Chapitre 59

4K 141 1
                                    

Marco

Je savais que je devais le faire pour lui prouver que je n'allais pas lui faire de mal. Je ne veux plus la perdre c'est indéniable.

Son absence à était beaucoup trop dure pour moi et je ne veux plus me séparer. J'aime voir ses petites rougeurs s'afficher sur ses joues. La voir avec cette bague de fiançailles, me donne envie de faire des choses très vilaines mais je sais qu'elle n'ait pas encore prête surtout après ce qu'elle a vécue.

Même si je voulais les faire souffrir, je n'ai pas eu le choix que de les abattre d'une seule balle. Il voulait s'en prendre à Alesia alors je l'ai tué. Il ne lui fera plus de mal.

-Moi aussi j'ai eu du mal à réaliser que j'étais amoureuse de toi, je l'ai réalisé quand le premier article est sorti et que le deuxième tu m'as accusé d'avoir parlé au média. Ça a été le choix le plus dur pour moi. Je ne voulais pas partir mais d'un côté je savais que j'allais avoir le cœur brisé si je devais rester, déclare-t-elle après quelques minutes de silence.

J'embrasse sa paume de main.

-Je suis désolé d'avoir pu penser ça. J'en ai fait une conclusion hâtive alors qu'au fond de moi tu n'avais rien fait, et je sais maintenant qui m'a balancé, c'est la même personne qui est responsable de ton kidnapping. C'est Alvaro.

-Mais ce n'était pas un ami à toi ?

Moi aussi je le pensais mais j'avais tort.

-Il ma trahi. Il a cru ce que les frères Bianchi disaient concernant sa défunte femme. J'ai eu beaucoup de mal à digérer mais je ne peux pas lui en vouloir maintenant qu'il est mort.

-Mort ? Et les frères Bianchi, qu'es ce qu'ils sont devenus ? Sont-ils toujours en liberté ?

Elle tremble légèrement.

-Mia cara, ils ne te feront plus jamais de mal. Ils sont enterrés six pieds sous terre. Ne t'inquiète plus pour ça.

Quelqu'un rentre à nouveau dans la chambre. C'est l'infirmière avec un plateau de nourriture. Ce n'est pas très appétissant visuellement.

-Tenez et bon appétit.

Elle s'éclipse de la chambre nous laissant seule. Je l'aide à se redresser et lui glisse un coussin derrière. Elle m'offre un petit sourire et je le lui rends. Je reste près d'elle, préférant la regarder manger. Elle est si belle et incroyablement désirable. Je sais qu'elle va en garder une trace de cette cicatrice sur le visage et la connaissant elle doit penser que ça va me repousser. Bien au contraire, je la trouve encore plus forte d'avoir supporté un tel traumatisme. Et je ne parle même pas de son dos. Elle a un courage immense. Je suis très fier d'elle.

-Tu peux arrêter de me fixer ? Demande-t-elle d'une petite voix.

Je souris et me penche vers elle près de son oreille.

-Mia cara, je te regarde car tu es magnifique et je ne m'en lasse pas. Et puis maintenant tu m'appartiens pour toujours, dis-je dans un murmure sensuel.

Je la vois rougir et embrasse son cou d'un baiser mouillé. Je la sens frissonner contre mon corps et sa respiration s'accélère. Je continue mon chemin le long de tout son cou et elle s'accroche à ma chemise.

-Marco, dit-elle pantelante.

Je viens à ses lèvres et l'embrasse durement caressant sa langue rapidement. Je ne peux pas lui faire l'amour ici, pas dans ces conditions même si l'idée qu'elle va bientôt être ma femme m'excite encore plus. Je suis dur dans mon costume mais je dois vraiment me retenir. Elle n'ait pas encore en état pour lui faire l'amour. Je me recule d'elle et elle grogne de frustration ce qui me fait sourire encore plus.

-Pourquoi tu t'arrêtes ?

Sa voix est remplie de désir et faible. Bordel qu'es ce que j'ai envie d'elle, c'est insoutenable.

-Je ne peux pas te faire l'amour maintenant. Et puis tu n'aies pas guéri entièrement. Je ne veux pas te brusquer.

