Prologue

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NDA : Voici donc ma fanfiction réécrite, j'espère qu'elle vous plaira toujours autant. Bonne lecture, n'oubliez pas vos commentaires, vos réactions à chaud, j'adore les lire et y répondre, ne vous retenez surtout pas. Et n'oubliez pas cette petite étoile de vote qui nous encourage, nous auteur a nous surpasser pour vous nos lecteurs passionnés.
Avec toute mon amitiè😘😘
❤️Audrey❤️


La soirée avait si bien commencé ... mais voilà, mon destin ... si on m'avait dit que ma vie finirait le jour de mes 30 ans ... ainsi ... écrasé dans une voiture à cause d'un accident provoqué ... sur le Pont de Brooklyn, je ne l'aurais jamais cru. Je devrais peut-être me présenter avant toute chose ... du moins si j'ai assez de temps devant moi pour cela ... croisez les doigts, que je ne flanche pas avant.

Donc je me présente, Magnus Asmodée Bane, âgé de tout juste 30 ans. Je suis d'origine indonésienne, je suis né à Batavia. Mon Ayah, mon père est indonésien et ma Mama, ma maman est mi-indonésienne mi-hollandaise. Imaginez un peu le mélange avec ce métissage. Mama m'a expliqué un jour que nous avions vécu en Indonésie jusqu'à mes deux ans et que par la suite nous sommes venus en Amérique, grâce aux bons placements de mon Ayah. Je suis mannequin, enfin modèle pour des photos de charme pour différents magazines, aussi bien pour des hétéros que pour des homos. Cela ne me pose aucuns problèmes, je suis pour le bonheur et le mariage pour tous. J'assume qui je suis, tout comme ma sexualité, je suis bisexuel. Oui j'aime profiter de ce que la vie peut m'offrir, autant avec des hommes qu'avec des femmes ... du moins avant ... avant que ma route ne croise la sienne. Oui, avant je menais la vie rêvée ... avant que je sois en couple avec ... la plus belle erreur de ma vie ... et assurément la dernière ... grâce à ma très chère ...

Heureusement pour moi, mes frères et sœur adoptifs me soutiennent, tout comme mes parents, même s'ils ne comprennent pas que je reste avec cette sangsue. Ils savent qu'elle n'est avec moi que pour l'argent et son petit confort mais ils ne savent pas tout et j'ai honte de leur dire, la vraie raison. Car bien évidemment avec elle sait toujours marche ou crève. Ce n'est pas comme si j'avais le choix. Je ne sais plus quoi faire pour me sortir de ce guet-apens. Mais je sais qu'un jour j'aurai ce dont j'ai besoin pour la faire tomber, ce n'est qu'une question de temps.

Mes parents, Asmodée et May-Lynne Bane, s'aiment depuis le premier jour, ils n'ont pu avoir que moi comme enfant. Mama étant tombée malade quelques mois après mon accouchement, son traitement qui était assez lourd et fatiguant a provoqué sa stérilisation. Mes parents ont toujours aimé les enfants et se voyaient avec une grande famille. Et puis pendant une soirée de donation pour un orphelinat leur vœu a été exaucé. Ils ont fait la connaissance des enfants de cet endroit un peu triste à mon goût et impersonnel du haut de mes neuf ans. J'ai moi-même sympathisé avec trois d'entre eux. Mes parents ayant aussi craqué sur leurs frimousses et leurs manières d'être naturelles. Nous jouions tous les quatre dans la salle de jeux comme si nous avions toujours été ensemble, le feeling étant passé de suite entre nous. Voyant cela mes parents n'ont même pas réfléchi et les ont adoptés tous les trois. Le soir même les papiers ont été faits et il nous aura fallu patienter trois longs mois avant de les voir arriver à la maison. En attendant nous avions préparé leurs chambres avec leurs décorations et meubles respectivement demander pendant nos rendez-vous à l'orphelinat pour sympathiser encore plus entre nous et mes parents. C'est ainsi qu'ils ont pu agrandir la famille avec ma fratrie. Ragnor toujours sérieux avec son air anglais, Catarina afro-américaine très douce, la voix de la sagesse et Raphaël avec son accent chantant espagnol et son humour un peu décalé. Ces trois-là ont su faire tomber les barrières de mes parents au premier regard qu'ils ont posés sur eux, ces trois-là étaient déjà inséparables à l'orphelinat aux dires de la directrice. Il était donc hors de question pour mes aïeuls de les séparer. Mes parents, ayant la famille dont ils rêvaient, étaient les plus heureux et personne n'aurait pu leur enlever ce bonheur. Notre famille étant plutôt atypique avec tout ce mélange de culture que chacun de nous incarner. Cela a failli plus d'une fois nous causer des ennuis au lycée mais le nom de Bane a vite eu le don de calmer tous ceux et celles qui auraient voulus sans prendre à nous par jalousie ou simple méchanceté gratuite. Par chance nous avons tous les quatre le même âge et nous nous sommes toujours bien entendus, nous sommes unis comme les cinq doigts d'une main, jamais l'un sans l'autre. Notre devise comme dans notre livre préféré à tous les quatre, les trois mousquetaires "un pour tous et tous pour un".

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