𝟮. 𝗥𝗲𝗳𝗼𝘂𝗹𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲́.

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« - Je t'ai vue pleurer, je t'ai vue vomir, je t'ai vue nue, je t'ai vue dans tout tes états. Et la seule chose que j'ai pu te dire c'était des conneries, de la grosse merde. »


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Pdv Himari

𖡡 Forêt.

Le silence planait dans l'air froid, il était calme et reposant. Mais se faisait constamment interrompre par le pilier du vent qui grognait face au mécontentement de la neige sur ses pieds. Il avait un fort tempérament et ne semblait pas apprécier l'hiver, je m'avoue le rejoindre sur cette idée.

Mon chat tremblotait et j'en avais la pensée troublée, je détestais le voir souffrir bien que mes poumons me déchiraient par le froid. Je n'ai posé, à mon partenaire de mission, aucune question durant notre long trajet, bien que je me demandais où il me ramenait. Et quand bien même je connais son nom par sa popularité dans la société de l'ombre, ce denier ne me l'a même pas répété, histoire de faire un minimum connaissance.

Il est assez oppressant car il porte sur lui son katana, me laissant apercevoir sa supériorité écrasante. Je me sentais impressionnée par son corps et ses blessures marquées sur sa peau. J'étais derrière lui et ce denier marchait vite, je peinais à l'apercevoir sous cette brume de neige. J'avais peur de le perdre dans la forêt de bambous que nous étions en train de dépasser.

J'avais chaud à la poitrine alors que mon chat se frottait à ma tenue de pourfendeur qu'a gentiment commandé Kocho à ma place. Elle avait demandé à ce qu'elle soit adaptée à moi, couvrant mon corps par la pudeur que je possédais. Je portais la même tenue que mademoiselle Kocho et j'en étais fier, j'espérais montrer de cette façon à quel point il me tenait à cœur de devenir comme elle.

Elle souriait continuellement, quand bien même ses sourires étaient souvent forcée. Elle me chauffait mon faible cœur alors qu'il avait été abandonné dans la glace. Elle était mon monde et j'étais son univers, sa puissance mentale et physique me dépassait. J'étais faible, je ne comptais que sur mon intelligence pour aider les pourfendeurs.

Je recevais la visite de Kanao de tant en tant alors que cette dernière était tout de même petite. Nous nous ressemblons sur plusieurs points.

Nous sommes, à nous deux, les seuls disciples de mademoiselle Kocho. Nous avons aussi un caractère ressemblant. Bien que je ne suis pas indécise à l'instar d'elle. Nous ne parlons que très peu et c'est bien ce point qui nous rapprochait le plus. Elle et moi dépassons cette barrière du sons, n'ayant pas besoin de ce dernier pour nous entendre. J'aime le calme et elle l'aime de même.

Kanao est bien plus petite que moi et c'est pour cette raison que je demeurais si attentionnée en sa compagnie. J'apprécie tout ce qui est petit et mignon, les chats, les enfants et les bébés.

Me perdant petit à petit dans ma collection de pensées, je commençais à me sentir terriblement fatiguée. J'avais si mal à mes jambes qu'un mal de tête se laissait se faire ressentir. Je brûlais de l'intérieur alors que mon corps refroidissait à mesure que le temps s'écoulait. J'étais essoufflée et mon souffle glacé. J'hésitais ardemment à demander une pose qui permettrait à mon cœur de se maintenir dans ce froid à mon binôme.

𝐋𝐄 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓 𝐍𝐎𝐔𝐒 𝐑𝐀𝐏𝐏𝐑𝐎𝐂𝐇𝐄 | SANEMI X OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant