If I Can Say (BxB)

Chapitre 22

Jörgen

Edern s'est évanoui à plusieurs reprises, malgré le fait que j'ai durement essayer de me retenir. ça à été très difficile, il a l'air tellement fragile. Je n'ai rien fait sur lui pendant qu'il s'était évanoui, mais souvent nous continuons quand même. Moki est venue voir ce qu'il se passait lorsque j'étais en train de passer un chiffon humide sur son maître. Je lui enfile la chemise que j'avais sur moi en dessous du pull que je portais. Cette chemise bien trop grande pour lui lui donne un air frêle et enfantin. On dirait une poupée de cire. Edern s'est endormis à point fermé après ce que l'on vient de faire pendant l'une des grosses parties de la nuit. L'angoisse  me monte au ventre car c'est une chose que l'on aurait pas dû faire, mais l'envie surmonte toujours la raison. Ce n'est pas très respectueux de ma part d'avoir continuer surtout qu'il est encore dans ses études. J'espère qu'il ne mette pas en jeu son année si quelqu'un l'apprend. J'ai merdé, et cette phrase revient en boucle. La culpabilité m'a submergé.

 Cette nuit je n'ai pas arrêté de ruminer. Son visage encore paisible, le bord de ses yeux rouges et ses lèvres encore rosées, me donne envie d'y goûter encore plus malgré tout. Il y a une sorte de déni qui se crée, ce genre de sentiments qui malgré tous efforts subviennent. Une sorte de dégoût pour moi même, malgré que je ne le voulais que pour moi. La culpabilité n'arrange rien. Ma place ne doit pas être ici, il trouvera sûrement quelqu'un de mieux, quelqu'un qui pourra l'aimer et le chérir comme il se doit. Je suis parti comme un voleur en espérant passer inaperçu. La rage contre mes envies folle, je prends le volant pour faire face à une autre réaliter. La réalité que j'ai su oublier dans le lit de Edern ce soir-là.

En rentrant, la débauche s'est enchaînée. L'envie de noyer ma culpabilité est angoissante, énervante. Mes phalanges deviennent blanches à force de serrer le volant comme un fou, la pédale de freines appuyer au maximum quand la ligne droite se présente. Arrivé dans le premier endroit où je pouvais m'évader. Dans un bar, à l'intérieur, il y a un des hommes de main de mon père. L'ambiance de la salle est sombre, un côté piste de danse et l'autre assis. Cette soirée est spéciale car ils ont mis des chauffeuses d'ambiance. Pour ainsi ne pas dire des strips. L'une d'entre elles me fixe depuis que je suis rentrée dans l'établissement. Je commande un Whisky que je me fait apporter sur l'un des fauteuils qui est à disposition. La femme  s'avance près de moi après quelques minutes de jeux de regards à travers la salle. C'est une hôtesse, une des femmes qui sert et chauffeuse d'ambiance. Elle s'approche de moi dans le plus grand des calme avec sa tenue de femme forte, comme si c'était elle aillait me dominer. Mais chaton, ce n'est pas toi qui va faire les lois si on joue à ce jeux là. Je la regarde s'installer sur l'un de mes genoux, ses jambes se croisent sur mon autre jambe. Elle passe sa main dans ma nuque et la caresse. Je pose une main sur ses délicates cuisses.

Elles ne seront jamais aussi douces que celles d'Edern.

— Tu t'appelles comment? Me demande-t-elle très ambitieuse d'avoir ce qu'elle désire.

— Jörgen.

— Lira

C'est sûrement l'un de ses noms qu'elle utilise pour ce genre de service.

J'affonne le reste d'alcool qu'il restait dans le fond du verre de cristal sculpté.
Son toucher ne sera jamais aussi désiré que le sien.

Un verre ne me suffira pas. Dans l'ombre, l'homme est toujours là à scruter le moindre fait et geste que je pourrais faire de travers. Je le regarde droit dans les yeux pour le défier du regard quand je prends la fille en califourchon sur mes cuisses. Un hoquet de surprise sort de ses lèvres légèrement pulpeuses. Elle colle son front à moi puis passe au creux de mon oreille. 

— Viens avec moi.

Ses lèvres sont mielleuses, elles ont un goût sucré quand elle les colle contre les miennes. Le garde à river ses yeux autre part quand elle à commencé à bouger ses hanches que j'ai agripper fermement entre mes mains calleuses.