« Si je t'aime, je t'aimerai jusqu'à te haïr »

Chapitre 45

«  Le sang coulera toujours »

P E U R

Ça va faire 13 h que nous attendons les garçons, il est actuellement 23h.

Durant la journée, on a essayé de les appeler, mais ils ne répondaient pas.

À chaque fois qu'il parte gérer un truc, ils prennent au moins la peine de répondre quand on les appelle, mais là personne répond. Je m'inquiète énormément, j'ai eu encore ce pressentiment qui ne me quitte pas.

Et je ne peux pas rester tranquille si, ils ne rentrent pas ou si, ils ne nous appellent pas.

Sophia : Arrête de stresser Maeva, tu me fais aussi stresser ! J'en suis sûr qu'ils n'ont rien

Moi : La dernière fois que j'ai eu un pressentiment, on a failli mourir, je ne sais pas, peut-être que je me fais des films ou peut-être qu'un des garçons et en danger ou peut-être même blesser.

J'espère qu'ils n'ont rien.

Je vais vous passer quelques heures...

Il est actuellement 1 h du matin et toujours aucun signe de vie.

Mes yeux commençaient à se fermer tout seul et mon mal de crâne n'arranger pas la situation.

Mais ce qui nous a tous les deux réveiller c'est le freinage d'une voiture.

Sophia : Putain qu'est-ce que c'est que ça ?! Dit-elle d'une voix fatiguée

Moi : Je ne sais pas Sophia

Ce qui nous fit sursauter, c'est la porte qui s'ouvre violemment.

C'étaient les garçons, mais ils portaient Ibrahim de chaque côté

Je regarde Ibrahim, mon regard descend jusqu'à son corps

Il était rempli de sang.

Il était totalement dans les vapes

Je suis restée figée

Dites-moi que je rêve !

Dites-moi que c'est un mauvais rêve

Conscience : Il est bien là, en sang.

Sophia : OH MON DIEU !

Moi : Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?

Amine : Pas le temps putain !

Il balaye la table en faisant tomber tout ce qu'il y a dessus pour l'allonger.

J'inspire profondément en essayant de reprendre mes esprits

Moi : Sophia, ramène-moi la trousse de secours ! Vite !

Igor : Qu'est-ce que tu fais toi ?!

Moi : Je vais le soigner