Chapitre 40

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DANS LA PEAU DE MAEVA




Je suis Sophia.

Elle pleurait sans s'arrêter, comment vous dire que mon cœur s'est brisé. Je n'aime pas voir les gens pleurer, pour moi personne mérite d'être triste, je veux tellement soigner les personnes brisées, mais je n'y arrive pas, je ne sais pas comment m'y prendre.

Elle était là, allongée sur son lit, la tête sur son oreiller, on entendait que ses pleures.

Moi : Sophia... je suis là pour toi. Dis-je en m'approchant d'elle

Je m'assois sur son lit à quelques millimètres d'elle, je caresse ses cheveux

Moi : Je suis là. Répétais-je une seconde fois

Sophia : Tu ne peux pas comprendre !

Moi : Ta raison, je n'ai jamais connue mes grands-parents ils sont morts avant que je puisse les serrer dans mes bras. Dis-je la voix tremblante

Elle retourne sa tête pour me regarder. Elle avait les yeux tout rouges.

Sophia : Je suis désolée...

Moi : Ne t'excuses pas. Lui souriais-je sincèrement

Sophia : Jida...

Je la prends dans mes bras.

On est resté comme ça pendant une heure.

Une fois qu'elle a réussi a moyennement se calmer, je lui demande :

Moi : Tu peux me parler de ta grand-mère ? Comment elle était ? Parfois, c'est bien de parler à quelqu'un et j'ai envie que tu me parles

Elle prit son souffle et elle commença :

Sophia : Mes parents n'étaient pas toujours présents, c'était ma grand-mère qui nous gardait. C'était comme une mère pour moi, avant, je l'appelais « maman » mais elle m'a toujours interdit de l'appeler ainsi. Dit-elle en souriant

Je souris tendrement

Sophia : Elle a toujours était là pour nous, elle nous a vues grandir. C'est elle qui a vue Igor changer petit à petit. Quand Igor était avec ma grand-mère, il n'était pas Igor, je crois que c'est la seule personne qui a su ressortir le bon côté d'Igor maintenant qu'elle n'est plus là...

Elle n'a même pas terminé sa phrase qu'elle s'est remise à pleurer.

Sophia...

Sophia : Il y a qu'elle qui maintenait son bon côté

Igor...

Sophia : Elle était tout pour moi et mais, elle n'est plus là

Moi : Non, c'est faux, elle n'est pas partie ma belle. Elle restera toujours ici. Dis-je en pointant son cœur. Quoiqu'il arrive, si elle reste dans ton cœur, il y aura encore une partie d'elle qui continuera à vivre et à t'aimer, à une seule condition... elle ne doit pas devenir un souvenir. Tu ne dois pas l'oublier, si tu l'oublies, elle partira à tout jamais

« Si je t'aime, je t'aimerai jusqu'à te haïr » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant