[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒

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Dans la soirée, Brive la Gaillarde
[NABIL ANDRIEU]

La soirée va toucher à sa fin, et j'crois que j'ai envie de la faire durer encore un peu. J'kiffe passer du temps comme ça avec ma meuf, d'autant plus que j'ai l'impression de découvrir une nouvelle personne. Avec nos potes, Nala elle parle fort, elle court partout, une vraie hyperactive avec une âme d'enfant, toujours partante pour les conneries. Mais avec moi, elle est grave calme, grave posée, et j'découvre une Nala plus femme, plus mature. Et ouais, j'kiffe la voir sous cet angle-là.

J'invite la brune à me suivre dans ma chambre, histoire de lui donner son cadeau d'anniv, et j'me sens con quand je vois la taille du paquet qu'elle me donne. J'le déballe délicatement, et aucun son ne sort de ma bouche quand je vois ce que c'est. J'ouvre juste la bouche comme un gros con, et lève ma tête vers celle toute paniquée de ma copine

Nala: ça te plaît pas ?

-si si ! Je tente de la rassurer. C'est chan-mé ! Merci bébé. J'me penche et embrasse sa mâchoire. J'reluque encore mon cadeau, et putain que j'ai la meilleure des meufs

Nala: vu que tu te plains d'avoir jamais rien pour enregistrer tes freestyles, le problème est résolu. Elle parle d'une voix toute douce, et, couplé au regard pétillant qu'elle me lance, j'sens que j'vais pas tarder à avoir le barreau

-Ça a dû te coûter une blinde putain... je marmonne en regardant encore une fois le graveur-enregistreur et la dizaine de CDs vierges qu'elle a ajouté

Nala: de la même manière que tu m'as offert la bible de muscu, c'est pas totalement désintéressé de ma part... elle mordille sa lèvre inférieure et je lève mon sourcil, intrigué. J'ai bien envie d'avoir le premier exemplaire en fait. Je lâche un petit rire

-si c'est que ça, j'crois que c'est dans mes cordes. Je passe mes mains autour de sa taille pour la rapprocher de moi, et j'enfouis ma tête dans sa nuque. Ses mains passent autour de mon cou, et ses ongles caressent l'arrière de mon crâne. J'sens qu'elle a des petits frissons quand je souffle contre sa peau. J'vais rester comme ça toute ma vie. Je marmonne avant d'embrasser la peau fine et chaude de son cou, et de me détacher d'elle. Du coup j'me sens con avec mon cadeau

Nala: pourquoi ? Elle est trop hnina quand elle a ce regard mi perdu, mi innocent

-c'est éclaté comparé à toi. Je vais le chercher à contre coeur, limite honteux. Je lui tends, et feins de me retourner. Sur la tête de mon père que j'devrais même pas te le donner, tu vas te foutre de moi. J'ai la haine quand je la vois déballer son cadeau, et la voir s'attendre à un truc de fou

Nala: mais j'aime beaucoup ton cadeau Nabil. Elle ouvre le couvercle de la bougie, et la sens. Elle sent très bon en plus. Elle la pose sur mon lit, et vient poser ses lèvres sur les miennes. Merci bilou. Elle sourit comme une peste, et je prends ses joues entre mon pouce et mon index. Elle a une tête de poisson rouge, et même comme ça, j'la trouve belle. Ça craint, non ?