Chapitre 72

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Bonne lecture💕,




Moi : Papa ?

Mon père était bel et bien là, assis sur mon lit... Sans réfléchir, je saute dans ses bras.

Moi : Tu m'as tellement manqué

Mon père : Toi aussi ma chérie

Je continue de le serrer très fort dans mes bras.
Quelques minutes après, je me détache de lui en ne pouvant pas m'empêcher de lui poser cette question :

Moi : Où étais-tu passer ? Pourquoi tu as décidé de t'enfuir ?

Mon père : Je n'avais pas le choix

Moi : On a toujours le choix

Mon père : Pas cette fois je-

Il ne finit pas sa phrase qu'il tourne sa tête en regardant la porte de ma chambre qui était fermée

Moi : Pourquoi tu-

Je me fais couper par une vingtaine d'hommes masqué et vêtu de noirs qui entre dans ma chambre

Je me lève brusquement

Moi : Papa c'est qui ?

Mon père : Tu dois te laisser faire

Une dernière personne entre et cette personne est Farid

Moi : Papa ? Dis-je, la voix tremblante

Mon père : Je suis désolé

Farid : Nous revoilà enfin réuni. Dit-il en s'approchant de moi

Au fur et à mesure que je recule, mon dos touche le mur, il en profite pour venir à ma hauteur.

Farid : Peu importe où tu iras, je te retrouverai. Dit-il en caressant ma joue. Nous sommes liés...

Je me réveille brusquement

J'avais une énorme douleur au crâne...

Mes paupières étaient si lourdes que j'avais du mal à les soulever, et j'étais incapable de les ouvrir complètement. À mesure que le temps passe, mes yeux s'ouvrent peu à peu, bien que ma vision reste encore trouble. Je décide alors de fermer mes yeux un instant, puis je les rouvre.

Je parcours la pièce du regard et constate qu'elle est plongée dans l'obscurité, sans aucun signe de vie. Aucune couleur n'égaie les murs, aucune photographie n'y est accrochée.
Le vide total.

J'étais allongé sur un lit, en me demandant comment est-ce que j'ai fait pour atterrir ici ?

Igor était assis sur le bord de ce fameux lit un peu plus loin de moi, les mains sur la tête

Moi : Igor... Dis-je faiblement

En entendant ma voix à peine audible, son regard se tourne vers moi. Malgré ses efforts pour dissimuler ses émotions derrière sa carapace, je remarque une expression d'inquiétude sur son visage. Mais, pourquoi est-il inquiet ?

« Si je t'aime, je t'aimerai jusqu'à te haïr » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant