Chapitre 4 "*Keluarga"

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PDV Alexander


Alors qu'il se redresse tout doucement avec mon aide, je me permets de placer une de mes mains sur sa hanche le calant contre moi pour un meilleur maintien. Je le sens frémir à mon contact ce qui me perturbe un peu mais je garde contenance essayant de ne pas lui montrer le trouble qu'il vient de me donner. Avec mon autre main, je tiens la sienne, ayant passé son bras autour de mon épaule pour pouvoir s'accrocher à moi et ainsi ne pas tomber. Il se remet debout à son rythme tranquillement, alors que je fais attention à nos moindres faits et gestes pour éviter d'aggraver la blessure de son genou ou de lui mettre un coup par mes gardes. Puis une fois droit et sur son pied valide, je le sens vaciller tout en hurlant de douleur et je le réceptionne de nouveau dans mes bras. Une main derrière sa nuque, sa tête reposant dans le creux de mon cou et l'autre autour de sa taille, le maintenant fermement contre moi pour qu'il ne tombe pas et se fasse encore plus mal. Je sens son cœur s'affoler ... ou est-ce le mien ? Et son odeur, un pur délice, cette senteur délicieuse, j'aime son parfum ... et bien plus encore.


Tu déconnes mon garçon ... Attention ... Je sais que son parfum au bois de santal, sens super bon mais ce n'est pas une raison pour lui sauter dessus dès que tu le peux ... On croirait un affamé ... Sérieux modère toi un peu, ça n'est pas digne d'un kiné avec une bonne réputation comme la tienne ... Sauter sur un patient ... Bon je dois bien avouer qu'il est plutôt mignon et qu'on a envie de le protéger tout le temps ... Mais quand même ...

Sentir son corps qui tremble tout contre le mien me donne encore plus envie de l'aider et d'être là pour lui. Quand je l'ai vu la veille dans sa chambre alors que notre directrice nous a présentés, nos yeux se sont croisés et son regard doré à changer pendant un court instant il m'a semblé y voir comme du désir avant qu'il ne détourne la tête coupant ainsi notre contact visuel. Je ne sais pas trop ce qui m'arrive en fait, car j'étais moi-même perdue dans mes pensées tellement je ressentais comme une attraction qui m'attiré vers lui. Vous savez, un peu comme Isaac Newton quand il a découvert la gravité avec cette pomme qui lui est tombée sur la tête. Et quand on sait serrer la main pour se dire bonjour, sa peau était tellement douce, son toucher était très agréable. J'ai ressenti comme une chaleur que je n'ai jamais eu pour personne jusqu'à présent. Cette sensation est bizarre mais tellement avenante, enivrante, tendre et douce à la fois, me faisant fondre encore plus pour lui et me donnant comme des papillons dans le ventre. Mais qu'est-ce-que j'ai ? Je dois couver quelque chose, un mauvais virus de passage, ça arrive souvent ici avec tous les allers/retours des patients et du personnel et surtout je ne vois que ça comme réponse à ma question intérieure.

Ouais !!! ... Si tu le dis ... Hein ... On en parle ou pas de ce qui commence à fondre ... Je pense que nous n'avons pas la même définition du verbe fondre ... Je dirais plutôt gonfler ... ou non mieux ... Frétiller ... Mais bon ce n'est que mon avis ...

Ses magnifiques yeux dorés réhaussés par un maquillage noir et fin faisant encore plus ressortir son superbe regard en amande. Son sourire timide, ses lèvres fines et attirantes, ses cheveux noir coiffés en arrières et méchés par endroit de bordeaux. Son torse musclé et imberbe que je pouvais observer à ma guise grâce à sa chemise assortie à ses mèches, avec des motifs brodés dorés déboutonnée sur les trois premiers boutons. Me laissant imaginer le reste de son buste parfaitement sculpté. Et que dire de sa peau couleur caramel qui me donner envie de la lécher rien qu'en le sentant contre moi et ses mains fines où ses doigts longs étaient vernis de noir avec ces quelques bijoux complétant à merveille sa tenue. Il est juste ... Magnifique.

Your Hands on MeWhere stories live. Discover now