21. Trahison Factice

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Pour vivre heureux vivons cachés, pour vivre utile vivons selon les apparences.

Say


-C'est pas la reine de la douceur... Murmura l'Ume en arrivant devant le bureau du proviseur dans lequel elle entra sans toquer.

-Tsukiko ? S'étonna la souris. Que me vaut le plaisir de ta visite ? Grogna t'ill avec méfiance.

-Désolée pour l'autre fois. Je n'avais pas vraiement le choix. Elle posa le récepteur du micro sur son bureau et désigna son pansement à l'avant-bras. Quand vous allumerez ça, vous deviendrez mes oreilles. Je compte trahir l'école et offrir mes services à la League des super-vilains, pour tenter d'atteindre Overhaul.

Un long silence plana, il inspecta la petite borne, puis elle, avec un air d'incompréhension. (Qu'elle arrivait à décerner dans ses pupilles noires de rongeur)

-Pourquoi ? Et votre travail ici ?

-Si je ne le fais pas, qui le fera ? Je ne pensais pas tout ce que j'ai dit il y a deux jours, seulement la moitié, les gens n'agissent jamais vraiment. J'ai l'opportunité de le faire, je le fais, c'est tout. Et j'ai appelé une bonne amie de Fukuoka qui arrivera en fin de semaine pour me remplacer provisoirement. On a pas les même méthodes mais elle travaille aussi bien que moi. Nora Kyarakuta.

-Eh... je ne suis pas en position de t'interdire quoi que ce soit... Je transmettrais cette borne à l'unité de héros et de police chargée de l'enquête.

-Parfait. Au moindre problème adressez vous à Mei Hatsune, c'est sa création. Et si vous avez besoin de me joindre, non, vous n'avez pas besoin.

Elle quitta le bureau et regagna le dortoir pour préparer ses affaires, la nuit tombait déjà, et c'était parfait pour son plan. Les gosses sont partis, tout le monde est occupé, elle peut partir tranquillement. Alors son sac se boucle tranquillement, elle prend le temps de réfléchir, quand une voix la fit sursauter.

-J'arrive au mauvais moment ? Murmure cette voix.

-Aizawa. Elle se retourne et le découvre appuyé contre le cadre de la porte. Je ne t'avais pas entendu arriver.

-Qu'est-ce que tu fais ?

-J'ai pris quelques jours de congés, rien d'exceptionnel.

Répondit sèchement la brune en continuant de rassembler ses affaires. Soudainement l'autre professeur vient attraper son poignet pour la stopper.

-Tu mens, Nezu m'a tout dit.

-Il a fait ça ? Satané rat.

-Heureusement qu'il ne t'entend pas. Il la relâcha. Je ne te laisserais pas faire ça.

-J'ai pas besoin de ta permission.

-T'as même pas d'alter de combat, tu seras incapable de te défendre. C'est du suicide, tu trouves ça malin ?

-T'es coriace avec ça. Besoin que je te rappelle que je te met au sol facilement ? Même sans ça. Je connais chacune de tes faiblesses encore mieux que toi. Je te connais mieux que toi même Shota, tu ne me fais pas peur et tu ne m'empêchera de rien.

Il soupira et la regarda un instant en silence.

-Alors dans ce cas, moi aussi j'y vais.

-Pardon ? T'as perdu les pédales ? C'est hors de question.

-On sera plus efficace à deux.

-Non. TU es le prof principale de la 1-A, je peux être remplacée, pas toi.

-Tu n'as pas l'air de bien comprendre Tsukiko.

-Je comprends tout à fait, rassures toi, je comprends que je n'ai besoin de personne, certainement pas de toi.

Il tenta de la retenir alors qu'elle attrapait son sac et se dirigeait vers la porte de sa chambre mais elle se dégagea une nouvelle fois, avec plus de violence cette fois ci. Les sourcils d'Aizawa se froncèrent et il la regarda en laissant échapper un juron à demi-voix.

-Répète Shota, j'ai mal entendu. Le confronta t'elle avec insolence.

-Pas le temps, j'imagine qu'on a pas une seule seconde à perdre.

-Comment ça ?

Tsukiko se laissa submerger par l'incompréhension une seconde, seconde suffisante pour permettre au professeur d'empoigner le bras de sa collègue pour la traîner dehors, jusqu'à sa voiture dans laquelle il lui fit signe de monter. Fatiguée de protester, elle leva les yeux aux ciel et obéit, montant avec lui pour se rendre dans le quartier surveillé de la League des Super-Vilains.

-Que moi je décide de trahir l'école, ça s'explique. Mais toi ? Comment tu comptes justifier ton retournement de veste alors qu'il y a quelques mois tu les défendait au péril de ta vie les gosses de Yuei ? S'agaçât Tsukiko dans la voiture.

-On a qu'à prétexter qu'on a été renvoyés tous les deux.

-Pour quel motif ? Je suis une pseudo infirmière et toi le professeur principal de la première classe de l'établissement. En principe il n'y a aucune faute grave qu'on ai pu commettre en commun. Ça aurait pu être mise en danger des élèves mais ils sont en stages et ça, ils le savent bien.

-Adultère. Lâcha tranquillement l'homme sans décrocher son regard de la route.

-Je te demande pardon ? Elle mit un instant à comprendre. Même si on prétexte qu'on a une histoire d'amour, c'est pas un motif de renvoi. Et pire, même si tu étais marié, l'adultère n'est plus un crime au japon depuis plusieurs années. Ton plan ne tiens pas debout, abandonnes.

-C'est toujours très mal vu par la population, ma vie matrimoniale ne regarde que moi et je n'ai qu'à porter une fausse alliance. En plus si on est renvoyés pour avoir commis ce qui était autrefois un crime, on se fera bien voir d'eux, c'est la seule façon de gagner rapidement leur confiance.

-Peut-être. Mais ça ne change rien au fait qu'on ne peut pas être renvoyés pour une liaison entre adultes consentants.

-Putain de merde... Il soupira et se stationna dans la rue avant de regarder sa collègue dans les yeux. Adultère au sein de l'établissement. Je t'ai fait l'amour dans le bureau du proviseur et il nous a surpris, renvoyés sur le champs, outré par notre comportement, il a beaucoup de fierté, c'est un connard. On l'a notre raison, non ? A moins que l'idée que je te prennes sur un bureau ne te mette trop mal à l'aise ma chérie ?

Elle fut troublée par un tel franc parler de sa part, mais toujours sur son ton plat habituel. Malgré elle, ce plan tenait debout et était suffisamment crédible, et surtout, malgré elle, la brune ne pouvait s'empêcher d'imaginer la scène. Mais sa fierté ne faiblira pas devant lui, elle approche son visage du siens avec un fin sourire, jusqu'à sentir ses lèvres frôler les siennes, et à sa plus grande surprise il ne recula pas. Alors elle murmure doucement.

-C'est une idée qui me va parfaitement, chéri.

[NDA : BOLD move. I know.]

• Sauver • [Aizawa x OC]Onde as histórias ganham vida. Descobre agora