Chapitre 53

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Alesia

Mes paupières sont lourdes. J'entends des clapotis d'eau près de moi. Qu'est ce qui m'es arriver ? Je fronce les sourcils et ouvre les yeux doucement. J'ai mal à la tête. Ça me compresse. J'analyse le lieu dans lequel je suis tout en essayant de me rappeler ce qui c'est passer.

Je suis dans une pièce close, entouré de mur en béton. Il y a une toute petite fenêtre dans laquelle que je ne pourrais pas passer. Même si je ne le pouvais, il y a des barreaux devant. En fer. Impossible que je sorte par ici. Je suis sur un lit miteux. Je n'ai pas de couvertures. Des toilettes sont au fond de la pièce, bien délabrés. Cet endroit me fait froid dans le dos.

Des flashs me reviennent. Ils m'attendaient dans mon appartement alors que je rentrais de mon travail. J'ai essayé de m'en aller. Je me rappelle d'avoir senti quelques choses s'enfoncer dans mon cou. Une aiguille. Il m'a drogué. Je pose une main sur mon ventre. Pourvu que ça n'a pas fait de mal à mon bébé. Je ne veux pas que ça ait des répercussions sur la santé de mon enfant.

Mes genoux sont contre ma poitrine et j'enfouie ma tête dans mes jambes. Pourquoi on me fait du mal ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Je travaille durement pour essayer de vivre un minimum, mon père a failli mourir. Ma mère me hait et ne m'aime pas, elle se retrouve en hôpital spécialisé.

Je vais avoir un bébé et mon avenir devient flou à cause de ces hommes qui veulent s'en prendre à moi sans aucune raison. J'ai adressé la parole à l'un deux qu'une fois, et c'était sur mon lieu de travail. Je n'arrive pas à y croire. Mes larmes se mettent à couler indéniablement de mes yeux.

Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas non plus perdre le bébé. C'est un cauchemar sans fin et dieu a décidé de s'acharner sur moi. Je ne pense pas mériter ça. J'ai fait comme j'ai pu depuis toujours pour me débrouiller seule. Voilà comment on me le rend.

La porte en bois en face de moi s'ouvre. Le blond rentre. Celui que j'ai croisé au magasin la première fois et dans mon appartement. Je ne sais même pas leurs prénoms et je me retrouve ici. C'est insensé. Je me rétrécis un peu plus sur moi-même. Je prie pour qu'il ne fasse rien à mon bébé.

-Notre belle au bois dormant c'est enfin réveillé. Tu apprécies ton nouvel environnement ? Dit-il s'avançant vers moi lentement.

-Aller vous faire foutre. Vous n'avez aucun droit à m'amener ici, dis-je lui lançant un regarde qui se veut menaçant.

Ça ne fait que le faire sourire. Ce n'était pas le but du tout.

-J'aime ton audace, mais j'ai comme l'impression que tu aimes jouer avec le feu? Je n'oserai pas répondre à son geôlier. Ce n'est pas la meilleure solution pour ne pas subir...de châtiment.

Je pâlis légèrement. Il ne va pas oser me faire du mal non ?

-Vous n'oseriez pas à me faire du mal. Je ne vous ai rien fait. Pourquoi vous m'avez enlevée ?

-Nous avons des questions à vous poser. Et c'est du sérieux. En plus le fait que vous me tenait tête, est très satisfaisant et quand votre chère Marco se rendra compte de votre disparition va être très drôle. J'ai hâte de voir ça.

-Quels questions ? Et puis Marco et moi nous nous parlons plus. Il ne s'en rendra pas compte. Vous n'avez aucune jugeote, dis-je d'un haussement d'épaule.

-Les questions vont commencer dans pas longtemps quand mon frère sera rentré. J'espère que vous serez coopérative. Il vaut mieux pour vous.

Il ressort dans un dernier regard déterminer. J'ai peur de ce qu'il pourrait m'arriver. Je me demande bien ce qu'ils vont me poser comme questions. Ça doit vraiment leur tenir à cœur, pour m'avoir kidnappé et me terroriser ainsi.

My heart belongs to himWhere stories live. Discover now