Elle tient toujours ma chemise et commence à la déboutonné.

-J'en ai envie. J'en ai besoin s'il te plaît. C'est mon visage qui te repousse ?

Son regard est plein de d'incertitude et de peur. Peur que je la rejette à cause d'une simple cicatrice. Je m'en doutais.

-Alesia ce n'ai pas ça qui me repousse. Bien au contraire, je ne veux juste pas te forcer et encore moins ici.

J'embrasse ses mains à chacune de mes phrases. Elle sourit timidement et reprends son entreprise sur ma chemise.

-Tu ne me forces pas. Je m'en contre fous que l'on puisse nous surprendre. Tu n'en as pas envie ?

Je l'embrasse pour la faire taire et passe ma main sous sa blouse d'hôpital. Ma main glisse sur son ventre plat et atteint son sexe humide. C'est moi qu'elle désire et non un autre. Cette pensé me rend encore plus possessifs et glisse un doigt en elle avec douceur. Ça fait plusieurs semaines que je ne l'ai pas touché bordel. Son corps m'a tellement manqué. Elle gémit contre mes lèvres et je la soulève pour la mettre sur mes genoux. Je reprends mes vas et viens en elle en accélérant. Elle grogne à nouveau et je mords son cou puis je lui lèche la morsure. Ses mains tremblantes caressent mon torse et je me fais violence pour ne pas le prendre maintenant. J'ai tellement envie d'elle que ça en est douloureux. Je lui retire entièrement sa blouse. Qu'elle est belle, vraiment. Mon désir s'intensifie encore plus.

-Tu es magnifique cara. Incroyable et fabuleuse, dis-je dans un murmure rauque.

Elle sourit sans répondre. Elle glisse sa main entre nous et sa main touche mon membre. Je balance ma tête en arrière dans un grognement. Ça c'est quelque chose qui m'a manqué. Quand elle devient audacieuse malgré sa timidité. Mais là j'ai vraiment besoin d'être en elle. C'est un besoin de me retrouver corps contre corps.

Je me débarrasse de mon pantalon en l'abaissant pour qu'il ne me gêne pas et attrape sa taille. Elle à mon membre dans sa main et le positionne à l'entrée de son intimité. Elle s'abaisse avec lenteur. J'observe la moindre émotion d'Alesia. Je ne veux pas qu'elle est mal. Elle ferme les yeux dans un gémissement incontrôlé. Elle s'accroche à mes épaules, toute tremblantes. Je l'embrasse en la maintenant contre moi tandis qu'elle s'abaisse et se relève sur moi dans un soupire.

Ses parois intimes se referme autour de mon sexe. Elle est si étroite et chaude. C'est tellement bon. Je plaque une main sur sa bouche alors qu'elle se met à gémir un peu trop fort. Je n'ai pas envie qu'on nous surprenne en pleine action. C'est un moment entre elle et moi.

Je décide de prendre le dessus et la soulève. Je me retire d'elle et la met à plat ventre sur le lit. J'avance ses jambes qui sont hors du lit et les écarte. Je titille son clitoris de ma main en la passant sous son ventre. Je soulève son bassin et rentre à nouveau en elle d'un coup puissant. Je pose ma main sur sa bouche alors qu'elle gémit, la tête basculant en arrière.

J'accélère les vas et viens une main sur sa hanche pour la maintenir en place. Bordel c'est tellement bon. Je m'enfonce en elle encore plus profondément et je la sens bientôt à bout. J'accélère le mouvement dans un grognement et je sens ses parois se contracter autour de moi et son corps tremble sur le lit. Elle s'écroule sur le lit dévasté par l'orgasme et je jouis à mon tour.

Je ferme les yeux et embrasse son dos le temps de reprendre notre souffle. Je me retire d'elle avec douceur et remet mon pantalon en place. Elle n'a presque pas bougé et a les yeux fermés. Je l'aide à se redresser et lui remet sa blouse d'hôpital. C'était incroyable. Elle s'accroche à mon cou, fatigué et s'endort dans mes bras visiblement apaisés.

My heart belongs to himOù les histoires vivent. Découvrez maintenant