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Quand on est arrivé Wafaa s'est présentée au bureau d'accueil et quelques minutes après on a été amené dans une salle d'attente.

Wafaa avait insisté pour qu'on voit notre grand frère d'abord, elle était tellement hnina.

L'agent: Suivez-moi.

On s'est levé et il nous a amené dans une cellule.

Quand j'y suis rentré j'ai eu le même sentiment bizarre qui m'accompagnait à chaque fois que je rendais visite à Hocine.. putain Sofiane qu'est-ce que t'as bien pu faire..

Je l'ai vu là, posé sur le banc et quand ils nous a vu il nous a pas feinté un seul sourire, au contraire il gardait un air grave dégoûté, ça se voyait à travers ses yeux qu'il regrettait de ouf.

Sofiane: Salam vous allez bien..?

Moi: Et toi ?

Sofiane: Ça pourrait aller mieux sah.

C'est devenu silencieux pendant un très long moment, Rim était toujours sous tension, elle était archi renfermée à ce moment là et moi bah j'avais juste pas les mots, je savais vraiment pas quoi lui dire à cet instant.

Sofiane: Pourquoi vous parlez pas?

Rim: Moi j'ai rien à dire à un mec qui se prend pour Tony Montana.

Moi: Orhhh.

Sofiane: Ah ouais pas moyen tu restes zen une journée toi.

Rim: El mohim.

Sofiane: Smeh que vous devez assister à ça, c'est pas un bon exemple que je vous montre pour le coup.

Moi: Ouais, c'est quoi qui t'as amené à ça même ?

Rim: Bah c'est un mec rallié à la rue c'est pas assez évident ?

Moi: Rim..

Rim: Ridicules ces histoires, ça y est t'en a enchaîné un tu te sens fort maintenant ?

Sofiane: C'est les miens Rim, on les touches on me touche aussi.

Rim: Ah ouais et le jour où on va te toucher toi pour de bon on va faire quoi nous ?

Sofiane: Je me suis juste tape contre un boug cousine tu m'parles comme si j'avais risquer ma vie.

Moi: Elle a raison Soso, pour toi c'est rien mais ça peut grave aller loin tout ça.

Sofiane: Nan mais là frero c'était vraiment rien.

Moi: Le mec qui est mort hier Allah y rahmo.. il se disait peut-être la même chose..

Et là il m'a regardé droit dans les yeux, il était choqué que je parle de ça.

Sofiane: Qui t'as parlé de ça ?

Moi: C'est pas le sujet.

Il a froncé les sourcils et il m'a encore fixé, comme si il essayait de lire à travers moi ze3ma, comme s'il cherchait à savoir qui m'avait mis au courant.

Chronique d'Adem: « Pardonne-moi »Where stories live. Discover now