𝐋𝐄 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓 𝐍𝐎𝐔𝐒 𝐑𝐀𝐏𝐏𝐑𝐎𝐂𝐇𝐄 | SANEMI X OC

𝟰. 𝗜𝘃𝗿𝗲.

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« - J'ai si peur de lui que c'est dans ses bras que je me réfugie »

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Je sentis son corps s'alléger, ses muscles se détendaient d'un seul coup. Ma lame avait passé, elle avait réussi à trancher la tête du démon. Je m'allongeais sur le corps du démon, épuisée par mes efforts pour protéger ma peau et celle de l'enfant qui ne tarda pas à venir à ma hauteur.

— DÉGAGE DE MOI ! ME TOUCHE PAS, MERDE !

Le démon criait, il pleurait de rage. Effectivement, là, il pleurera bien en enfer. Son corps se décomposa sous nos yeux ébahis. Je soufflais un bon coup, rassurée de ma victoire. L'enfant pleurait et me remerciait mille fois avant de me rendre mon chat. À travers ses petits yeux tout mignon, je pouvais ressentir une sorte de satisfaction de me voir toujours en vie, cela me réchauffait le cœur.

Je me levais rapidement de ma courte pose avant de sortir de la forêt en compagnie du gosse. Il me raconta s'être perdu dans la forêt avec le démon qui le poursuivait alors qu'il venait de finir son long voyage. L'on voyait sur son visage à quel point il était fatiguée. C'est un garçon courageux.

Je lui demandais de ne pas révéler ce qui s'est passé en cette forêt et de garder le secret jusqu'à sa tombe si besoin. Il restait calme après ce qui s'était passé et semblait compréhensif. Je m'attachais à lui.

Les combats rapprochent les gens.

Pdv Himari

𖡡 Rue menant à l'auberge.

J'avais ramené l'enfant chez lui, et pour sa sécurité, je lui avais demandé de ne pas révéler ce qui s'était produit dans la forêt. C'était comme si ce lieu avait maintenant un passé qui l'a rendait encore plus sombre qu'elle ne l'était déjà dans la nuit.

Je pouvais constater la lune en cet hiver glacial. Durant ce combat, j'avais complètement oublié dans quelle merde je m'étais mise. Les températures ne m'avait pas impacté. Comme si j'étais si obnubilée par sa mort que le coup —Clc de l'adrénaline m'avait fait oublier le froid qu'il faisait dehors mais mon corps, lui, ne semblait pas avoir perdu cet aspect la.

J'avais froid, terriblement froid. Je savais où j'étais car en ramenant le petit chez lui, j'avais pu apercevoir l'auberge dans lequel j'avais refusé d'y rester pour la nuit. Donc, je me retrouvais à faire le chemins retour pour rentrer là bas. Je savais que ce n'étais pas bien d'avoir désobéi à un pilier mais j'avais maintenant dans la conscience une vie sauvée. Et ça allait bien au delà de ses règles qu'il établissait entre nous. Je m'en contre fichais de ce qu'il pouvait penser, car cette nuit là, j'avais sauvé une personne.

J'en étais fier, j'avais les joues toute rouges de satisfaction, à moins que le froid ne m'est rattrapé. Je retournais chez moi dans la précipitation prenant soin de couvrir de chaque tissu que je pouvais mon chat. Je penserais à éviter de le ramener en pleine hiver n'importe où ce dernier car à en voir ses tremblements, je vais le faire tomber gravement malade.