Chapitre 8, Anastasia

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J'ouvre finalement les yeux, je me réveille, avec une sensation de malaise dès que j'ouvre les yeux. Le soleil vient caresser ma peau me laissant m'étirer sur mon matelas.

En me redressant sur mes coudes, à ma grande surprise, je découvre James assis sur son lit, les mains jointes, le regard fixé sur moi.

Un frisson d'irritation me parcourt l'échine alors que je me redresse lentement, le fixant en retour avec suspicion.

Qu'est-ce qu'il veut ?

James reste silencieux, ses yeux scrutant chacun de mes mouvements avec une intensité troublante.

L'atmosphère devient de plus en plus oppressante. Ne pouvant supporter le poids de ce regard insistant, j'attrape mon oreiller et le jette sur sa tête en grognant de frustration.

— Tu veux quoi ? Je grogne, arrête de me fixer comme ça.

J'ai espéré que ce moment de réveil soit juste un cauchemar, mais la réalité cruelle me rappelle que James est bien là, assis sur son lit, m'observant comme un fauve guettant sa proie.

James reste impassible, ses lèvres étirées en un sourire énigmatique. Il sait que sa présence me perturbe.

La main de James se déplace rapidement pour attraper l'oreiller que j'ai lancé.

Un grognement de frustration s'échappe de sa gorge alors qu'il serre l'oreiller entre ses mains avec force, ses yeux brillant d'une lueur menaçante.

— Sérieux, tu fais chier dès le matin ? Dit-il.

Son ton est rauque, empreint d'une fatigue qui menace de déborder en colère à tout moment.

Je le fixe avec méfiance me demandant ce qu'il compte faire avec l'oreiller entre ses mains.

— Alors arrête de me fixer.

James ignore mes paroles et se rallonge sur le dos.

— Je veux plus t'entendre, ferme-la, crache-t-il, je t'en supplie pour le bien de tous. T'a une voix insupportable.

Il déteste à ce point ma voix ?

James dépose l'oreiller près de lui et se frotte le visage.

— J'espère que t'es contente, j'ai pas fermé l'œil de la nuit à cause de tes ronflements d'ogre.

Mes ronflements ?! Quel menteur.

— T'es sûr que c'est pas ton ego surdimensionné qui t'empêche de dormir ? Je réponds.

— Non, c'est une petite conne qui sait pas fermer sa bouche la nuit qui m'a empêché de dormir. Même la nuit, t'arrives à me casser les couilles, a-t-il ajouté en soupirant.

Mon regard est figé sur lui.

— La prochaine fois ce sera pas mes ronflements qui vont t'empêcher de dormir mais mon poing dans ta gueule, j'ai lancé.

— Sympa, dit-il ironiquement.

J'essaie de fermer les yeux dans l'espoir d'oublier sa présence et de retrouver un peu de sommeil dans ce lieu maudit.

Cependant, malgré ma fatigue, mon esprit est encore agité par les tensions de la journée et les pensées tourbillonnent dans ma tête. Les souvenirs du passé, les regrets et les craintes de l'avenir me hantent, rendant mon sommeil insaisissable.

Je tente de chasser ces pensées, de me concentrer sur ma respiration. Les bruits de la prison, les cris des autres détenus et le tintement des clés des gardiens résonnent dans mes oreilles.

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⏰ Last updated: 7 days ago ⏰

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