Chapitre 33

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Marco

Je fonce directement à l'entrepôt. Je suis mal. Je n'ai jamais une pareille sensation. Je ne sais pas si j'ai fait le bon choix de lui avoir cacher. Son père risque de lui dire mais elle m'en veut. Et ça me ronge. C'est peut-être mieux ainsi de la savoir en colère contre moi. Loin de moi. Pour ne pas la mettre en danger. Ce n'est pas ce que je veux.

-Alors il n'a toujours pas parler ? Dis-je fortement.

Je suis énervée. De tout. De ma dispute avec Alesia et de cet homme qui ne veut pas parler. Ça va me rendre dingue.

-Non. Il est coriace. Mais nous allons réussir à le faire craquer au bout d'un moment.

-Je vais m'en occuper. Ça commence à m'énerver. Je veux des réponses et tout de suite.

Je monte les escaliers menant au salon et la femme de Narco est toujours là. Sur le canapé sans rien dire. Elle a la tête baisser mais la relève vite à mon entrée. Je ne pipe pas un mot et l'attrape par le bras brusquement. Mon but n'était pas de lui faire de mal mais je dois le faire parler et si c'est le seul moyen alors je vais devoir le faire. Je ne compte pas la tuer mais juste lui donner un petit coup de pouce.

Elle me lance un regard effrayé et je la traîne presque en bas. Elle essaie de se débattre sans succès. Je la mets face à narco qui blêmit.

-Ne lui faites pas de mal. Elle n'a pas à être mêlé à cette histoire ! Relâcher la.

Sa femme pleure à genoux, la tête baisser.

-Répond à mes questions. Je ne demande pas grand-chose.

Il souffle longuement.

-Promettez moi de protéger ma femme. Si je vous le dis il risque de la tuer et je ne veux pas ça. Je vous dirai tout mais protéger la. S'il vous plaît.

Il me supplie du regard. Je ne peux pas refuser. Il l'aime ça se ressent.

-Je ferai tout mon possible pour qu'elle soit en sécurité.

-Très bien. Je vais tout vous dire. Ramener ma femme dans un endroit où elle necourra aucun danger.

J'hoche la tête et sa femme se précipite vers Narco pour l'embrasser. Ils se murmurent des paroles pendant quelques instants puis elle se relève d'elle-même.

-Luciano tu peux l'emmener s'il te plaît ?

-Oui bien sûr. Venez madame.

Elle s'essuie le visage et le suit sans un mot.

-Les frères Bianchi, Edouardo et Maxence. Ils sont impitoyables et pire que vous sans vouloir vous vexer. Il m'a piégé il y a quelques mois en prenant ma mère en otage comme menace. Je l'aime autant que ma femme, malgré tout pas beaucoup de gens savent que je suis marié et je ne sais pas comment vous avez fait pour le découvrir. Depuis ils me font changer et m'ont promis de la libérer si je coopérer. Je devais vous espionner et rapporter toutes les informations qu'ils peuvent être intéressantes. Je n'ai pas transmis d'information sur vous. Ils vont bien voir que je ne leur réponds pas et enverrons un autre homme pour vous espionner et ils découvriront qu'une femme vous intéresse. Cette Alesia Santiago. Ils le sauront tôt ou tard. C'est une information comme ça qu'ils veulent.

Je soupire et me passe une main dans mes cheveux. Je savais. Bordel je le savais. Ils ne tarderont pas à le savoir pour Alesia et moi. Quoi que on n'ait pas ensemble mais je la mets beaucoup trop en danger. Je suis souvent avec elle ce qui n'ai habituellement pas le cas avec une femme. Je ne reste pas plus de quelques jours avec la même. J'ai pourtant une règle d'or. Ne jamais m'attacher.

My heart belongs to himWhere stories live. Discover now