Chapitre 28

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« Oublie ce qui t'a blessé dans le passé, mais n'oublie jamais ce que cela t'a appris »



« L O S   S A N T O S »







Sophia : Et cette fois-ci, ne nous ne mentez pas.

Khalti Samira : Elles sont en âge de savoir qui vous êtes vraiment.

Ma mère : Je suis d'accord même si j'aurais voulue qu'elles ne soient jamais au courant.

Ma mère prend Hakim et l'emmène dans sa chambre.

Khali Samir : On commence par quoi ?

Moi : Par le début

Khali Samir : Nathan, je te laisse commencer

Mon père : Quand on a débuté, on n'avait que 15 ans, et nos mères nous élevaient seules. On avait besoin d'argent, alors on s'est approchés des dealeurs d'en bas de chez nous pour nous mettre en relation avec le "Boss". Au début, ils hésitaient, ils nous ont même mis en garde que ce monde était sans retour. Mais nous, on s'en foutait tant que nos poches étaient remplies à la fin.

Khali Samir : On a eu un rendez-vous avec ce fameux "Boss" du nom d'Elyas EL-AHMED. Il nous a demandé de faire une semaine d'essais pour rejoindre son gang. Après cette semaine, on a commencé à travailler pour lui officiellement et on a fait ce tatouage. Dit-il en montrant son poignet droit.

« Los Santos »

Mon père : Ce tatouage signifie qu'on fait partie de la « famille » à vie. On n'avait plus aucun moyen de partir maintenant.

Khali Samir : Un mois après, on était devenu les dealeurs qui rapportaient le plus d'argent, tous les chefs des autres gangs voulaient nous avoir. Quand notre Boss a été mis au courant. Il nous a trouvé un autre travail qui allait nous faire gagner beaucoup plus d'argent.

Mon père : Au début, je ne voulais pas parce que je sentais qu'on allait faire des choses horribles. Mais Samir a réussi à m'en dissuader, on pensait qu'on allait encore être des dealeurs, mais on s'est bien trompé...

Khali Samir : Avant de nous expliquer le boulot, le Boss nous a fait signer un papier. Donc, si on disait non, on meurt.

Il marque une pause

Khalti Samir : Une fois qu'on a signé, il nous a donné une liste de noms, en disant qu'on devait se débarrassé de chaque personnes qui figurent dans cette liste

Mais non, ce n'est pas possible...

Sophia : Vous devez les tuer ?

Mon père : Oui ou on devait les torturer. La liste était vraiment longue et chaque jour, elles se rallongeaient. J'en avais marre d'avoir du sang sur les mains, mais je ne pouvais pas arrêter parce que chaque jour quand je rentrais chez moi, je voyais le sourire de ma mère. Grâce à cet argent sale, nous avons plus eu de problème de facture, de dette...

Khali Samir : Nos journées se résumaient à tuer pour gagner de l'argent, on était connu sous le nom « dúo de la muerte » (duo des morts ), tout le monde avait peur de nous, même les plus grands avez peur de nous. Car on ne faisait pas que tuer, on les torturait de manière sadique.

« Si je t'aime, je t'aimerai jusqu'à te haïr » Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang