My heart belongs to him

Chapitre 26

Marco

Je l'attrape par la gorge. Je n'arrive pas à contrôler ma rage.

-Marco tu devrais te calmer. Tu vas le tuer et tu n'auras eu aucune réponse.

Je m'écarte de lui enrager. Je passe une main dans mes cheveux. Je dois m'éloigner de lui sinon il ne va pas rester en vie longtemps.

-Occupe-toi de lui. Je dois aller voir quelqu'un.

-Qui est-ce ? Me demande Luciano d'un air interrogateur.

-Le père d'Alesia. On doit avoir une petite discussion lui et moi.

Il hoche la tête et je le laisse seul. Je monte dans ma voiture et pars en direction de l'hôpital.

***

Je rentre dans sa chambre après avoir vérifié qu'Alesia n'était pas dans le coin. Son père me lance un regard d'incompréhension mélangé de méfiance.

-Que me voulez-vous ? Déclare-t-il en se relevant pour se mettre assis dans son lit d'hôpital.

-J'ai quelques questions à vous poser. Seul. Sans Alesia.

-Je n'ai rien à vous dire à part le fait de ne plus vous approcher de ma fille. Si elle a le malheur d'être en danger à cause de vous.

Je souris légèrement. J'aime l'honnêteté de cet homme. Je vois bien de qui elle tient ce caractère et cette conviction.

-Je n'ai pas l'intention de la mettre en danger. Je veux tout autant que vous la protéger. Je suis au courant que vous êtes un mafieux. Enfin ex mafieux.

Il plisse les yeux. Je peux y lire une légère inquiétude mais je ne sais pas pourquoi.

-Vous ne l'avez pas dit à Ales' j'espère ? Je ne veux pas que mon ancienne vie la nuise. Elle ne doit pas savoir c'est pour son bien à elle.

Je comprends mieux son inquiétude. Mais je ne comptais rien dire.

-Je n'ai rien dit rassurez-vous. Pourquoi vous avez arrêté votre rôle de mafieux ?

J'ai tout arrêter à la naissance de ma fille. Je ne voulais pas qu'elle soit en danger, elle m'est tellement cher. Je l'ai toujours voulu et continué mon rôle de mafieux ne m'apporter plus la même satisfaction qu'avant. J'ai eu les mêmes informations. Ça doit être vrai.

-Et votre entreprise vous auriez pu la garder non ? Comment avec une somme pareille vous n'avez pas réussi à vivre. Vous auriez même pu retravailler.

Il souffle longuement et garde le silence pendant quelques secondes.

-C'est à cause de ma femme. Elle a beaucoup changé du jour où on s'est rencontré à la naissance de notre fille. J'ai compris bien trop tard qu'elle n'était là que pour mon argent mais malgré tout je l'aimais. Elle s'est mise à utiliser mon argent pour des vêtements et des chaussures hors de prix. Elle est ensuite tomber enceinte de ma fille chérie. Mon ange. J'étais l'homme le plus heureux même si avec ma femme ça ne se passer pas bien. J'ai caché un peu de mes économies et me suis à travailler mais pas longtemps. Ma femme n'a jamais digéré de tomber enceinte. Son corps changer et elle détestait ça. C'est à peine si elle a pris Alesia dans ses bras le jour de sa naissance ! Elle n'avait jamais aimé sa fille et ça brise le cœur de ma fille. Je ferais tout pour elle et l'avoir mis dans cette situation. Elle travaille dur pour nous sortir de là. J'ai de la chance de l'avoir.

J'hoche la tête. Je comprends mieux Alesia. Ça doit être dur de voir que sa mère ne l'aime pas et n'a jamais voulu d'elle. Elle a un courage hors norme. Elle n'ait pas du tout comme elle. Laurie. Et encore moins Philippine.

-Merci de m'avoir raconté tout ça. Je n'avais pas tous les détails et je suis ravie de le savoir. Je sais aussi d'où elle tient ce fort caractère, dis-je d'un sourire en coin.

Je sens mon téléphone vibrer mais je vais finir ma conversation avec le père d'Alesia d'abord. Kyle sourit.

-Oui elle a bien hérité ça de moi. C'est de famille. Avant que vous ne partiez, j'ai une dernière chose à vous dire. Ce n'est pas parce que nous avons pu discuter aujourd'hui que je vais vous laisser m'approcher de ma fille. Vous êtes un mafieux et je ne veux pas d'un homme comme vous pour ma fille. Vous la mettrais forcément en danger. Ce n'est pas ce que je veux pour elle. Si vous tenais à sa sécurité faite ce que je vous dis. C'est la seule solution.

Je soupire. Je sais que je devrais la laisser en dehors et ne plus m'approcher d'elle mais je ne peux pas m'en empêcher. Je ne désire qu'elle pour l'instant et je sais que je ne peux pas lui offrir ce qu'elle veut.

-Je ne peux pas faire ça. Pas pour l'instant. Je vais tout faire pour qu'elle soit en sécurité surtout avec la mafia ennemie qui traine en ce moment.

-Ne me dites pas que vous couchez avec ma fille ?

Son regard s'assombrit. Il ne s'en doutait pas avant ?

-Nous sommes des adultes consentant monsieur. Je ne force pas Alesia. Elle fait ce qu'elle veut.

-Si vous lui faire du mal je vous jure de venir vous tuer et ce n'ai pas votre mafia qui ça m'en empêcher.

J'hoche la tête. Je peux le comprendre c'est sa fille. Il veut juste la protéger mais Alesia ce n'es juste qu'une histoire de sexe entre nous.

-Je vais vous laisser monsieur Santiago mais sachez que vous avez toujours des personnes qui vous sont fidèles et ça depuis des années. Ils n'attendent que vous et je pense que vous et moi on pourrait faire équipe pour éliminer les menaces qui pèsent sur cette ville.

-Je ne reprendrai pas mon rôle de mafieux. C'est fini tout ça je viens de vous le dire. Désolé.

-Très bien je comprends. Soignez-vous bien. Au revoir.

Il me répond et je sors de sa chambre. Je soupire et regarde mon téléphone. Alvaro à appeler cinq fois. Je décide de la rappeler pour que je ne m'inquiète pas plus.

-Allô Alvaro ? qu'est ce qui se passe ?

-C'était pour te prévenir que j'ai retrouvé l'adresse de sa femme. Je voulais savoir si j'envoyais une équipe la cherchait pour la retenir captive et le pousser à parler.

-Ha d'accord. Oui allé la chercher. Mais ne lui faites pas de mal. C'est juste pour lui prouver qu'on ne ment pas et qu'il a intérêt de nous dire ce que l'on veut.

-Pas de soucis patron. Tu reviens à l'entrepôt ?

-Oui je sors de l'hôpital à l'instant.

-Très bien à tout de suite.

Je raccroche et monte directement dans ma voiture. Cet homme doit comprendre que ma patience à des limites.