Chapitre 20

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Alesia

Je suis devant l'hôpital et je rentre sans même savoir si Marco me suit ou pas. Je veux juste être sûr que mon père se porte bien. Je ne veux pas le perdre. C'est la personne la plus importante pour moi. Je m'approche de la dame d'accueil et tapote sur son bureau.

-Oui madame ? Dit-elle avec un regard dédaigneux.

Houla je mérite quoi pour avoir ce regard ? J'hausse un sourcil étonné.

-Je viens voir mon père. Kyle Santiago.

-Fort possible. Ho monsieur Marchetti je suis ravie de vous rencontrer en chair et en os, dit-elle d'un sourire mielleux.

Elle ne me regarde même plus. Et donc je dois attendre que madame face son jeu de séduction vers Marco pour avoir le numéro de chambre de mon père ? Du grand n'importe quoi. Vraiment. Je tourne la tête vers lui et il hoche la tête. Il ne montre aucune émotion sur son visage et j'aimerais que cette femme ne l'intéresse pas. L'espoir fait vivre. Je détourne le regard avant qu'il ne se rende compte que je le fixe.

-Alors ? Mon père il est où ? Dis-je excédé.

Elle soupire en tournant la tête vers moi en mâchant un fichu chewing-gum. Je dérange madame dans sa tentative, pauvre chérie. Je souris inconsciemment. Elle lève les yeux au ciel et tape sur son clavier en abaissant légèrement son buste pour qu'on est une meilleure vue sur son décolleté. Mais c'est qu'elle est coriace et puis seigneur nous sommes dans un hôpital. Un peu de tenue non ?

-Chambre 107, première étage, déclare-t-elle d'un ton cassant.

Très charmante.

Je ne la remercie pas et y va directement. Elle m'a énervé. Elle se croit ou à séduire Marco devant moi. Je suis un fantôme peut être ? Il y a aucun respect. Avec sa voix de pétasse et ses gros nichons à s'afficher comme une pute. Bordel je ne l'aime pas celle-là.

J'entre dans la chambre et mon père est allongé sur le lit, le teint blanc et des cernes sous les yeux. Je m'approche de lui, les larmes aux yeux et je me jette dans ses bras. Il me serre contre lui.

-Papa. J'ai eu si peur pour toi. Ne me refais plus de frayeur comme ça.

-Ma petite princesse, je suis désolé. Ce n'étais pas mon intention. Je voulais juste prendre une douche et quand je me suis lever mes jambes n'ont pas supporter mon poids et je suis tombé.

Il se frotte le visage et je reste assis sur le lit, près de lui. Ma main dans la sienne.

-Quand je suis rentrée et que tu n'étais pas dans la maison j'ai été si inquiète. Je n'avais eu aucun appel et je m'imaginais le pire.

-Je sais et je m'excuse une nouvelle fois. Si tu n'as reçu aucun appel comment as-tu su que j'étais à l'hôpital ? Dit-il en fronçant les sourcils.

-Je suis aller voir Marco et il a contacter tous les hôpitaux.

Je vois son froncement de sourcils s'accentuer et je crois que je viens de faire une erreur. Je ne lui ai jamais parler de Marco et encore moins le fait que c'est un mafieux.

-C'est ceux putain de milliardaire encore ? Il a quel âge lui ? Est-ce qu'il ta toucher ? Bordel Alesia ne traine pas avec cet homme.

Un vrai interrogatoire. J'aurais dû ne rien dire et inventer un mensonge. Je ne peux même pas dire que Marco et moi sommes ensemble car sa m'étonnerai fort qu'il pense ça de nous. Je suis qu'une de ses nombreuses plan cul et rien de plus et ça me fait un pincement au cœur. Et puis je ne sais même pas son âge exact. Il a la trentaine ça c'est sûr.

-Papa, ne commence pas s'il te plait. Je ne le connais pas depuis longtemps mais il a voulu m'aider. Il n'a rien fait de mal.

-Je veux savoir qui fréquente ma fille encore plus du sexe opposé surtout si cet homme peut être dangereux.

-Papa. Stop sa suffit ça ne te regarde absolument pas. Si j'ai envie de t'en parler je le ferais mais ne n'oblige pas à dire ce que je ne veux pas.

Il soupire de résignation et consent à arrêter de m'en parler. Mais je sais qu'il ne va pas lâcher la grappe. Il reviendra sur le sujet dans les prochains jours. Il a toujours été protecteur envers moi. Je suis sa seule fille et son seule enfant. La porte s'ouvre et je vois un médecin rentre dans la chambre. Je me lève et lui serre la main.

-Bonjour je suis le médecin en charge de m'occuper de votre père. L'opération s'est bien passée et nous allons le garder en observation quelques jours, nous lui avons fait passer des examens, et votre père a un cancer du poumon.

Non jure ? Comme si je n'étais pas au courant.

-Je suis au courant merci. J'avais des soucis d'argent qui m'empêchait de payer les soins médicaux de mon père mais j'ai trouvé un nouveau boulot.

-Très bien étant donné que le cancer de votre père est assez avancé et que nous devons commencer maintenant le traitement pour avoir une chance s'il s'en sorte votre père restera ici. Il est beaucoup trop faible pour le faire de chez vous. C'est mieux pour lui.

-D'accord faites ce qu'il y a de mieux. Je vais contacter ma banque. Je viens tout juste de commencer mon travail et savoir s'ils ne peuvent pas me faire en prêt.

-S'il le faut nous pouvons attendre quelques mois pour le payement. Le traitement prendra du temps. Et puis votre assurance devrait prendre une partie des soins de votre père. Essayer de les contacter à eux aussi.

J'hoche la tête. Mon assurance sont des voleurs. J'ai déjà essayé de leur faire comprendre qu'il devait payer une partie des soins de mon père mais apparemment leurs règles ont changé. Mon cul oui.Je sors de la chambre et prend mon téléphone.

J'espère que ma banque va accepter le crédit. J'ai trouvé un travail après tout et je suis très bien payer. Le couloir est vide et je ne sais pas où est Marco. Il a peut-être rejoint cette pétasse de secrétaire en bas. Pour passer le temps. Je n'ai pas envie de penser à ça maintenant. Je ne suis pas sa petite amie ou sa femme alors je n'ai pas grand-chose à dire.

My heart belongs to himWhere stories live. Discover now