- Et donc, j'insiste. Je sais d'avance ce qu'il va dire. Avec sa phobie de l'engagement, je suis certaine de devoir sortir tous les meilleurs arguments que j'ai en réserve pour qu'il accepte. Je suis prête, quitte à lui forcer la main...De là où je suis, je le vois repasser une énième fois sa main dans ses cheveux. Il semble nerveux et quelque peu frustré. 

Je vérifie que je suis bien à l'abri de sa vision puis j'enfile les premiers vêtements qui me tombent sous la main. 

- J'accepte, mais j'ai des conditions

- Tu pourras divorc... Pardon !!Il vient de dire quoi ? Mais cru entendre qu'il acceptait ?!

 - Je suis d'accord répète Mr mon sauveurJe suis sûre d'avoir une tête ridicule, je suis grandement choqué, foutrement étonné, sacrément surprise. En gros, je suis sur le cul. Il m'a coupé l'herbe sous le pied. J'étais bien parti pour argumenter, moi. J'ai préparé tout un speech juste pour ça !

 –Ah bon... euh Merci ? J'écoute tes conditions dis-je en sortant du dressing pour mieux l'observer.

 – Suis-moi, tu verras par toi-même. J'ai rédigé un contrat. 

Tiens donc !! De mieux en mieux

Je lui emboite le pas les idées encore barbouillées dans un coin de ma tête. Nous pénétrons le hall d'entrée. Mr pas si con que ça récupère ce qui je présume constitue le fameux contrat et me le présente. Il a l'air fier de m'avoir cloué le bec le coquin. Je lui souris et récupère le document avant de comprendre la raison de son sourire en coin.

Un troublant sauveurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant