Chapitre 16

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Alesia

Je descends de sa voiture et il me suit.

-On se retrouve demain alors, dis-je en me dandinant sur mes pieds.

Je l'embrasse ou je le laisse partir. Je ne sais pas vraiment comment agir avec lui. Il vient faire taire tous mes jugements en posant ses lèvres sur les miennes. Je suis collé contre ma voiture et me maintient fermement avec son corps. Son érection pulse contre ma cuisse. Je gémis contre ses lèvres tandis qu'il caresse ma langue sauvagement. Il ne me laisse aucun répits et continue son assaut sur mes lèvres gonflés.

Il se détache pour reprendre son souffle et son front est posé contre le mien.

-Si je le pouvais je t'amènerai chez moi sans te laisser le choix juste pour te faire crier de plaisir toute la nuit mais je sais que tu dois t'occuper de ton père.

Je souris ne voulant pas non plus le quitter. Je suis excité rien que de penser à ses mains qui me touche. Son corps presser contre le mien. Son sexe en moi. Une douce chaleur envahit mon intimité me forçant à serrer les cuisses.

-Je ne peux pas faire autrement. Je ne veux pas le laisser seul alors qu'il est malade. Déjà que je m'inquiète pour lui la journée quand il est seul à l'appartement.

Il hoche la tête consciente des sacrifices que je fais. C'est souvent dur d'être seule à m'occuper de lui mais c'est mon père et je l'aime.

-Tes une femme si différente des autres. Mais tu es incroyable.

Je me mords la lèvre inférieure. Je ne reçois pas beaucoup de compliments mais j'aime les apprécier quand il y en a.

-Merci. Même si je ne vois pas vraiment ce que tu veux dire dans différente.

-Différente de celles que je fréquente généralement mais ça tu devrais le savoir étant donné que tu m'en as fait la réflexion, dit-il avec un sourire en coin ses mains sur ma taille.

-Humm...Oui je m'en rappelle. Je le pensais.

Il éclate de rire. Sa pomme d'Adam monte et descend à chaque mouvement de sa part. C'est si alléchant. J'ai envie de lécher son cou. Je me reprends en secouant la tête. Ce n'est pas vraiment le moment de penser à toute les choses qu'il pourrait me faire.

-Tu es vraiment une femme surprenante. Bon je te laisse sinon je vais vraiment te ramener chez moi.

Son sourire vaut toutes les merveilles du monde. J'hoche la tête et l'embrasse une dernière fois. Je rentre ensuite chez moi, lui qui me manque déjà.

***

À peine arriver chez moi, je vais voir mon père. Je n'aime pas le savoir seule ici toute la journée. Il doit s'ennuyer. Et surtout j'ai peur que quelqu'un vienne lui faire du mal sachant qu'il ne peut pas beaucoup bouger.

J'entre dans sa chambre doucement. Il regarde la télé sans grande conviction. Les journées doivent très longues pour lui. Et ce n'est pas avec ma mère qu'il va pouvoir passer du temps.

-Salut papa, ça va ? Dis-je lui souriant légèrement.

Il se tourne vers moi le visage affaibli mais essayant de garder le sourire.

-J'essaye d'aller au mieux ma chérie. Et toi ? Je ne pensais pas que tu finissais plus tôt aujourd'hui. Rien de grave ?

Je secoue la tête.

-Non rien de grave papa. J'ai trouvé un nouveau travail qui me permet de rentrer plus tôt. Je gagne plus et je vais pouvoir tout rembourser dans les prochains mois.

-C'est super ma chérie. Je suis vraiment content que tu ne vas plus te tuer à la tâche. Tu te lèves si tôt et finit tard. Tu mérites de profiter de la vie.

Je ris gêner. C'est véridique ce qu'il dit mais pourtant j'aurais continué ce boulot si Marco ne m'avait pas proposé. Je dirais même obliger.

-Merci papa. Je le fais pour toi. Je vais tout faire pour te guérir. Que tu puisses enfin revivre.

Il sourit ému. Je me réfugie dans ses bras.

-C'est fabuleux Alesia. J'aimerais savoir où tu travailles et avec qui. Je ne veux pas m'inquiéter de savoir si c'est un bon patron et pas un psychopathe.

Je rigole légèrement. Il ne changera jamais.

-Je travaille avec Marco Marchetti. Le célèbre milliardaire.

Je me pince les lèvres attendant la réaction de mon père. Je ne sais pas si elle sera positive ou négative. Il y a bien longtemps mon père à diriger une entreprise mais à ma naissance il a arrêté. Je ne sais pas trop pourquoi. C'est un peu un sujet sensible. Surtout pour ma mère qui lui en veut toujours. Elle et l'argent ça ne changera pas non plus.

-Marchetti. Bordel. Comment tu en est arriver à le rencontrer ?

Et merde apparemment il le connait. Enfin je pense surtout de nom. Je ne peux pas lui dire que j'ai couché avec lui sans savoir qui il était.

-Je les croisé au magasin de prêt à porter. Je crois que mon efficacité lui plaît et il m'a engagé. C'est ce qu'il m'a dit.

Il soupire et se passe une main sur son visage.

-Cet homme est dangereux ma chérie. Je ne veux pas qu'il s'en prenne à toi.

-Papa je t'assure qu'il ne me fait aucun mal. C'est professionnel. Je ne travaille rien de plus. Il a appris pour ma situation difficile et veut juste m'aider. 

Ce n'est pas que professionnel. Dans la voiture par exemple. Je me force à ne pas repenser à ses mains sur moi. De son corps presser contre le mien.Je le vois grimacer. Bizarre.

-Ta situation. C'est à dire ?

-Et bien que j'aie beaucoup de dettes non payées, idem pour les impôts et que vous vivez ici. Toi et maman. Je ne sais pas comment il l'a su mais il me l'a dit.

J'ai l'impression qu'il n'est pas bien. Mal à l'aise.

-Il ta parler de moi ? Sait-il mon prénom ?

Pourquoi il me pose toutes ses questions.

-Non mais pourquoi tu me poses toutes ses questions papa ? Tu le connais ?

-J'en ai juste entendu parler à la télé. Ils parlent souvent des riches. Même trop.

Je rêve ou il vient d'esquiver une de mes questions ? Son comportement est étrange. Je fronce les sourcils.

-Bon papa c'est quoi le souci encore ? Pourquoi t'ignore la moitié de mes questions ? Tu as quelques choses à cacher ?

Je me relève de son lit face à lui alors qu'il soupire. Il se passe une main sur son visage.

-Non ma chérie. Je ne te cache rien. Je veux juste que tu sois en sécurité.

Son regard m'évite et ça veut tout dire. C'est très rare qu'il me ment. Et je n'en vois pas la raison. Je le saurais bien assez tôt.

My heart belongs to himWhere stories live. Discover now