• Le dernier des baisers •

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❝ Souffle chaud contre souffle chaud, langues complices reliées, peau contre peau, étreintes mortelles échangées, et le tour est joué. Leur contemplation inéluctable telles deux étoiles enchanteresses laisse la nature spectatrice de marbre. Leurs deux âmes errantes, aussi perdues que rattachées, sont couplées comme deux aimants par les fils rouges du destin, par des bandeaux de soie blanche les enveloppant et les transportant dans un rêve à deux toujours plus merveilleux.
Un baiser langoureux, plein de passion, pour deux amants amoureux, pour deux moitiés de cœur se complétant parfaitement, d'une symbiose comme jamais vous ne verrez ailleurs.
Une couche nacrée d'étoiles euroulent leurs frêles silhouettes enlacées, tâchant leurs maigres habits de paillettes éphémères. L'on peut apercevoir les doux sourires que s'échangent les deux humains malgré leur baiser sauvage plein de fougue, au milieu d'une multitude de caresses enivrantes.
Être à deux, rien qu'à deux. Rien qu'eux deux. Le duo parfait. Les douces âmes soeurs pleines de vie. La romance entre deux êtres complémentaires remplis d'amour, telle une chimère. Deux créatures retrouvées en une.
Les mains se frôlent, les contacts se font plus audacieux, moins timides. Les mots tendres et rêveurs murmurés aux oreilles coquettes se multiplient. L'ambiance se réchauffe. Une véritable connexion, établie sur une base de confiance solide, presque incassable.
C'est l'osmose, c'est les corps mélangés, c'est la stratosphère, où les températures atteignent les aigus à travers une altitude de plus en plus haute.
Tout en douceur et délicatesse et avec maîtrise des deux corps et esprits, entre deux êtres si proches l'un de l'autre et brûlant d'une envie fébrile de se rapprocher davantage et de connaître chaque petite parcelle de son partenaire, deux âmes charnues en effervescence.

Tu me souris,
Je te souris.
Te voir me réjouit,
Ne serais-je pas au paradis ?
Tu construis des remparts,
Dans mon esprit hagard, blafard,
Au milieu de tous ces pétales épars,
Je ne peux que saisir ce regard.
Si beau, si envoûtant,
Que l'on pourrait y accorder un chant,
Ou une mélodie inouïe, tendre symphonie,
Quand dans tes bras doucement je m'assoupis.

Nous seuls possédons une telle cohésion,
Un amour infini, rempli de passion.
Et sache que je ne pense pas m'être trompé,
En te choisissant comme ma future mariée.
Acceptes-tu seulement cet engagement ?
Souhaites-tu partager en ma compagnie et à chaque instant,
Qu'il s'agisse de l'avenir comme de notre présent,
Encore et toujours de magnifiques moments ?
Je t'aime, aujourd'hui et pour toujours.
Je t'aime et c'est tout ce qui compte, mon amour.

●●.••.●●

Dès lors, elle pensait que tout irait bien, qu'il n'y avait pas eu de tel moment en elle, tout du moins pour ce qu'elle s'en souvienne, où une décharge aussi électrique et embrasée s'était emparée de son corps. Cette fille innocente qu'elle était jadis avait cru à toutes les promesses du monde, à leur amour plus fort que tout, infrangible et dont les lignes du futur se dessinaient d'une façon si nette et parfaite, d'une encre rouge carmin indélébile qu'absolument rien ni personne ne pouvait effacer.
Elle songeait déjà avec rêverie infantile - très certainement puérile également - et espoirs du coeur que leur bel avenir, linéaire et sans nuages, serait par souvent jonché de promesses d'amoureux, de mains se tenant fermement et romantiquement et d'autres choses encore plus sentimentales que cette jeune femme trouvaient à présent bien trop niaises, voire écoeurantes.
Mais son joli monde s'était bien vite écroulé à ses pieds hélas, lorsque ce jour tragique était arrivé et où torrents de larmes et myriades de pleurs et sanglots s'étaient abattu sur la Terre.
Car oui, cette pauvre fille, relevée en sursaut et positionnée sur son petit lit en bambou sauvage, et dont de fugaces gouttes brillantes en forme d'amande dévalaient ses joues rosies par l'émotion, n'avait ni plus ni moins le cœur brisé et les yeux rouges suitant de ces dévastatrices et assassines larmes de cristal. Serrant rageusement les poings, refermés brutalement sur les coins de sa couette blanche en laine - le blanc faisant place au gris à mesure que les larmes s'échouaient sur la douce matière - elle se laissa aller à une série de sanglots déchirants et mélancoliques. Le doute, l'amertume, la colère et les regrets se regroupaient en un tourbillon furieux de gouttes salées, qui, vous devez vous en douter, ne donnait pas un très beau résultat.
Parce que, celui dont elle venait de rêver - si elle ne devait pas nommer cela plutôt comme un cauchemar -, cet homme qu'elle avait embrassé dans le passé avec tant de conviction, d'assurance et d'amour, était depuis longtemps décédé, et c'est sans prévenir que ce rêve venait de la frapper pour lui faire revivre...le dernier des baisers. ❞

| By Rosa 🦋 |

Commencé et terminé ce jour : sam. 19/08/2023


🌹 Je vous assure qu'un jour je serai en mesure d'écrire des textes joyeux, vraiment... peut-être🌹

Love y'all <3

| 𝐏𝐎𝐄𝐓𝐑𝐘 𝐁𝐎𝐎𝐊 |Donde viven las historias. Descúbrelo ahora