feuilles d'érable qui tombent doucement
au petit matin au gré du vent
dans ma tête ne s'efface
la beauté de leur couleur écarlate
et lasse, lasse, lasse
des journées qui s'enchainent, et jamais ne s'écartent,
je les observe à chaque aurore
voguer lentement dans le décor
leur vive nuance rouge vermillon
me reste en tête, et de fond en comble
je trace leurs silhouettes sur mon carnet
sans oublier leurs jolis reflets
tout se passe, et repasse
c'est comme un film sans fin
un appétit sans vraie faim
et tout ça me lasse, m'agace
mon corps lourd et dénué de légèreté
se laisse emporter par les vagues asséchées
puis je le sens lentement sombrer
dans les eaux glaciales de cette cité
ces épines pointues m'écorchent la peau
je ne peux plus m'accrocher à rien,
à part seulement le son de ce doux refrain
et plus encore ma tête s'enfouie sous l'eau
cette eau assassine et mortelle
vengeresse et cruelle
je me débats en vain
au milieu de tes coups, de tes feintes
tes coups bas, mauvais et sournois
ne sont plus pour moi qu'une cassante mélodie
dont je tente de m'extraire malgré toi
malgré moi, malgré nous, et cette imparfaite harmonie.
cette harmonie de coups,
cette harmonie de pleurs,
mon âme fait boum,
et mon cœur se meurt.
oui, il se meurt.
il pleure,
il baigne dans le sang de toute cette haine,
oui il saigne.
mon cœur saigne.
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| 𝐏𝐎𝐄𝐓𝐑𝐘 𝐁𝐎𝐎𝐊 |
Short StoryFOUDROYANTE était la tempête rugissant au fond de mon coeur. ARRACHANTE est la souffrance que j'aperçois parfois, tapie au creux de tes prunelles. MAIS INDESCRIPTIBLE sera la sensation que je connaîtrais en te prenant dans mes bras. ET PARCE QUE je...