𝐋𝐄 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓 𝐍𝐎𝐔𝐒 𝐑𝐀𝐏𝐏𝐑𝐎𝐂𝐇𝐄 | SANEMI X OC

𝟯. 𝗣𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗰𝗼𝗺𝗯𝗮𝘁.

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« - Mes peines se sont transformées en massacre. Je suis reine, reine de mon désastre. »

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Il faisait nuit, je le remarquais par la fenêtre qui laissait échapper les rayons de la lune sur mon visage ainsi que le vent qui passait sur tout le long de mon corps. Mes yeux verts étaient valorisés en cette soirée.

Je m'ennuyais terriblement. Cela faisait plus d'une heure environ que le blond avait passé la porte. Il en prenait du temps. Je ne savais pas combien de temps les pourfendeurs de démons prenaient comme temps pour leur missions mais j'en avais des frissons à en parler.

Car oui, ils étaient tous braves, courageux d'affronter ces horribles monstres. C'est ces même monstres qui ont exterminé mon clan. En effet, après ma fuite, j'ai su par le biais des journaux qu'il y'avait eu un tueur ayant exterminé mon clan. Bien sûr, ça ne pouvait être que l'œuvre d'un démon alors que mon clan était principalement constitué de samouraï.

Je ne pouvais pas voir autrement que par cette théorie qui fut validée après qu'un pilier soit passé examiné les lieux. Apparemment, c'était même l'œuvre d'un grand démon de haut rang par la force de l'aura qu'il aurait laissée derrière lui. Je m'étais sentie effrayée, alors que j'avais quitté mon clan quelques heures avant l'extermination.

Et dire que j'aurais pu faire partie de ce massacre, me voilà héritière de la fortune et des maisons de mon clan. Je n'en suis pas intéressée pour le moment sachant que l'on me croit aussi morte. J'ai beau avoir tout cet argent dans le dos, je préférais encore rester avec ma vrai famille, les pourfendeurs de démons.

Ils m'ont chérie bien plus que ce qu'avait fait mon clan toute une vie. Ils m'ont aimé bien plus ardemment et véritablement que ces deniers et m'ont appris à me défendre et me battre de façon intelligente. Je me sentais bien ici, vraiment bien. Cependant, je m'ennuyais dans cette auberge. Elle est certes, très classe et élégante, mais n'était pas un endroit où amusement et énergie serait usés de façon permanente.

Je me levais, prenant soin de mettre mon chat dans cette enveloppement de bandage qui se collait à ma poitrine. Je savais que monsieur le pilier m'avait ordonné de rester dans cette auberge mais j'étais trop ennuyée pour me permettre de peu être y rester toute la nuit, attendant bien sagement son retour.

Pour cette mission, l'on m'avait offert un katana afin de me défendre. Accompagnant comme même un homme du rang de pilier, je ne pouvais pas me permettre de bénéficier d'une défense impénétrable alors qu'il sauvait des vies. De plus, il fallait bien que je sois dans le lieu de sa mission pour l'aider à se rétablir, bien qu'il ne veuille pas de mes soins.

Je pris le temps de vérifier si tout mon matériel de médecin soit opérationnel dans l'heure puis, regardant la fenêtre pour la dernière fois, je quittais l'auberge. Le vent du soir me prenant en plein dans le visage, la neige avait cessé de tomber à flot mais le sol n'était plus percevable depuis que j'avais marché durant des heures.

Je ne savais pas par où commencer pour le retrouver, lui. Je ne bénéficiais pas d'une performance qui m'aiderais à détecter le visé. J'essayais pas tout les moyens de retrouver le pilier, même si mes méthodes pour le chercher était à plaindre. En effet, je m'arrêtais vers les passants pour leur demander, en leur détaillant le ciblé, si il ne l'avait pas aperçu. La réponse de ces derniers étant non, je perdais patience. Mais où avait-il pu aller ?